mardi 6 août 2024

Sigebert dort à Iona

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du quatrième jour qui succède à la nuit
au septième mois de la décade :

364

182

SH

182

126

AN

112

CT

126

88

EP

93

SE

94

EA

90

365

EA     Équinoxe d'Automne         EA ► 30 ► CT

CT     Catabase                           CT ► 60 ► SH

SH     Solstice d'hiver                  SH ► 52 ► AN

AN     Anabase                            AN ► 36 ► EP     [ + 0,242 ]

EP     Équinoxe de Printemps     EP 93 SE

SE     Solstice d'été                     SE ► 94 ► EA

52

26

S H

26

18

AN

16

CT

18

13

E P

13

S E

13

E A

13

364

[ EP / SE = 93 ] + [ SE / EA = 94 ] + [ EA / SH = 90 ] + [ SH / EP = 88 ] + [ 0,242 ]

« Là se rangent dans un ordre parfait des centaines de colonnes prismatiques mais de tailles inégales, semblables aux produits d'une cristallisation gigantesque !

« Leurs fines arêtes se dégagent aussi nettement que si le ciseau d'un ornemaniste en eût profilé les lignes.

« Aux angles rentrants des unes s'adaptent géométriquement les angles sortant des autres.

« À celles-ci, il y a trois pans ; à celles-là, quatre, cinq, six, et jusqu'à sept ou huit, ...

« ... – ce qui dans l'uniformité générale du style met une variété qui prouve en faveur du sens artistique de la nature. »

« La lumière venue du dehors se jouait sur tous ces angles à facette.

« Reprise par l'eau intérieure, réfléchie comme dans un miroir, s'imprégnant aux pierres sous-marines, aux herbes aquatiques de teintes vertes, rouge sombre ou jaune clair, ...

« ... elle allumait de mille éclats les saillies des basaltes qui plafonnaient en caissons irréguliers à la voûte de cette hypogée sans rivale au monde. »

« Au-dedans régnait une sorte de silence sonore [ ... ] ce silence spécial aux excavations profondes que les visiteurs ne songeaient pas à interrompre.

« Seul le vent y promenait un effluve de ces longs accords qui semblent fait d'une mélancolique série de septième diminuée [ de dièse ] s'enflant et s’éteignant peu à peu.

« On eût cru entendre sous son souffle puissant résonner tous ces prismes comme les languettes d'un énorme harmonica.

« N'est-ce pas à cet effet bizarre qu'est dû le nom d'An-Na-Vine – « la grotte harmonieuse » – ainsi que cette caverne est appelée en langue celtique ? »

Cf. Jules Verne – Le rayon vert – La grotte de Fingal [ à Staffa ] (1882)

« Tous aspiraient des yeux [ les ] derniers rayons [ du soleil ]. »

« Tel Arago installé dans les déserts de Palma sur la côte d'Espagne épiait le signal de feu qui devait apparaître au sommet de l'île d'Iviça et lui permettre de fermer le dernier triangle de sa méridienne ! »

« Enfin, un léger segment de l'arc supérieur [ : ] ce fut tout ce qui resta du disque à effleurement des eaux.

« Avant quinze secondes, le suprême rayon allait être lancé dans l'espace et donnerait aux yeux près à la recevoir cette impression d'un vert paradisiaque ! »

Cf. Jules Verne – Le rayon vert – Deux coup de fusil (1882)

« [ le cimetière d'Iona ] porte le nom de « Reliquaire d'Oban » en souvenir de ce compagnon de saint Columban auquel on doit l'édification de la chapelle dont les ruines s'élèvent au milieu de ce champ des morts. »

« C'est un curieux emplacement ce terrain semé de pierres funéraires où dorment quarante-huit rois écossais, huit vice-rois des Hébrides, quatre vice-rois d'Irlande et un roi de France au nom perdu comme celui d'un temps préhistorique. » [ ... ]

« Que de souvenirs errent au-dessus de cette nécropole d'Iona ! Quel recul l'imagination fait dans le passé en fouillant le sol de ce Saint-Denis des Hébrides ! »

Cf. Jules Verne – Le rayon vert – Les ruines d'Iona (1882)

« En 1966, la prestigieuse « International League of Antiquirian Booksellers » expédie une lettre à Marius Fatin qui en assurera la publicité nécessaire auprès de la presse régionale :

« ... nous avons le grand plaisir de pouvoir vous informer que votre château [ à Rennes ] est en effet historiquement le plus important de France car cette demeure fut le refuge en 681 du prince Sigebert IV [ le ] fils du roi Dagobert II. »

« Bien entendu, la lettre se révéla être un faux. »

Cf. Laurent Buchholtzer citant Pierre Jarnac – Une affaire paradoxale – Le Prieuré de Sion et Rennes-le-Château (2008)

« ... le Prieuré de Sion serait en réalité une fraternité remontant à 1691 ... »

C'est un palindrome inversé mais en réalité « 1681 » et à l'envers « 1891 » sur le pilier carolingien renversé qui indique la date de la Mission lazariste sous la statue de l'Immaculée Conception : « 681 » pour Sigebert IV.

   

    

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