La strate mycénienne

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du quinzième jour qui succède à la nuit
au premier mois de la décade :

●

Ce que dit Elsa à Louis dans son Cantique en 1942

●

Esclarmonde dans le légendaire pyrénéen, c'est la petite dame blanche – synthèse de l'antique déesse des sources et d'un personnage historique de Foix brûlée vive sur le bûché de Montségur en 1244. Et c'est l'Immaculée Conception de 1858.

Cf. Jean Markale – Montségur et l'énigme cathare – Montségur et le Graal (1986)

●

Dans son Cantique, Elsa invite Louis au trobar clus de l'huis.

●

Laure pour Pétrarque est une représentation de ce que fut l'été :

« Paix » & « Concorde »

●

« 21 x 12 » = « 252 » = « 7 x 36 »

●

« À la base même du tertre [ de Tell el-Hesi ] à l'endroit où le sol vierge indiquait le niveau le plus ancien du site, [ l'archéologue Flinders ] Petrie avait trouvé [ en 1889 ] des poteries d'un genre qu'il n'avait jamais vu auparavant et qu'il appela « Amorrite », ...

« ... utilisant un nom que la Bible donne aux habitants du pays de Canaan dont il est dit dans le livre de la Genèse qu'ils avaient conclus un traité avec le patriarche Abraham.

« Petrie data cette poterie comme antérieure à deux mille ans avant Jésus-Christ car il avait trouvé dans la strate juste au-dessus quelques rares fragments de poteries mycéniennes d'un style déjà rencontré dans ses fouilles en Égypte.

« Beaucoup plus haut – bien au-dessus de ces couches – d'autres [ strates ] avaient livré des pans de villes qui tous contenaient des poteries inclassables, impossibles à dater.

« Mais en remontant encore [ dans la superposition des couches ] certaines veines retenaient des fragments parfaitement reconnaissables comme appartenant au cinquième siècle avant Jésus-Christ.

« On décida donc de classer sous cette date (500) toute la poterie qui se trouvait dans ces strates – poterie locale comme poterie étrangère – ...

« ... tandis que les strates inférieures qui gardaient une bonne partie de leur mystère et que l'on avait attribuées à une période « allant de 2000 à 500 avant Jésus-Christ » se virent octroyer l'étiquette « juive ».

« Petrie avait conclu que ces veines remontaient aux origines du peuplement juif et conjecturait que tout au fond on pourrait bien trouver des vestiges du royaume fondé par David, enrichi par Salomon et finalement vaincu par les invasions des Babyloniens.

« En somme, les profondeurs du sous-sol de Tell el-Hasi cachaient les ruines du monde que décrivent les livres des Roi et des Chroniques.

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – Des Chroniques et des Rois – Dieu arraché aux sables (2006)

Tout est en effet une question d'étiquetage mais contre toute attente la strate secondaire qui précède l'époque juive est d'origine mycénienne dont la culture issue des peuples de la Mer est daté de la fin du treizième siècle avant l'ère chrétienne.