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Retour vers la demeure des haltes
Pour la demeure du treizième
jour qui succède à la nuit
au troisième mois de la décade :
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« Les passages de l'Ancien Testament qui racontent les combats entre Israélite et Philistins offrent encore d'autres ressemblances [ que celle de David et Goliath ] avec les épopées de la mythologie grecque.
« Le personnage de Samson par exemple semble être le pendant exact donné par la Bible au [ demi ] Dieu Hercule : tous deux sont d'un courage physique hors du commun et pour tout deux leur chute sera causée par les femmes.
« La vie de Samson et celle du [ héros ] grec sont semé de passages en symétrie parfois exprimée dans la récurrence de nombres : ...
« ... Samson tue trente hommes à son festin de noce, il lâche trois cent renards dans les champs des Philistins et pour le retenir prisonnier, il faut trois mille Judéens.
« Le nom même de Samson a pour racine « shemish » qui signifie « soleil » et en mettant le feu aux champs de blé des Philistins, Samson accomplit un geste qui prend tout son sens dans un pays où l'été est une fournaise. »
Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – Des Chroniques et des Rois – David, Goliath et Samson (2006) :
« ... les auteurs des livres de Samuel ont composé leurs ouvrages selon les codes narratifs de la mythologie pour mieux faire passer leur propre message ... »
Les douze travaux d'Hercule comme les douze tribus d'Israël reprennent le même symbole cyclique et zodiacal qui les organise autours de l'oasis d'Amon à travers la pérégrination solaire d'Héraclès qui est celle du patriarche Abraham – « Abba Râ'm ».
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En écartant des 14.233 vers de la Divine Comédie de Dante toute référence à la tradition biblique que Colette de Callataÿ identifie au nombre « 42 », nous écartons aussi de ce décompte l'Unité « principielle » ou « primordiale » que nous identifions au « Cento ».
Le « Cento » dantesque fait référence au cent chants des trois cantiques où Colette de Callataÿ identifie la tradition biblique au Purgatoire qui sert de fléau entre les deux plateaux de la balance du Jugement où se trouvent le Paradis et l'Enfer.
La décade des « Centuries » chez Nostradamus nous indique que c'est bien le nombre « 14 » qu'il faut retenir ici pour la demeure infernale que Colette de Callataÿ identifie très justement à la tradition pythagorique mais en l'identifiant au nombre « 33 ».
La demeure paradisiaque que nous identifions à ce nombre est alors identifiée au nombre « 13 » et à la tradition hermétique que nous identifions avec le Christ à la tradition dionysiaque – Virgile servant de guide à Dante dans la demeure pythagorique.
C'est donc le nombre « 2 » qui sert ici de fléau entre les nombres « 14 » et « 33 » mais aussi la lettre « M » dont la valeur médiane est « 40 » contrairement à ce que théorise Colette de Callataÿ qui la rétrograde en douzième position en ôtant la lettre « J ».
Notons à ce propos que la lettre « J » est une variante de la lettre « G » mais pas de la lettre « I » comme l'indique Colette de Callataÿ qui les confond puisqu'il s'agit plutôt de la voyelle de la lettre grec – « Y » – qui précède le « Z ».
Le Purgatoire n'est donc pas vraiment une demeure mais un espace intermédiaire entre deux demeures où la lettre « M » se retrouve au centre d'un ensemble de vingt-cinq lettres dont les valeurs s'élèvent par ennéades entre « 1 » et « 700 ».
La lettre « M » apparaît alors comme la treizième lettre dont le nombre peut en effet servir de symbole au Purgatoire comme Colette de Callataÿ l'envisage pour la demeure paradisiaque sous les auspices de la tradition hermétique.
Le nombre « 42 » qui pourrait s'entendre comme une combinaison de ces deux symboles – le « 40 » et le « 2 » – fait alors triple emplois avec le « 13 » que Colette de Callataÿ obtient par la mesure des chants qui varient sur treize nombres de vers.
Pour la tradition néotestamentaire, le nombre « 42 » résulte d'abord des trois séries de quatorze générations qui fondent la généalogie du Christ à la suite de David et d'Abraham en passant par la déportation à Babylone – « 3 x 14 = 42 ».
Ce qui laisse entendre que c'est bien du nombre « 14 » dont il est question dans ce genre de pérégrination à chaque étape de cette généalogie matthéenne qui engage ici la filiation romaine que Dante entretien symboliquement avec Virgile.
Ensuite, le nombre « 42 » sert de coefficient à un certain nombre de jours – trente par mois – qu'il multiplie comme autant d'années pour le produit qu'elles consacrent aux deux témoins de l'Apocalypse qui s'y succèdent – « 2 x 630 = 1.260 ».
Ce n'est donc pas la tradition biblique qui irrigue la Divine Comédie de Dante au milieu du Gué comme le laisse entendre Colette de Callataÿ mais la tradition pythagorique qui irrigue la tradition néotestamentaire dès les premières pages du Nouveau Testament.
Par traditions pythagorique et dionysiaque telles que nous les évoquons pour les demeures de l'Enfer et du Paradis sous les nombres « 14 » et « 33 », nous entendons des variables de la tradition hermétique – celle d'Hénoch ou d'Idrîs.
Car c'est sous ces noms qu’apparaissent à chaque étape les mesures du temps qui président aux triades du Trismégiste. Ces triades engagent à travers leurs cohortes les réalisations prophétiques et initiatiques des perfections du corps, de l'âme et de l'esprit.
La tunique du Lion recouvre la figure de l'Ange.
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