jeudi 4 juillet 2024

La voie fluviale

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Retour vers les demeures du Sabbat

Pour la demeure de la trente-septième semaine sidérale
qui vient avec le Sabbat :

La maqâm marial de Salomé comme accès au maqâm solaire d'Amon-Râ est celui du martyre de Jacques et de Priscillien – l'hérétique et le saint.

Martyre de Jacques le Majeur à Jérusalem en 44

Martyre de Jacques le Juste à Jérusalem en 62

Condamnation de l'ascétisme par le concile de Saragosse en 380

Convocation à Trêves de Martin de Tours et d'Ambroise de Milan

Les sept martyrs de Trêves décapités en 385

La voie fluviale des reliques et des déportations

la Moselle ► le Rhin ► la Manche ►

Déportation d'Instance et de Tibérien aux îles Cassitérides des Scilly

Lapidation d'Urbica à Bordeaux et Conversion d'Augustin à Milan

► la Gironde depuis la Mer Cantabrique ►

Latronianus d'Aquitaine

Débarquement à Bordeaux

Euchrotia de Delphidius

► le Rio Ulla depuis l'Atlantique ►

Asarivus

Libredon sur le mont Pedroso

en Galice

dans le diocèse d'Iria Fluvia

Priscillien

Aurélius

► le Baetis depuis Gadès [ = ] le Guadalquivir depuis Cadix ►

Félicissimus

Débarquement à Séville

Arménius

Condamnation du culte de Priscillien par le concile de Tolède en 400

Invention des reliques de Saint Jacques à Compostelle en 829

le Rio Tinto et le Sarela courent à Santiago

« [ ... ] c'est par [ la ] mer que sont arrivés les éléments celtiques. Un des noms anciens de Compostelle [ avant le milieu du Xe siècle ] « Liberum Donum » [ ... ] ne viendrait pas du latin, mais [ de ce fond ] celtique [ ... ] comme d'autres toponymes [ ... ].

« À ce foyer de culture celtique feraient allusion les récits médiévaux qui parlent d'une très grande idole [ ... ] qu'il y avait à l'endroit où fut enterré l'Apôtre [ Jacques donc Priscillien ].

« Au cap Finistère [ ... ] en face de la Mer des morts des légendes celtiques se trouvait un des trois autels du Soleil où s'offrait [ son ] dernier sacrifice à son coucher. »

[ Et celui de la « grande idole » celtique ou de la « grande relique » pour la Sanch catalane interprétée comme celle du Christ ou du Babaos – la Dabba / le Doudou / la Bête de l'Apocalypse / la Baleine de Jonas / etc. ]

« C'est à cette époque [ au quatrième siècle de l'ère chrétienne ] que l'extrémité du monde a dû passer de Gadès au cap « Finisterræ » symbolisé par un autel païen. »

Cf. Jacques Chocheyras – Saint Jacques à Compostelle – Routes maritimes des premiers siècles et christianisation de l'Occident – Les agents de la christianisation et ses foyers – Les lignes impériales de l'empire chrétien en méditerranée (1985)

« Malter prétend [ ... ] que [ les doctrines de Priscillien ] se prolongèrent jusqu'aux Arabes sous les auspices d'une société secrète ».

[ Le cimetière de Séville est incontestablement lié à la Vision inaugurale devant l'Assemblée des prophètes du Sheykh al-Akbar à partir de laquelle il passe de la Voie chrétienne à la Voie muḥammadienne. ]

Cf. Jacques Chocheyras citant Bartolomé Bennassar (1970) – Saint Jacques à Compostelle – Des conquêtes de Justinien aux conquêtes arabes – La persistance du culte de Priscillien dans la tradition populaire (1985)

« Mais ici [ sur le mont Pedroso ] intervient une autre tradition qui s'appuie [ ... ] sur l'antique croyance qui donne un sens à la Voie lactée, laquelle va bientôt devenir le chemin de Saint Jacques.

« Et cela par le jeu d'une étymologie dite populaire qui fait de Compostelle le « Campus stellæ » – le Champ de l'étoile. »

Cf. Jacques Chocheyras – Saint Jacques à Compostelle – La reconquête – Le triomphe de Saint Jacques (1985)

« C'est au mois de janvier qu'il fait le plus frais en Égypte ; la terre demandant moins de bras, c'est aussi la meilleure période pour entreprendre de grande construction.

« Justement, dans une carrière une inscription datée de janvier 924 avant Jésus-Christ et sans doute exécutée sur les ordres des industrieux chefs de travaux du pharaon Chéchanq que la Bible appelle Sheshonq signale que :

« Sa Majesté a donné ordre que soit édifiée une double porte d'une hauteur d'innombrables coudées pour la cour des fêtes du temple de son père Amon-Râ [ Abba Râ'm ] – le Père des dieux – laquelle cour sera entourée d'un péristyle. »

« L'énorme colonnade commandée par Chéchanq se dresse encore dans la première cour du temple de Karnak même si la double porte de bois et de bronze a disparut depuis longtemps.

« Quant aux textes qui racontent les campagnes militaires de Chéchanq dans les territoires du Nord, ils sont bien là gravé dans la pierre.

« Depuis le règne de Ramsès III quelques siècle auparavant, il n'y avait pas eu de grands programmes de construction. Chéchanq renouait avec la tradition des pharaons bâtisseurs et aussi avec celle d'entraîner l'armée égyptienne hors des frontières de l'Empire. [ ... ]

« Selon le texte sacré, c'est lui qui accueillit en Égypte Jéroboam, l'un des plus belliqueux successeurs de Salomon.

« On aurait pu espérer trouver dans les inscription de Karnak quelques échos des épisodes bibliques mais elles ne contiennent aucune référence spécifique à l'histoire d'Israël et il n'y est fait mention ni de Jéroboam ni d'aucun autre roi étranger. »

« La pierre noire d'une petite stèle assyrienne a conservé le souvenir des temps forts de cette période : on y voit des scènes aussi variées que pittoresques – remises de tributs, inscriptions célébrant les victoires ; ...

« ... on y [ remarquerait ] même Jéhu, le successeur d'Achab se prosternant devant le roi d'un pays qui n'en finirait jamais de hanter la mémoire et le destin du peuple d'Israël.

« Sur l'inscription de la stèle, le roi assyrien s'adresse à ses dieux : « J'ai avancé ... jusqu'à un promontoire en bord de mer [ sans doute le Carmel ] et j'y ai fait placer une effigie de ma royal personne.

« Et c'est alors que j'ai reçu les tributs des villes de Tyr et de Sidon et de Jéhu fils d'Omri. »

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – Des Chroniques et des Rois – Les royaumes (2006)

Si « les annales des campagnes de l'Assyrie » ne font pas « surgir la nation biblique d'Israël sur la scène de l'histoire de l'Antiquité » elles situe en 722 la campagne de Sargon II et une déportation de population vers l'Est.

Ces déportés que Romer qualifie d'Israélites en les identifiants à la Samarie deviennent « les dix tributs perdues » d'Israël :

« Désormais, seuls Juda et son petit allié [ yéménite ] restaient sur le territoire du royaume de Juda ». Il est bien sûr question de la tribu de « Benjamin » tandis que « la domination assyrienne » s'étend jusqu'à la Jérusalem réinventée.

   

    

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