dimanche 21 juillet 2024

Le viatique du Brahman

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-septième jour qui succède à la nuit
au quatrième mois de la décade :

Erreurs relatives à la doctrine des cycles cosmiques

1° durée du Manvantara : 4.320.000 ans

2° durée du Kalpa : 60.480.000 ans = 14 x 4.320.000 ans

3° durée de l'année de Brahmâ : 21.772.800.000 ans = 360 x 60.480.000 ans

4° durée du Para ou Vie de Brahmâ = cent années de Brahmâ

Données sanskrites placées sous la discipline de l'arcane

René Guénon retient le nombre « 4.320 » comme leur dénominateur commun

- « 1.000 » n'est qu'un ordre de grandeur

- « 14 » et « 360 » sont des coefficients

- « 100 » est la Vie de Brahmâ dans la myriade du Vivant

- « 10.000 » est la Myriade du Vivant

Gaston Georgel en tire trois conclusions :

1° la durée de la Grande Année Cosmique : 3 x 4.320 ans = 12.960 ans

2° la durée du Manvantara : 5 x 12.960 ans = 64.800 ans

3° la durée du Kalpa : 14 x 64.800 ans = 907.200 ans

- La Grande Année Cosmique et le Manvantara désignent la même réalité cyclique

- Le nombre du Manvantara est de 25.920 ans

- Le coefficient du dénominateur est « 6 » pour le Manvantara

- Le nombre du Kalpa est de 64.800 unités quelque soit l'ordre de grandeur

- Le dénominateur du Manvantara est comme les six jours de la Semaine

- L'ordre de grandeur des jours de la Semaine est comme mille ans

- Chaque jour apparaît dans ses phases nocturne et diurne avec le même coefficient

- Le nombre des phases est « 14 » pour chaque jour de l'année de Brahmâ

- Le nombre des jours est « 360 » pour l'année de Brahmâ

- Chaque jour de l'année de Brahmâ est comme la Semaine avec le jour du Sabbat

Division ternaire du Manvantara

Georgel propose les divisions ternaires du Manvantara qu'il qualifie de « cycles polaires » en appliquant également leur principe à l'âge de Fer – le Kali yuga.

Ce principe ne s'applique qu'aux trois saisons du Dvapara yuga – l'âge d'Airain – et sur des parts en partie inégales : « 16 + 18 + 18 » pour cinquante-deux semaines.

Mais on le retrouve dans la conception des anneaux de pouvoir pour les miroirs magiques qui reprennent des temps apocalyptiques semblables aux années de Brahmâ.

Ces anneaux sont animés par des esprits prophétiques – celui d'Hénoch et celui d’Élie – qui subdivisent un cycle de 360 ans en trois périodes de cent vingt ans.

Georgel confond le Manvantara avec la matrice arithmétique du Kalpa :

1° trois fois 800 ans = 2.400 ans

2° trois fois 2.400 ans = 7.200 ans

3° trois fois 7.200 ans = 21.600 ans

4° trois fois 21.600 ans = 64.800 ans

Et pour le Kali yuga :

1° trois fois 720 ans = 2.160 ans

2° trois fois 2.160 ans = 6.480 ans

La durée de 720 ans s'étend sur l'enchaînement des anneaux de pouvoir avec le reflet de leurs miroirs (2 x 360) et celle de 2.160 ans correspond aux ères zodiacales théorisées par Paul le Cour (25.920 / 12).

La matrice arithmétique du Kalpa est organisée par la quadrature du cycle de la décade à partir d'un Mahayuga (4/10) qui correspond à la Grande Année Cosmique du Manvantara.

Le Kali yuga de Georgel aboutit arbitrairement sur ces prémices à la fin de l'année 2030 avec l'eschatologie orientale qui s'achève en mars 2031 un an avant son terme occidental.

Division quaternaire du Manvantara

Georgel envisage ensuite les divisions quaternaires du Manvantara :

1° Premier âge ou âge d'Or : [ âge du Quatre ] x 6.480 = 25.920 ans

2° Deuxième âge ou âge d'Argent : [ âge du Trois ] x 6.480 = 19.440 ans

3° Troisième âge ou âge d'Airain : [ âge du Deux ] x 6.480 = 12.960 ans

4° Quatrième âge ou âge de Fer : [ âge du Un ] x 6.480 = 6.480 ans

Durée totale des quatre âges : « 10 x 6.480 » = 64.800 ans

Ces nombres correspondent aux unités du Kalpa dont les coefficients sont aussi ceux d'un Manvantara de 25.920 ans : « 10.368 + 7.776 + 5.184 + 2.592 » = « 10 x 2.592 ».

Georgel met en rapport ces âges avec les saisons qui interviennent dans la remonté des âges pendant l'âge de Fer puisque c'est le Kali yuga qui est doté de quatre saisons :

1° âge d'Or : le Printemps qui correspond à la jeunesse (Premier âge) = 40 ans

2° âge d'Argent : l'Été qui correspond à la maturité (Deuxième âge) = 30 ans

3° âge d'Airain : l'Automne qui correspond à la vieillesse (Troisième âge) = 20 ans

4° âge de Fer : l'Hiver qui correspond à l'enfance = 10 ans

Guénon qui ne fait pas apparaître ces correspondances dans sa lettre du 29 décembre 1937 commence par l'hiver qui correspond à l'enfance.

Georgel établit les âges de la vie en commençant par la vieillesse sur une durée de cent vingt ans qu'il déduit d'un coefficient de « 540 » : « 540 x 120 » = « 64.800 ».

C'est par la jeunesse que commence la descente des âges et sur un total de cent ans que s'accomplit la vie du brahmâ.

Ce qui donne à l'enfance le nombre de la décade (10) et à l'adolescence ceux qui la constitue (4) en les regroupant dans dix-huit classes d'âges de cinq ans (90).

Cf. Gaston Georgel – Les quatre âges de l'humanité (1976)

Dans le chapitre qu'elle consacre à la Table d'Hermès et au nombre « 13 », Colette de Callataÿ se livre à une opération sur le nombre des vers de la Divine Comédie de Dante qui le réduise à ce résultat : « 14.233 » = « 1 + 4 + 2 + 3 + 3 » = « 13 ».

Ici aussi comme pour les treize variantes des différentes longueurs de chants qu'on retrouve dans les trois cantiques, ce nombre pourrait est le symbole du « Cento » dans son ensemble mais s'accorde mal avec l'une de ses deux demeures.

Colette de Callataÿ lui attribue la demeure paradisiaque à laquelle nous attribuons le nombre « 33 » qu'elle attribue à la demeure infernale à laquelle nous attribuons le nombre « 14 » ignorant le Purgatoire qui les distribue des deux côtés autour du nombre « 2 ».

C'est donc « 1 + 4 » et « 3 + 3 » qu'il faut additionner dans un décompte où « 11 » est le total du « 5 » et du « 6 » qui rappellent d'emblée la présence pour la tradition romaine de Jules et d'Auguste en Juillet et en Août dans nomenclature des mois grégoriens.

Le cinquième et le sixième mois de l'année sont ceux qui s'invitent au centre de la Prophétie des papes sur le seul nom du pape Sixte Quint qui les inverse dans l'expression du nombre « 65 » qui réuni le « 6 » et le « 5 ».

Ce nombre est alors au centre de deux ensembles de devises pontificales caractérisées par les nombres « 72 » et « 40 » pour un total de « 112 » qui ne prend pas en compte leur centre (1) comme nous ignorons ici celui du Purgatoire (2).

Le second nombre – « 40 » – rappelle cependant la valeur de la lettre « M » qui manifeste la valeur Médiane des vingt-cinq lettres de l'alphabet latin tandis que l'ensemble des « 112 » devises en laisse deux à la fin reconnues comme celle du nombre « 113 ».

Ce nombre qu'on retrouve dans toutes sortes d'allusions est celle de la dernière devise que la prophétie attribue à Pierre le romain – le pape émérite – et au Juge terrible qui intervient après les tribulations qui caractérise son pontificat.

On peut donc comprendre que le fléau de la balance du Jugement que Colette de Callataÿ identifie au Purgatoire et au nombre « 42 » caractérise ici les quarante devises pontificales qui commence avec le pontificat de Sixte Quint jusqu'à celui de l'antipape François.

La demeure paradisiaque est alors au-delà de ce dernier pontificat avec celui du pape émérite – Benoît XVI – et avec le nombre « 33 » qui caractérise pour nous une présence dionysiaque du Christ dont il reste à jamais le dernier vicaire.

En-deçà de cette présence théorisée par la Divine Comédie et la Prophétie des papes, celle de Jules et d'Auguste dans le calendrier grégoriens rappelle la modification du Janus qui passe de « 50 » à « 60 » jours avec le calendrier Julien.

Relevons également que les nombres « 5 » et « 6 » peuvent être interprétés dans le nombre « 11 » comme la décade et son unité dans laquelle Colette de Callataÿ aurait pu pressentir la triade du Trismégiste caractérisée par le nombre « 13 ».

La présence des luminaires à la fin de la Prophétie des papes pour les devises pontificales « 109 » et « 110 » – celles des deux Jean-Paul – a poussé certains exégètes à imaginer un zodiaque au-delà de la centaine du « Cento » et des « Centuries ».

Ce qui n'est guère praticable puisque ni la Lune ni le Soleil ne font partie du zodiaque quelque soit par ailleurs le nombre des maisons zodiacales – « 12 » ou « 13 » – attire néanmoins l'attention sur le viatique du Brahman (100).

   

   

    

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