mercredi 31 juillet 2024

Les huit lettres du Chrisme

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-huitième jour qui succède à la nuit
au sixième mois de la décade :

1 – Les lettre du Chrisme : le « X » et le « P »

Les lettres du Chrismes serait les deux premières lettres du Christ – le Khi (600) et le Rho (100) – comme celles du Saint Nom seraient les trois première de Jésus en grec – le Iota (10), l'Êta (8) et le Sigma (200) : « I H S »

2 – La rouelle du Christ : le « X » et le « I »

Le Khi (600) et le Iota (10) forment une Roue sénaire et une Croix tridimensionnelle dont l'axe vertical est l'initiale du Saint Nom de Jésus.

3 – Le cycle hebdomadaire des cohortes : le « X » et le « P »

Le Septénaire des centaines représenté par le Khi (600) et Rho (100) est celui des jours de la Semaine avec le Sabbat comme représentation des trois cohortes séculaires de la triade chrétienne avec leurs sceaux respectifs : Jésus, Colomban et François.

4 – L’emblème funéraire de la piraterie : le « X » et « P »

La hanse du Rho (100) et les branches du Khi (600) forment un crâne avec deux fémurs qui se croisent sur les monument funéraires et sur le drapeau de la piraterie.

5 – La crosse épiscopale de l'Amphisbène : « P »

La hampe et hanse du Rho (100) forment la Crosse épiscopale de Saint Colomban.

6 – La potence carolingienne : le « A », le « Y » et le « Ω »

Le pied du Rho (100) et les branches supérieures du Khi (600) forment un Upsilon (400) aux branches desquels sont suspendus par deux éclairs l'Alpha (1) et l'Oméga (800) apocalyptique qui sont ceux du Christ.

La nombre de l'Upsilon (400) est la moitié de l'Oméga (800) sur l'axe central du Rho (100) et du Iota (10) qui indique une limite avec la sacre de Charlemagne (800).

Le « Y » (600) grec a ici la fonction du « M » (40) italique qui est celui de la Monarchie universelle comme le confirme le palindrome de la lettre « Mîm » (2 x 40) pour la lettre sémitique.

7 – La hampe et la anse du Ânkh : « P » et le « T »

La anse du Rho (100) et la toise du Tau (300) forment à l'extrémité de leur hampe le sceptre de la Vie. Le nombre du Tau (300) est la moitié du Khi (600) sur l'axe du Ânkh mais avec celui du Rho (100), il rejoint celui de l'Upsilon (400) au centre de l'Oméga (800).

8 - Les cédilles du Serpent : le « S » et le « T »

Les deux cédilles du Stigma (6) s'opposent au pied du Tau (300) où les deux hémicycles du Serpent sont comme les angles d'un Digamma (6) qui forme avec ces deux Gamma (3) un « F » (6) qui les superpose.

Le « И » cyrillique rappelle le Cercle des cédilles quand elles ne s'opposent pas et le Carré des angles pour le Digamma (6) quand il forme avec le « N » (50) latin un « V » (400) entre deux colonnes qu'on peut aussi interpréter comme les tenants d'une échelle.

Cette formation entre les deux tenants à alors la valeur d'un « Vav » (6) en hébreu ou d'un « Wâw » (6) en arabe mais la valeur du Nu (50) grec reste néanmoins invariablement celle du « Nûn » (50) sémitique.

Sur le damier (10 ²) qui représente la sphère sublunaire, le palindrome de la lettre « Nûn » (2 x 50) garde la valeur du Rho (100) tandis que celui du « Wâw » (2 x 6) à celle des constellations de la sphère céleste pour leur représentation synodique.

9 - La roue du Dharma : le « X », le « I » et le « T »

La toise du Tau (300) quand elle passe par le centre du Khi (600) forme l'horizon d'une roue octogonale.

10 – Les armes du Christ : le « X », le « I » et le « T »

La toise du Tau (300) quand elle passe sous le sommet du Iota (10) ou en-dessous de la anse du Rho (100) forme avec sa tangente un Crucifix où la perche et la lance s'entrecroisent pour former les branches du Khi (600).

11 – Le Tau franciscain : « X » et « T »

Les bras du Christ et du Poverello d'Assise reconnaissables à leurs stigmates forment quand ils s'entrecroisent sur un Tau l’emblème de l'Alterchristus.

12 – Le Saint Nom de Jésus : le « I » et le « S »

La toise du Tau (300) au sommet de son pied « T » élevé sur l'échelon des tenants de son échelle « H » forme la ligature cyrillique des lettres « I » et « S ». Les cédilles du Stigma (6) qui enlacent l'Iota (10) préfigurent alors le Sigma (200) final en latin :

« 10 + 8 + 200 + 70 + 400 + 200 »

« I . H . Σ . O . Y . Σ »

« 8 . 8 . 8 »

« $ »
   

    

dimanche 28 juillet 2024

L'amphisbène

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-et-unième jour qui succède à la nuit
au sixième mois de la décade :

« Il est un point extrêmement important [ ... ] c'est que le nom de Joseph et le vocable hébreux qui désigne l'aspic ou la vipère peuvent se substituer l'un à l'autre comme ayant le même nombre (156).

« Et si Joseph est identifié [ ... ] à l'aspic ou à la vipère, il s'ensuit qu'il est [ ... ] identifié [ ... ] par là même au Serpent. »

« Or [ ... ] si l'on envisage le Serpent sous l'aspect maléfique qui lui est le plus [ ... ] souvent attribué [ ... ] on ignore ou on oublie [ ... ] que le Serpent a également [ ... ] un aspect éminemment bénéfique.

« Cela tient à ce que comme [ symbole ] le Serpent peut avoir deux significations majeures diamétralement opposées [ ... ] ...

« ... même lorsqu'elles se trouvent aussi étroitement unies que dans l'Amphisbène ou « Serpent à deux têtes » dont l'une représente le Christ tandis que l'autre symbolise Satan. »

Cf. Georges Ruchet – Considérations ésotériques sur les douze fils de Jacob – Recherche ésotériques sur le nom de Joseph – Joseph et le Serpent (1992)

On est là devant une représentation du Janus dont la face ancestrale – celle de l'Ancien des jours – est identifiée à l'aspect inquiétant du Grand Pan.

L'iconographie montre que l'amphisbène est également un oiseau ; ce qui l'identifie indubitablement aux deux Quetzalcóatl amérindiens – Jésus et Colomban.

« Ainsi que l'a fort justement fait remarquer René Guénon [ dans les Symboles de la Science sacrée ] le symbolisme du Serpent est lié avant tout à l'idée même de la Vie.

« C'est ainsi qu'en arabe le Serpent est désigné par le vocable « al-Hayyah » et la Vie par le nom « al-Hayâh.

« En hébreu, le vocable « Hayah » qui est dérivé de la racine « hayi » – racine d'ailleurs commune aux deux langues – signifie à la fois « vie » et « animal ».

« De plus « al-Hayy » qui est en arabe l'un des principaux Noms divins ne doit pas se traduire par « le Vivant » comme on le fait trop souvent mais véritablement par « le Vivifiant » ...

« ... c'est-à-dire par « Celui qui donne la Vie » ou par « Celui qui est le principe de la Vie ».

Cf. Georges Ruchet – Considérations ésotériques sur les douze fils de Jacob – Recherche ésotériques sur le nom de Joseph – Le Serpent : symbole de la Vie (1992)

« Or si le Serpent d'airain élevé par Moïse dans le désert est bien comme la noté Guénon un symbole de rédemption, c'est qu'il est également [ ... ] un symbole de l'arbre de Vie ; ...

« ... ce qui [ ... ] n'est guère pour nous surprendre puisque [ ... ] Joseph s'identifia [ ... ] au pied de [ cet ] arbre » [ et par là même à la croix du Christ. ]
   

... l'âge d'Airain

l'âge de Fer

Joseph

David

Moïse

Jésus

Muḥammad

Muhyî'd-Dîn

Grégorien

Akbarien

Aḥmadien

2 x 6.000

4 x 600

C'est un nombre de lunaisons que nous accordons à l'âge d'Airain et un nombre d'années à l'âge de Fer dans une croissance des cycles du Phœnix (500 < 600) semblable à celle des jours du Janus (50 < 60) dans le calendrier julien.

Nous théorisons un retour à la norme originel du Phœnix mais pas à celle du Janus de Romulus ; ce qui nécessite une différence dans les ordres de grandeurs si on veut conserver l'analogie des nombres qui existe entre eux.

L'âge d'Airain ne se limite pas à ce que nous présentons ici puisque nous théorisons six cycles de six mille lunaisons semblables aux jours de la Création où l'âge de Fer correspondrait à celui du Sabbat.

Les sept jours de la Semaine correspondent alors à un nombre de lunaisons qui est celui des unités dans la matrice arithmétique du Kalpa – « 6 x 6.000 = 36.000 » et « 4 x 600 x 12 = 28.800 » font 64.800 unités sur 5.400 ans.

« ... il est dit que le Messie fils de Joseph [ David ] apparaîtra avant l'avènement du Messie fils de David [ Jésus ] ... »

le Cycle adamantin

Adam

Hénoch

Noé

Abraham

Joseph

David

6 x 6.000

Nous identifions les six jours de la Création au Cycle adamantin comprenant l'âge de Fer dans sa matrice arithmétique puisque l'âge d'Airain dure avec le Dvapara Yuga 5.184 ans : « 2 x 2.592 x 12 » soit plus que « 36.000 » lunaisons et moins que « 5.400 » ans (62.208).

    

    

samedi 27 juillet 2024

Les préfigurations

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du dixième jour qui succède à la nuit
au sixième mois de la décade :

Ce qui justifie l'identification de Joseph à l'Homme véritable dans les considérations ésotériques de Georges Ruchet, c'est qu'il occupe le onzième rang parmi ses frères dans la fratrie des douze fils de Jacob.

Cette justification s'explique par la conjonction de l'étoile de David et du sceau de Salomon que nous identifions aux figures géométriques du pentagramme et de l'hexagramme représentant l'homme individuel et et l'Homme universel.

Cette identification du Sceau de Salomon à l'Homme universel qui exprime la dimension cosmique du Monarque dans son microcosme illustre la signification que nous donnons à son nom par la conjonction du Soleil (Sol) et de la Lune (Man).

C'est donc bien David qui incarne cette expression monarchique à la suite d'Adam parmi la création comme détenteur de la lieutenance califale que leur accorde le Noble Coran en précisant que Jésus est comme Adam du point de vue de leur création.

Nous ne disons plus que Jésus est le Nouvel Adam mais qu'il est plutôt l'instance intermédiaire de son âme à partir de laquelle l'esprit muḥammadien anime le prototype adamique dans son cœur en le transcendant.

« ... ce qui précède dans le temps suit invariablement dans l'être [ et ] ce qui est dernier dans le domaine principiel apparaît en premier dans le domaine de la manifestation. »

L'Homme spirituel, transcendant ou universel suit l'Homme véritable ou primordial dans le temps de la manifestation mais le précède dans le domaine de l'ontologie où Ruchet les qualifie de terrestre et de céleste pour décrire la réalisation de leur principe métaphysique.

Ruchet identifie Joseph à Vénus et à sa beauté pour la séduction qu'il exerce sur les femmes mais aussi au Mercredi pour la position centrale qu'occupe ce jour parmi ceux de la Semaine avec une argumentation semblable à celle pour la lettre « M » chez Dante.

Il développe d'ailleurs cette théorie à propos de la lettre « Kaph » qu'on retrouve sur la onzième lame du Tarot en la présentant comme la lettre médiane de l'alphabet hébraïque ; ce qui est évidement impossible avec un nombre pair (22).

Cette fois-ci nous ignorons la lettre qu'il faudrait retrancher pour arriver à un tel résultat comme nous l'avons fait pour les vingt-cinq lettres de l'alphabet latin en identifiant le « Vav » et les « Waw » des alphabets sémitiques.

Et c'est bien sûr le Vendredi qu'il faut identifier Vénus avec Joseph tandis que le jour de Mercure est celui que le Sheykh al-Akbar identifie au fils de la Vierge – 'Isâ ibn Maryam – sur le pôle de la Lumière muḥammadienne – « an-Nûr ».

Mais nous avons vu que Yûsuf qui représente les douze à la onzième place avec la lettre « Lâm » comme Idrîs représente les sept après Adam avec la lettre « Zây » occupe en vérité deux places dont celle de la nuit du Mardi.

Si Joseph occupe bien la place de précurseur que lui accorde Ruchet, il semble que ce soit plutôt celle de David qu'il préfigure tandis qu'Uzayr – Esdras – préfigure celle du Christ et Sulaymân, celle de Yusûf.

Mercredi reste au centre de la Semaine dont le septénaire est évidemment hermétique là où Idrîs occupe à la fois le jour dominical préfiguré par Ya'qûb et la nuit du Jeudi qui préfigure celui de Moïse.

Moïse est donc bien mit en rapport avec le jour de Jupiter dont le Carré magique (4²) est configuré par les onze occurrences de sa sommes constantes (34) du fait de son enceinte centrale avec quatre colonnes, quatre lignes et deux diagonales .

La place monarchique qu'occupe Joseph parmi ses frères au onzième rang laisse en dehors de la décade qu'il récapitule celle de Benjamin – véritable détenteur du Graal et de la coupe qui le représente au Yémen.

Cf. Georges Ruchet – Considérations ésotériques sur les douze fils de Jacob – Joseph et l'Homme transcendant (1992)

« ... l'avant dernier-né de Jacob fut [ ... ] identifié à l'aspect bénéfique du Serpent ; ...

« ... or comme l'a [ ... ] montré dans [ le Bestiaire du Christ ] le grand archéologue et symboliste chrétien Louis Charbonneau-Lassay, [ ... ] le Serpent est parfois un emblème ou un symbole du Christ [ dans l'iconographie chrétienne. ]

« De plus chez les Gnostiques dits « Ophites » qui ne différaient guère en réalité des [ ... ] « Séthiens », le Serpent – « Ophis » [ en grec ] – était le symbole même du « Logos », c'est-à-dire du « Verbe » et de la « Sophia » – la Sagesse [ en grec ] ...

« ... et donc le symbole par excellence de l'Homme universel. »

Cf. Georges Ruchet – Considérations ésotériques sur les douze fils de Jacob – Joseph et et le Christ (1992)

On élargira la constellation du plérôme sidéral à l'ensemble de ses étoiles que les sceaux et les bodhisattvas ont manifesté pendant le Kali yuga pour chacune de ses cohortes.

   

    

mercredi 24 juillet 2024

La Monarchie universelle

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-huitième jour qui succède à la nuit
au quatrième mois de la décade :

Les arcanes majeurs

CHRISTIAN

FALCONNIER

WIRTH

ENEL

I

le Mage

le Mage

le Bateleur

le Bateleur

II

la porte du Sanctuaire occulte

le Sanctuaire

la Papesse

la Papesse

III

Isis-Uranie

la Nature

l'Impératrice

l'Impératrice

IV

la Pierre cubique

le Vainqueur

l'Empereur

l'Empereur

V

le Maître des arcanes

l'Hiérophante

le Pape

le Pape

VI

les deux Routes

l’Épreuve

l'Amoureux

l'Amoureux

VII

le Char d'Osiris

le Triomphe

le Chariot

le Chariot

VIII

la Balance et le Glaive

la Justice

la Justice

la Justice

IX

la Lampe voilée

le Sage

l'Ermite

l'Ermite

X

le Sphinx

le Sphinx

la Roue de Fortune

la Roue de Fortune

XI

le Lion muselé

la Force

la Force

la Force

XII

le Sacrifice

le Sacrifice

le Pendu

le Pendu

XIII

le Squelette faucheur

la Mort

[ « M » ]

la Mort

XIV

les deux Urnes

le Soleil

la Tempérance

la Tempérance

XV

Typhon

le Typhon

le Diable

le Diable

XVI

la Tour décapitée

la Pyramide

la Maison Dieu

la Tour foudroyée

XVII

l’Étoile des Mages

l’Étoile

les Étoiles

l'Étoile rutilante

XVIII

le Crépuscule

l'Amour

la Lune

la Lune

XIX

la Lumière resplendissante

le Réveil

le Soleil

le Soleil

XX

le Réveil des morts

la Couronne

le Jugement

le Jugement

XXI

la Couronne des Mages

l'Athée

le Monde

le Fou

[ XXII ]

le Crocodile

la Nuit

le Fou

le Monde

1870

1896

1927

1930

[ Le Mat ]

1400 – 2030

Introduites en Italie à la fin du XIVe siècle et diffusées depuis Marseille au début du siècle suivant, les lames du Tarot ont la valeur d'une cohorte semblable aux temps que l'apocalypse accorde à chacun de ses deux témoins – « 21 x 30 = 630 ».

Le Tarot de Marseille qui est celui des Bohémiens n'a pas la silhouette égyptienne que lui donne l'occultisme à la fin du XIXe siècle et Wirth au début du siècle suivant lui rend son aspect initial en s'inspirant des imagiers du moyen-âge.

Reprenant le nom des cartes et la lacune de l'arcane XIII, Wirth rebaptise le Mat et donne aux lames la lettre hébraïque que leur attribuent ses prédécesseurs. Le Fou succède ainsi au Monde malgré sa lettre – « Shin » – dans la suite des nombres.

Mais l’arcane du Fou n'a pas de nombre et sa place est celle que Christian et Falconnier donnent au Crocodile et à l'Athée après la Couronne des Mages. Enel lui rend celle de sa lettre que l'Athée de Falconnier place avant la Nuit.

Le Crocodile de Christian et la Nuit de Falconnier n'assument pas la valeur des lettres qu'ils leurs accordent et qui leur donnent leurs places originelles – celle du « Sichen » (300) et celle du « Tsade » (90).

La place originelle du Crocodile est celle qui précède la Couronne des Mages comme le « Sichen » (300) précède le « Thou » (400) et la place originelle de la Nuit (22) est celle de la Lune ou du Crépuscule (18) avec le « Tsade » (90).

Wirth donne un indice complémentaire qui suggère une continuité dans la simultanéité des lames à la fin du jeu puisque l'arcane du Jugement ne porte pas la lettre qu'assume le Réveil des morts à l'arcane XX – celle du « Resh » (200).

Cette continuité du « Shin » (300) par rapport au « Resh » (200) dans sa simultanéité avec le « Tav » (400) est aussi celle des devises pontificales « 111 » et « 113 » par rapport à celle qui la suit et qui la précède (112) dans la Prophétie des papes.

Falconnier utilise un procédé comparable en déplaçant la Nuit et le Tsade (90) à la fin du jeu (+ 4) comme le Noble Coran déplace sa dernière sourate (110) – celle du Secours – au début « Kawthar » (108) contenant les six dernières (109 < 114).

La Prophétie des papes procède de la même manière quand elle désigne avec les luminaires les deux papes (109) et (110) dont les deux noms reprennent ceux qui les précèdent avant ceux qui se suivent et se précèdent (111) et (112) puis (113).

Le Tau du Monde quand il est le « T » de l'Athée suit le « Shin » (300) du Fou qui est celui de la Couronne des Mages quand il le précède compte tenu d'un déplacement dans la valeur des lettres grecques à partir du « Tsade » (90).

On peut voir les prémices et l'efflorescence de ce déplacement vers la valeur des lettres hébraïques avec le renoncement à la Tiare de 1978 et celle du Siège pontifical de 2013 qui semble désormais sans remède.

Jean

Paul

Jean-Paul I

Benoît

François

Jean-Paul II

Pierre

107

108

109

111

112

110

113

la Maison Dieu

les Étoiles

la Lune

le Jugement

le Monde

le Soleil

le Fou

XVI

XVII

XVIII

XX

XXI

XIX

[ XXII ]

Ayin

Pe

Tsade

[ Resh ]

Tav

Qof

Shin

70

80

90

200

400

100

300

al-Kawthar

al-Kâfirûn

an-Naṣr

al-Ikhlâṣ

al-Falaq

al-Masad

an-Nâs

108

109

110

112

113

111

114

« On sait que dans les traditions hermétiques et kabbalistiques, le nombre onze est la synthèse du « microcosme » et du « macrocosme » représentés respectivement par les nombres « 5 » et « 6 » qui correspondent à l'homme individuel et à l'Homme universel ...

« ... et qui correspondent également à l'étoile du microcosme ou « pentagramme» [ l'étoile de David ] et à l'étoile du macrocosme ou « hexagramme » lequel n'est autre que le « Sceau de Salomon ».

« Et l'on pourrait donc véritablement dire [ ... ] que Joseph est la synthèse de l'homme individuel [ ... ] et de l'Homme universel [ ... ] de même qu'il est la synthèse de l'hexagramme et du pentagramme. »

Cf. Georges Ruchet – Considérations ésotériques sur les douze fils de Jacob – Joseph et l'Homme véritable – Joseph et le nombre « 11 » (1992)

C'est Joseph qui réalise la synthèse de la Monarchie universelle à travers le sacrifice de la Mort initiatique représentée par la treizième lettre.

   

    

dimanche 21 juillet 2024

Le viatique du Brahman

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-septième jour qui succède à la nuit
au quatrième mois de la décade :

Erreurs relatives à la doctrine des cycles cosmiques

1° durée du Manvantara : 4.320.000 ans

2° durée du Kalpa : 60.480.000 ans = 14 x 4.320.000 ans

3° durée de l'année de Brahmâ : 21.772.800.000 ans = 360 x 60.480.000 ans

4° durée du Para ou Vie de Brahmâ = cent années de Brahmâ

Données sanskrites placées sous la discipline de l'arcane

René Guénon retient le nombre « 4.320 » comme leur dénominateur commun

- « 1.000 » n'est qu'un ordre de grandeur

- « 14 » et « 360 » sont des coefficients

- « 100 » est la Vie de Brahmâ dans la myriade du Vivant

- « 10.000 » est la Myriade du Vivant

Gaston Georgel en tire trois conclusions :

1° la durée de la Grande Année Cosmique : 3 x 4.320 ans = 12.960 ans

2° la durée du Manvantara : 5 x 12.960 ans = 64.800 ans

3° la durée du Kalpa : 14 x 64.800 ans = 907.200 ans

- La Grande Année Cosmique et le Manvantara désignent la même réalité cyclique

- Le nombre du Manvantara est de 25.920 ans

- Le coefficient du dénominateur est « 6 » pour le Manvantara

- Le nombre du Kalpa est de 64.800 unités quelque soit l'ordre de grandeur

- Le dénominateur du Manvantara est comme les six jours de la Semaine

- L'ordre de grandeur des jours de la Semaine est comme mille ans

- Chaque jour apparaît dans ses phases nocturne et diurne avec le même coefficient

- Le nombre des phases est « 14 » pour chaque jour de l'année de Brahmâ

- Le nombre des jours est « 360 » pour l'année de Brahmâ

- Chaque jour de l'année de Brahmâ est comme la Semaine avec le jour du Sabbat

Division ternaire du Manvantara

Georgel propose les divisions ternaires du Manvantara qu'il qualifie de « cycles polaires » en appliquant également leur principe à l'âge de Fer – le Kali yuga.

Ce principe ne s'applique qu'aux trois saisons du Dvapara yuga – l'âge d'Airain – et sur des parts en partie inégales : « 16 + 18 + 18 » pour cinquante-deux semaines.

Mais on le retrouve dans la conception des anneaux de pouvoir pour les miroirs magiques qui reprennent des temps apocalyptiques semblables aux années de Brahmâ.

Ces anneaux sont animés par des esprits prophétiques – celui d'Hénoch et celui d’Élie – qui subdivisent un cycle de 360 ans en trois périodes de cent vingt ans.

Georgel confond le Manvantara avec la matrice arithmétique du Kalpa :

1° trois fois 800 ans = 2.400 ans

2° trois fois 2.400 ans = 7.200 ans

3° trois fois 7.200 ans = 21.600 ans

4° trois fois 21.600 ans = 64.800 ans

Et pour le Kali yuga :

1° trois fois 720 ans = 2.160 ans

2° trois fois 2.160 ans = 6.480 ans

La durée de 720 ans s'étend sur l'enchaînement des anneaux de pouvoir avec le reflet de leurs miroirs (2 x 360) et celle de 2.160 ans correspond aux ères zodiacales théorisées par Paul le Cour (25.920 / 12).

La matrice arithmétique du Kalpa est organisée par la quadrature du cycle de la décade à partir d'un Mahayuga (4/10) qui correspond à la Grande Année Cosmique du Manvantara.

Le Kali yuga de Georgel aboutit arbitrairement sur ces prémices à la fin de l'année 2030 avec l'eschatologie orientale qui s'achève en mars 2031 un an avant son terme occidental.

Division quaternaire du Manvantara

Georgel envisage ensuite les divisions quaternaires du Manvantara :

1° Premier âge ou âge d'Or : [ âge du Quatre ] x 6.480 = 25.920 ans

2° Deuxième âge ou âge d'Argent : [ âge du Trois ] x 6.480 = 19.440 ans

3° Troisième âge ou âge d'Airain : [ âge du Deux ] x 6.480 = 12.960 ans

4° Quatrième âge ou âge de Fer : [ âge du Un ] x 6.480 = 6.480 ans

Durée totale des quatre âges : « 10 x 6.480 » = 64.800 ans

Ces nombres correspondent aux unités du Kalpa dont les coefficients sont aussi ceux d'un Manvantara de 25.920 ans : « 10.368 + 7.776 + 5.184 + 2.592 » = « 10 x 2.592 ».

Georgel met en rapport ces âges avec les saisons qui interviennent dans la remonté des âges pendant l'âge de Fer puisque c'est le Kali yuga qui est doté de quatre saisons :

1° âge d'Or : le Printemps qui correspond à la jeunesse (Premier âge) = 40 ans

2° âge d'Argent : l'Été qui correspond à la maturité (Deuxième âge) = 30 ans

3° âge d'Airain : l'Automne qui correspond à la vieillesse (Troisième âge) = 20 ans

4° âge de Fer : l'Hiver qui correspond à l'enfance = 10 ans

Guénon qui ne fait pas apparaître ces correspondances dans sa lettre du 29 décembre 1937 commence par l'hiver qui correspond à l'enfance.

Georgel établit les âges de la vie en commençant par la vieillesse sur une durée de cent vingt ans qu'il déduit d'un coefficient de « 540 » : « 540 x 120 » = « 64.800 ».

C'est par la jeunesse que commence la descente des âges et sur un total de cent ans que s'accomplit la vie du brahmâ.

Ce qui donne à l'enfance le nombre de la décade (10) et à l'adolescence ceux qui la constitue (4) en les regroupant dans dix-huit classes d'âges de cinq ans (90).

Cf. Gaston Georgel – Les quatre âges de l'humanité (1976)

Dans le chapitre qu'elle consacre à la Table d'Hermès et au nombre « 13 », Colette de Callataÿ se livre à une opération sur le nombre des vers de la Divine Comédie de Dante qui le réduise à ce résultat : « 14.233 » = « 1 + 4 + 2 + 3 + 3 » = « 13 ».

Ici aussi comme pour les treize variantes des différentes longueurs de chants qu'on retrouve dans les trois cantiques, ce nombre pourrait est le symbole du « Cento » dans son ensemble mais s'accorde mal avec l'une de ses deux demeures.

Colette de Callataÿ lui attribue la demeure paradisiaque à laquelle nous attribuons le nombre « 33 » qu'elle attribue à la demeure infernale à laquelle nous attribuons le nombre « 14 » ignorant le Purgatoire qui les distribue des deux côtés autour du nombre « 2 ».

C'est donc « 1 + 4 » et « 3 + 3 » qu'il faut additionner dans un décompte où « 11 » est le total du « 5 » et du « 6 » qui rappellent d'emblée la présence pour la tradition romaine de Jules et d'Auguste en Juillet et en Août dans nomenclature des mois grégoriens.

Le cinquième et le sixième mois de l'année sont ceux qui s'invitent au centre de la Prophétie des papes sur le seul nom du pape Sixte Quint qui les inverse dans l'expression du nombre « 65 » qui réuni le « 6 » et le « 5 ».

Ce nombre est alors au centre de deux ensembles de devises pontificales caractérisées par les nombres « 72 » et « 40 » pour un total de « 112 » qui ne prend pas en compte leur centre (1) comme nous ignorons ici celui du Purgatoire (2).

Le second nombre – « 40 » – rappelle cependant la valeur de la lettre « M » qui manifeste la valeur Médiane des vingt-cinq lettres de l'alphabet latin tandis que l'ensemble des « 112 » devises en laisse deux à la fin reconnues comme celle du nombre « 113 ».

Ce nombre qu'on retrouve dans toutes sortes d'allusions est celle de la dernière devise que la prophétie attribue à Pierre le romain – le pape émérite – et au Juge terrible qui intervient après les tribulations qui caractérise son pontificat.

On peut donc comprendre que le fléau de la balance du Jugement que Colette de Callataÿ identifie au Purgatoire et au nombre « 42 » caractérise ici les quarante devises pontificales qui commence avec le pontificat de Sixte Quint jusqu'à celui de l'antipape François.

La demeure paradisiaque est alors au-delà de ce dernier pontificat avec celui du pape émérite – Benoît XVI – et avec le nombre « 33 » qui caractérise pour nous une présence dionysiaque du Christ dont il reste à jamais le dernier vicaire.

En-deçà de cette présence théorisée par la Divine Comédie et la Prophétie des papes, celle de Jules et d'Auguste dans le calendrier grégoriens rappelle la modification du Janus qui passe de « 50 » à « 60 » jours avec le calendrier Julien.

Relevons également que les nombres « 5 » et « 6 » peuvent être interprétés dans le nombre « 11 » comme la décade et son unité dans laquelle Colette de Callataÿ aurait pu pressentir la triade du Trismégiste caractérisée par le nombre « 13 ».

La présence des luminaires à la fin de la Prophétie des papes pour les devises pontificales « 109 » et « 110 » – celles des deux Jean-Paul – a poussé certains exégètes à imaginer un zodiaque au-delà de la centaine du « Cento » et des « Centuries ».

Ce qui n'est guère praticable puisque ni la Lune ni le Soleil ne font partie du zodiaque quelque soit par ailleurs le nombre des maisons zodiacales – « 12 » ou « 13 » – attire néanmoins l'attention sur le viatique du Brahman (100).