dimanche 14 juillet 2024

Le nombril du monde

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du huitième jour qui succède à la nuit
au deuxième mois de la décade :

« [ ... ] les statues [ ne sont ] pas la projection de la carte du ciel [ c'est une représentation tellurique ]. »

« Tous les MOAÏ du RANO-RARAKU [ le troisième volcan sortit au temps de la première race ] sont sacrés et regardent une partie du monde dont chacun tient le pouvoir et la responsabilité, [ ... ]

« [ ... ] c'est pour cela que cette terre fut appelée [ TE PITO NO TE HENUA ] le « Nombril du Monde ».

[ « [ ... ] La tradition dit que chaque statue regarde une partie du monde dont elle détient la responsabilité [ mais le plan des directions des regards des statues levées de la falaise du RANO-RARAKU tracé par Mazière laisse vide le Quart Nord-Est. ] » ]

« Tous les MOAÏ qui regardent le Sud [ vers la Terre de Feu ] sont différents. Ils gardent les forces des vents de l’Antarctique et transmettent tous leurs pouvoirs à une énorme pierre volcanique [ représentée par leurs coiffes ] [ ... ]

« [ ... ] qui limite le triangle des îles du Pacifique » [ Nord-Ouest – Sud-Ouest – Sud-Est pour le Triangle polynésien : « HAWAÏRAPA-NUI – Nouvelle-Zélande » ]

Cf. Francis et Tila Mazière [ citant le vieux Veriveri ] – Des yeux regardent les étoiles – Les sculpteurs de Dieu (1965)

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« Il a dans les symboles une terrible forces d'activation de la vie que les hommes de l'île RAPA-NUI n'ont pu oublier [ ... ] :

« 1° D'après les indigènes, certaines œuvres gardées [ secrètes ] dans les grottes ne sont pas l’œuvre de leurs ancêtres, c'est à dire des Polynésiens. »

« 2° Ces objets demeurent pour ceux-ci un obstacle et une angoisse que la religion catholique n'a pus exorciser [ ... ] »

« 3° Toute la sculpture est anthropomorphe. Cette osmose entre l'homme et les animaux primordiaux laisse entrevoir une connaissance originelle, qui n'est pas Polynésienne. »

[ Le voyage fabuleux du roi ANUA-MOTUA avant son retour de Polynésie orientale passe au Sud-Est pour venir d'AVAHIKI par la Terre de Feu.

Dont on théorise le second triangle : « RAPA-NUI – Terre de Feu – AVAHIKI » identifié au YUKATAN ]

Cf. Francis et Tila Mazière – Des yeux regardent les étoiles – Le testament du Silence [ et ] Le fabuleux voyage du roi ANUA-MOTUA (1965)

« Six ans après son expédition à Tell el-Hesi, Flinders Petrie vint [ à la fin du XIXe siècle ] à Thèbes [ en Égypte ] pratiquer des fouilles. [ ... ]

« [ On y mit à jour ] une statue du roi qui avait fait construire l'un des temples, première image connue du pharaon Méneptah, [ le ] fils de Ramsès II qu'on disait à l'époque de Pétrie être le pharaon de l'Exode.

[ Jürgen Spanuth en fit celui qui combat les peuples de la Mer après la ruine de l’Atlantide au large de l'embouchure de l'Eider dans la mer du Nord. ]

« Puis, l'équipe de l'archéologue tomba sur un énorme bloc de granit gris de forme rectangulaire dont l'envers se détachait au milieu des décombres ... : c'était une stèle [ ... ] couverte de fines lignes d’hiéroglyphes. » [ ... ]

« ... sur la stèle, la référence à Israël [ « Isirir » ] est des plus brèves. Elle intervient dans un poème qui énumère les peuples vaincus par Méneptah au cours d'une campagne militaire qui remonte au XIIIe siècle avant Jésus-Christ :

« Canaan asservi / Ascalon prisonnier / Géser pris / Jénoam anéanti / Israël est inconsolable / Il n'a plus de postérité... »

« ... dans les années 1970, un jeune étudiant qui faisait des recherches dans le temple de Karnak à Thèbes observa qu'une petite collection de textes et de documents picturaux que l'on avait toujours pris pour des œuvres votives mineures dédiées à Ramsès II ...

« ... étaient en fait à la gloire de son fils et successeur, le pharaon Méneptah. » [ ... ]

« Cet ensemble de fresques donnait sur les campagnes de Méneptah un témoignage supplémentaire qui venait confirmer que la stèle d'Israël était bien un authentique document d'histoire. [ ... ]

« Les chercheurs contemporains ont donc pu arriver à un quasi-consensus sur la période des campagnes de Méneptah en pays de Canaan et la situer aux environs de 1207 avant Jésus-Christ. »

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – Des Chroniques et des Rois – Les premiers Israélites (2006)

« Ashqelôn » – « 'šqlwn » : soit « Shaqlah » – « šql » – dans le voisinage de « Qunfudhah » ou « Thaqâlah » – « ql » – dans le même voisinage ; peut-être les deux.

« Le « qln » vocalisé « aqalân » du Coran [ ... ] est peut-être une référence à ces deux endroits dans un contexte par ailleurs obscur.

« L'Ascalon palestinien – « 'Asqalân » – pourrait être le même nom sauf qu'il commence par la fricative pharyngée prononcée « 'ayn » plutôt que par le coup de glotte de « 'šqlwn ».

Cf. Kamal Salibi – La Bible est née en Arabie – Les Philistins arabes (1986)

« En tant qu'expression signifiant « la hauteur de Dieu », le nom « ysr'l » ou « Israël » a dû être un nom géographique avant de devenir le nom d'un peuple et finalement d'un royaume d'Arabie occidentale distinct de celui de Juda.

« En réalité « yrsh'l » surtout dans les variantes de la forme inversée « 'l ysrh » – « Dieu des hauteurs » [ ou ] « élévation » – subsiste comme noms de lieux, non seulement en Asîr mais ailleurs dans le Hedjaz. »

Salibi en cite une douzaine qui est sans doute signifiante :

1. « al-Yasr » dans le district de « Muhayil »

2. « al-Yasrâ » dans la région de « Nimas »

3. « al-Yasrâ » dans la région de « Taif »

4. « Yasrah » dans les environs de « Abhâ »

5. « âl-Yasîr » dans les environs de « Tanumah »

6. « al-Yasîrah » dans la région de « Madina »

7. « Yasîr » dans la région de « La Mecque »

8. « âl-Yasîr » dans la région de « Qunfudhah »

9. « âl-Sirah » dans la région de « Abhâ »

10. « al-Saryah » dans la région de « Abhâ »

11. « abû Saryah » dans la région de « Taif »

12. « al-Sarî » dont la localisation reste indéterminée

« Le peuple d'Israël biblique – « bny ysr'l » – a dut être à l'origine une confédération de [ douze ] tribus dans les hautes terres d'Arabie occidentale. » [ ... ]

« ... parmi les douze tribus d'Israël, celle de Joseph existait selon les textes en deux branches : « Ephraïm » – « 'prym » – et « Manassé » – « mnsh ».

« De manière assez étonnante, l'actuel tribu d'Arabie occidentale de Banû Yûsuf s'appelle de fait « les deux branches » – « al-Far'ayn ».

« Le nom tribal « Ephraïm » subsiste en Arabie occidentale dans « Fîrân » – « rn » – et « Manassé » dans « Mansî » – « mns ».

Cf. Kamal Salibi – La Bible est née en Arabie – Israël et la Samarie (1986)

   

    

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