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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la sixième sphère
parmi les neuf sphères célestes
de la vingt-septième lettre :
« Ghayn »
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« C'est par les « Commentaires » de César que nous est connu l'état de la Gaule indépendante à la veille de la conquête romaine.
« Le pays dont la population totale est diversement estimée [ ... ] était occupé par une soixantaine de peuples.
« César divise la Gaule libre en trois parties :
- la Belgique au Nord bornée par la mer du Nord, le Rhin, la Marne et la Seine
- la Gaule comprise entre le Rhône, la Garonne, l'Océan, la Seine, la Marne et le Rhin
- l'Aquitaine au Sud-Ouest comprise entre l'Océan, la Garonne et les Pyrénées [ ... ]
« Certains peuples gaulois – Éduens, Arvernes, Rèmes, Séquanes, Lingons – furent déclarés alliés de Rome ; d'autres furent simplement libres ; la plupart tributaires.
« Sous le contrôle étroit de Rome, tous conservèrent leur administration et leur coutume.
« C'est Auguste au cours d'un voyage en Gaule en 27 [ avant l'ère chrétienne ] qui fixa les nouveaux cadre administratif du pays.
« La Gaule fut divisée en quatre partie :
- au Sud l'ancienne province devenue la Narbonnaise devint une province sénatoriale
« Le reste de la Gaule fut partagé en trois province impériale :
- l'Aquitaine fut agrandie et engloba tous les peuples celtes jusqu'à la Loire
- la Lyonnaise entre la Loire et la Seine comprenant la Normandie et l'Armorique
- la Belgique sur tout le Nord et l'Est entre le Rhône, la Seine et le Rhin
« ... mais Tibère en 17 de [ l'ère chrétienne ] en détacha deux nouvelles provinces frontières bordant le Rhin : la Germanie inférieure et la Germanie supérieure.
« Cette organisation devait subsister jusqu'à la fin du troisième siècle.
« Lors de la réorganisation administrative de l'Empire sous Dioclétien (284 / 305) la Gaule proprement dite [ celle que César qualifiait de Celtique ] fur comprise avec la Bretagne romaine, l'Espagne et la Mauritanie Tingitane dans la préfecture des Gaule. »
Cf. Michel Mourre – Dictionnaire de l'Histoire – Les peuples de [ la ] Gaule romaine (1998)
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« Nom donné par les Romains à toute la partie de l'Afrique du Nord situé à l'Ouest de la Numidie depuis l'Ampsaga jusqu'à l'océan Atlantique ; la Mauritanie antique englobait ainsi la plus grande partie de l'Algérie et du Maroc actuels.
« Cette région qui était peuplée par des Berbères n'apparaît dans l'Histoire qu'au deuxième siècle avant [ l'ère chrétienne ] avec Massinissa. Le petit fils de celui-ci – Jugurtha – régnait sur un État englobant toute l'Algérie actuelle.
« À l'Ouest de la Moulouya dans le Maroc actuel régnait Bocchus – roi de Mauritanie – qui s'entendit avec les Romains pour trahir son gendre Jugurtha.
« Après la défaite de Jugurtha [ en ] 105 [ avant l'ère chrétienne ] l'influence romaine devint prépondérante en Mauritanie, mais elle ne s'exerça d'abord que par des princes indigènes vassaux.
« Bocchus fut récompensé en obtenant à l'Est de la Moulouya l'actuelle Oranie. Juba Ier s'étant allié avec les pompéiens, César – victorieux à Thapsus [ en ] 46 [ avant l'ère chrétienne ] annexa la Numidie [ qui devint la province d'Africa Nova ].
« De l'Ampsaga à l'Atlantique, Auguste organisa en 25 avant Jésus Christ un grand royaume de Mauritanie qui fut donné au fils de Juba Ier – Juba II – prince berbère hellénisé et romanisé qui établit sa capitale à Cæsarea.
« Mais son autorité ne dépassa guère la région littorale. Après la mort de Ptolémée [ le successeur d'Auguste ] [ en ] 40 après [ l'ère chrétienne ] toute la Mauritanie de l'Ampsaga jusqu'à la hauteur de Rabat fut annexée à l'Empire romain [ en ] 42.
« L'empereur Claude la divisa d'abord en deux provinces :
- la Mauritanie Césarienne entre l'Ampsaga et la Moulouya
- la Mauritanie Tingitane à l'Ouest de la Moulouya
« [ L'une ] était administrée [ à Cherchell ] par un procurateur sous les ordres direct de l'empereur ; [ l'autre ] devait son nom à la colonie de Tanger – sa capitale.
« [ Celle de Tanger ] était également gouvernée par un procurateur qui résidait à Volubilis – ville principale de la province.
« À la fin du troisième siècle sous Dioclétien la partie orientale de la Mauritanie Césarienne fut détachée pour constituer la nouvelle province de Mauritanie Sitifienne qui eut pour capitale Sétif.
« Conquise par les Vandales à partir de 425, la Mauritanie ancienne passa sous la domination byzantine à la suite de l'expédition de Bélissaire (534) puis fut conquise par les Arabes entre 680 et 710. »
Cf. Michel Mourre – Dictionnaire de l'Histoire – Mauritanie (1998)
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L'assignation des jours repose sur la complémentaire qui donne aux trois cent soixante-quatre jours des cinquante-deux semaines de l'année une place fixe que cette complémentaire soit simple ou double en-dehors de l'ordre sidéral de leurs lunaisons.
Cette place fixe nous est donnée par l'axe héliaque du Solstice d'hiver au centre des cinq jours complémentaires qui séparent la décade des mois synodiques des soixante jours du Janus sans tenir compte des mansions lunaires qui s'y trouvent.
Ce jour correspond alors au quatrième jour qui est au centre de la Semaine que ce jour soit celui de l'apparition des luminaires et du retour dans ses circumambulations ou celui qui est consacré à Mercure et au Christ dans les oraisons du Vivificateur.
Toutes les assignations sont déterminées par cette assignation originelle que les jours qu'elles assignent soient ordinaires ou remarquables à l'exception des incommensurables dont ont a fait leur complémentaire pour l'équinoxe du Printemps.
Le jour incommensurable qui correspond à cette assignation originelle peut donc à juste titre être qualifié de Jour de la détermination alors même que ce jour remarquable apparaît comme incommensurable quand il détermine toutes les déterminations.
Les jours complémentaires qui entourent celui de la détermination ne sont pas remarquables mais correspondent aux jours sabbatiques d'un treizième mois sidéral qui sont ceux des semaines sabbatiques réparties vers la fin des saisons (52 / 4).
Parmi les dix jours remarquables que nous avons remarqué, deux jours correspondent à la détermination des sabbats dont l'un correspond pour la Catabase à la fête du Samain et l'autre pour l'Anabase à celles des Prémices et de la Parentelle.
Pour la Catabase, on descend vers la demeure des anciens et pour l'Anabase on élève les ancêtres sur l'autel de la Parentelle le jour où les Prémices mettent fin aux seize jours de jeûne qui les séparent de la Chandeleur à la fête d'Imbolc.
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