dimanche 6 octobre 2024

L'arbre du Tawḥîd

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Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la première sphère
parmi les huit sphères célestes de la dix-huitième lettre :

« âd »

« Série de dix lettres isolées :

« Après [ la contemplation de la lumière des soixante-dix voiles qui dissimulent la face divine ] Dieu me dit :

« Soulève les voiles un à un. »

« Je soulevai la lettre « Alif » (1) et je vis le néant, ...

« ... puis je soulevai la lettre «  » (2) de l'être, ...

« ... puis la lettre « Jîm » (3) de l'existence, ...

« ... puis la lettre « Dâl » (4) de l'engagement [ envers ] Dieu, ...

« ... puis le «  » (5) du retour [ vers les créatures ],

« ... puis le « Wâw » (6) des océans cosmiques,

« ... puis le « Zây » (7) des ténèbres,

« ... puis le « â » (8) de l’assujettissement,

« ... puis le « â » (9) de l'apprentissage,

« ... puis le «  » (10) de la coupure. »

« Série de soixante lettres combinées :

« Puis je soulevais les lettres « Yâ-Alif » (11) de l'adjonction, ...

« ... puis «  » (12) de l'interdiction, ...

« ... puis « Jîm » (13) de l'excès, ...

« ... puis « Dâl » (14) de l'emportement, ...

« ... et ainsi de suite... [ mais comment faudrait-il noter les dizaines ? ]

« Après quoi suivit l'analyse [ de ces agencements ]. »

Cf. Contemplation de la lumière des voiles par le lever de l'astre du soutien [ dans ] le dévoilement de la Connaissance universelle par les lettres de l'alphabet [ pour la troisième contemplation du ] Livre des contemplations traduit par Ruspoli en 1999

Le nombre des paragraphes (107) du Livre des contemplations est celui des sourates qui précèdent le « Kawthar » du Noble Coran.

Le Sheykh al-Akbar ne donne que les dix premières lettres de l'alphabet avec les quatre combinaisons qui correspondent au nombre des contemplations (14).

Le dévoilement de la Connaissance universelle par les lettres de l'alphabet se trouve au quatorzième paragraphe :

« Le serviteur déclare :

« Lorsque j'eus fini [ de soulever les voiles ] Dieu me dit : « Qu'as-tu vu ? »

« Une chose grandiose ! » répondis-je.

« Il me dit : « Ce que je t'ai caché l'est encore plus. »

«Puis Il me dit : Par ma gloire ! Je ne t'ai rien caché ni rien montré. »

Soixante lettres combinées deux par deux restituent les binômes de la numération sexagésimale – « 10 x 6 » = « 5 x 12 » = « (10 x 12) / 2 ».

Cette numération est mis en rapport avec les six sourates du « Kawthar » et c'est aussi le nombre de lettres (60) que nous théorisons en additionnant les cursives et les hiératiques avec leurs trois voyelles et la muette – « (28 x 2) + 4 ».

Les membres de ces binômes renvoient au tronc céleste de la métaphysique – la décade – et aux branches terrestres des douze constellations que le § 67 de la douzième contemplation met en rapport avec l'arbre du « Tawḥid ».

L'arbre du « Tawḥid » dans la contemplation de la lumière de l'unicité par le lever de l'astre de la servitude s'y trouve relié à la Terre par l'inscription de la vingtième sourate du « a » (9) et du «  » (5) dans la constellation de la Petite Ourse avec l'étoile polaire :

« Les délices résident dans les nourritures, les nourritures sont dans les fruits, les fruits dans les branches, les branches se ramifient à partir du tronc de l'arbre et le tronc est unique. »

« Alif » (1) au § 26 de la contemplation de la lumière du Silence par le lever de l'astre de la privation qui est la cinquième du traité est silencieux alors que les lettres sont parlantes mais Il parle à travers elles et les meut sans être entraîné dans leur mouvement.

Ce n'est pas le premier de la décade qui apparaît comme unité dans les premières combinaisons mais l'Unique non manifesté qui se manifeste à travers elle et dans le nombre (11) où elle renouvelle sa manifestation.

Déic

Mystique sensible

Démonic

Adémonic

Mystique sensible

Athéic

Agnostic

Métaphysique intelligible

Gnostic

Théic

Damnation volitive

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Sanctification volitive

Gandillot ne fait aucune référence au Pantocrator et aux lettres d'El-Shaddaï dans son geste de bénédiction mais évoque son « Daleth » dans le « Shema Israël » sans évoquer son redressement dans le « Vav » de son « Shin » qui celui de « YHW » – cf. Dt VI 4 :

« Écoute, Israël ! L’éternel  notre Dieu  est le seul Dieu. »

« La grande lettre qui termine le « Shema Israël » est le « Daleth » dans l'expression « YHVH I AHD » affirmant que « YHVH » est « Un ».

« Or cette quatrième lettre de l'alphabet s'appelle « Daleth » en hébreu qui signifie « porte ». Les disciples du Seigneur connaissent bien celui qui a dit : « Je suis la Porte ! »

« C'est celui qui a dit « Je Suis ». C'est le Fils [ qui est ] Un avec le Père dans l'unité du Saint-Esprit : « YHVH » – « Il est » pour l'éternité [ « l'Être invariable ». ]

« Les deux grandes lettres du « Shema » forme ensemble [ avec le « 'ayn » de « M' » ] le mot hébreu « 'D » signifiant « témoin ».

« Et « le Témoin fidèle » [ de l'Apocalypse ] c'est Jésus-Christ – cf. Ap I 5 & III 14. C'est lui qui témoigne en Vérité » – cf. Jean X 7 & 30 :

« En Vérité, je vous le dis : je suis la Porte. »

« Le Père et moi, nous sommes Un. »

« Cette allusion à la porte suivie de l'affirmation [ de l'unité ] peut-être comprise comme une référence à l'anomalie du grand « Daleth » [ que la Bible hébraïque note avec une étoile ] la porte – lettre-symbole – dans le mot « AHD ».

« D'ailleurs, les juifs érudits [ les scribes ] qui écoutent Jésus ne se méprennent pas sur le sens de sa déclaration et ce qu'elle a de scandaleux au regard de la proclamation de l'unicité de « YHVH » dans le « Shema Israël ».

Cf. Benoît Gandillot – La Bible, la Lettre et le Nombre – Nom de Gloire et Corps glorieux – Révélation du lien entre la Résurrection et le Nom de Gloire – « YHṢVH » : une des clefs d'interprétation des Écritures (2021)

Signalons l'interprétation de la gestuelle du Pantocrator par l'iconographie byzantine : le pouce, l'annulaire et l'auriculaire pour les trois personnes de la Trinité ; l'index et le majeur pour les deux natures humaine et divine de la deuxième personne.

Les trois personnes de la Trinité restent néanmoins liées à la xénophilie d'Abraham et de Sarah qui prolonge la paternité solaire du patriarche.

   

    

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