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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la septième sphère
parmi les neuf sphères
célestes de la vingt-et-unième lettre :
« Sîn »
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« Le génie celtique représenté par les « Kymris » est grave, profond et mystique. »
« Il y a trois choses insaisissables : le Livre, la Harpe et l’Épée. »
[ « la Pensée, la Parole et l'Action » ]
« Il y a trois choses primitivement contemporaines : l'Homme, la Lumière et la Liberté. »
[ Triades et Mystère des Bardes extraits de l'Archéologie aux Pays des Welsh. ]
« Saint Colomban [ ... ] ne reconnaissait pas l'autorité de l'évêque de Rome. »
« [
« La Renaissance française » ] fut un élan [ ... ] vers
le génie grec pour lequel
l’Âme celtique a toujours ressenti
une sympathie intime. »
« ...
on vit ruisseler dans les splendeurs de l'Arcadie au soleil de la
Beauté pure
les sources éternelles de la Science et de l'Art et
on s'y abreuva. »
[ Nous éludons la diatribe de Shuré à l'encontre de « la sécheresse » du génie latin et du « pédantisme » de la scolastique. ]
« [
Le « romantisme français du XIXe siècle » ] plonge ses
racines [ ... ] dans
les arcanes de l’Âme celtique. »
[ C'est Chateaubriand en exergue qui lui sert de relais dans les manifestations périodiques évoquées par Anatole Le Braz qui ne donne ici aucune précision sur cette périodicité. ]
« ... l'Âme celtique salue et tend la main à l'Âme slave ... »
[ Cette fois nous éludons la diatribe contre « le pangermanisme oppresseur » dans cette géographie des « éléments ethniques dont se compose la nationalité française » :
... élément gréco-latin en Provence et dans le Midi ...
... éléments scandinaves et germaniques avec les Normands et les Francs ...
... élément celte et gaulois en Bretagne et dans les bassins de la Loire et de la Seine ...
Cette concorde entre les Celtes et les Slaves décrit les extrémités de l'arc septentrional que le Cercle celtique trace autour de l'oasis d'Amon en passant par son sommet scandinave. ]
Cf. Édouard Schuré – L'âme celtique et le génie de la France à travers les âges – Préface sur L'idée celtique [ du « mouvement néo-celtique » ] (1921)
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« Le flambeau de Lucifer. Pour l’Étoile du Christ. »
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« La spiritualité bouddhique a essayé de distinguer trois aspects différents de la vacuité qui est l'expérience de l'insaisissable.
« Ces trois aspects de la vacuité – c'est-à-dire de la véritable réalité – sont :
le corps de vacuité [ du point de vue de l'esprit formel ]
« L'être véritable est le plan de la sagesse absolue qui est identique à la réalité, c'est-à-dire précisément identique à la vacuité insaisissable du phénomène.
« Les textes appellent cet aspect le Dharmakaya. Ce qui mot à mot signifie « corps de vérité » – corps étant pris [ ici ] dans un sens spirituel.
« À ce plan de l'être absolu se situe le Bouddha. Dans sa vision intérieure, il est fixé sur la vacuité inséparable de lui-même – inaccessible – vidée de toute idée [ et ] de tout contenu. La traduction utilise [ alors ] la notion de corps de vacuité.
le corps de jouissance [ du point de vue de l'âme formelle ]
« De même que toute personne inclut en elle – outre le plan cognitif intellectuel – un plan éthique, l'être du Bouddha comporte également une autre sphère que les textes appelle le Sambhogakaya ou le corps d'affinité [ et ] de jouissance bienheureuse ; ...
« ... un état de communion est ici impliqué du fait que le Bouddha peut être saisi par d'autres êtres comme le maître et le médiateur de l'ultime sagesse.
« De [ ce ] trésor de sagesse qui est son [ être ] véritable dans le Dharmakaya, il communique son ravissement à tout homme qui [ se trouve dans une ] condition [ semblable à la sienne. ]
« Dans l'enseignement [ de ] cette communication [ se trouve ] l'affinité de [ la ] jouissance bienheureuse du Bouddha et de tous les êtres qui partagent avec lui ce ravissement.
« Cette notion est traduite [ ici ] par l'être de [ la ] communication. Cette expérience commune de la révélation de la sagesse dans l'enseignement du Bouddha engendre une sphère [ qui lui est ] propre toute pénétrée de l'action charismatique du Bouddha.
« Les textes parlent du champ d'action du Bouddha [ que le commentaire de l'introduction traduit ] aussi par la notion de Sambhogakaya pour signifier le ravissement de cette sphère qui enlève [ et ] transporte [ les êtres avec elle. ]
« Ce lieu ne doit [ évidement ] en [ aucun cas ] être localisé réellement » [ dans le monde de sa manifestation corporelle. ]
le corps de manifestation [ du point de vue de la forme corporelle ]
« L'être compatissant du Bouddha embrasse tous les êtres vivants dans sa compassion. Les êtres qui ne [ reconnaissent ] pas leur véritable nature et qui [ en ] sont empêchés [ par ] leur souffrance suscitent la compassion du Bouddha.
« Ainsi le Bouddha montre un autre aspect de son être qui concerne un plus grand nombre d'êtres vivant dans l'ignorance et le mal. Il apparaît [ alors ] sous la figure d'un homme qui montre la Voie allant de l'ignorance à l'illumination.
« [ Cette manifestation de sa compassion ] est traduit [ ici ] par la notion de Nirmanakaya.
« Selon l'enseignement du Mahâyâna, le Bouddha Sakyamuni – [ son ] personnage historique – n'est pas [ seulement ] le propre être du Bouddha mais [ aussi ] une apparition de son être agissant [ dans ses deux bodhisattvas. ]
Cf. Eva K. Dargyay – Commentaire [ pour l'introduction au ] Bardo-Thödol (1977)
Le bouddhisme mahâyâna postule deux types de réalisation : celle de l'esprit du Bouddha que réalise le sage du hînayâna dans l'ancienne école du Théravada et celle propre à la jouissance et à la communication de cet état d'esprit.
C'est de cette jouissance dans la compassion pour tous les êtres que se manifeste sur le plan formel le plus immédiat – celui de la réalisation cyclique propre au cycle du phœnix – le charisme de nos deux bodhisattvas – Padmasambava et le Dai Nichiren.
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Mandala des cinq bouddhas de l'équanimité |
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Vairocana |
Akshobhya |
Ratnasambhava |
Amitabha |
Amoghasiddhi |
Centre |
Est |
Sud |
Ouest |
Nord |
Chakra |
Vajra |
Ratna |
Padma |
Karma |
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- « ... au centre [ du Mandala ] est l'épanouissement du Bouddha, la réunification de tous les principes dont le symbole est représenté par la Roue – Chakra – de la Loi – Dharma.
[ « La Roue de la Loi représente la présence [ des quatre dhyanis bouddhas périphériques ] symbolisés par Vairocana qui est l'épanouissement du Bouddha au centre de la sphère – Dhatu – du Dharma. » ]
- « Le Vajra – le Sceptre de diamant – signifie l'indestructibilité inébranlable de la conscience de l'éveil semblable à la grande vacuité personnifiée par le Dhyani Bouddha Aksobhya.
- « Le Ratna est le don des Trois rares et sublimes [ Joyaux ] par lesquels le Bouddha donne sa propre personne, sa doctrine et sa communauté. Il est personnifié par Ratnasambhava et représenté par le geste du don.
- « Le Lotus – Padma – ou développement de la méditation s'exprime par Amitabha représenté dans la position – Mudra – de la méditation – Dhyana. [ ... ]
[ « Lorsque Padmasambhava est considéré comme l'incarnation de l'épanouissement du Lotus – « né du Lotus » comme l'indique son nom – cela signifie qu'il devient un avec l'idée et les qualités d'Amitabha. » ]
- « Le double-vajra ou Karma signifie [ ici ] la réalisation du savoir par la compassion et le constant amour du prochain. Il est représenté par Amoghasiddhi dans le geste – Mudra – de l'impavidité – Abhaya.
« Car la compassion – Karuna – lorsqu'elle jaillit d'un amour spontané du prochain supprime les effets consécutifs – Vipaka – du Karma. Le Karma est [ alors ] considéré comme action pure [ spontané ] et non comme une suite d'actions [ consécutives ].
Cf. Lama Anagarika Govinda – « Arya Maitreya Mandala » (1977)
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Vairocana apparaît au centre des quatre dhyanis bouddhas du Sambhogakaya comme leur Adhy Bouddha – leur Bouddha primordial – semblable à Vajradhara dans le Dharmakaya du Mahamudra et à Padmasambhava dans leur Nirmanakaya.
C'est leurs manifestations formelles dans le Nirmanakaya que nous qualifions de bodhisattvas quand nous les considérons comme les deux sceaux de la triade orientale du Mahâyâna au Kali yuga.
Le mudra de Vairocana est ici particulièrement éloquent puisqu'il s'agit pour nous de ramener les cinq doigts de la main droite du Pantocrator qui forment les trois lettres hébraïques « Ṣ.D.Y » autour de l'index de sa main gauche.
Ces trois lettres sont celles d'El-Shadday – le Tout-Puissant – et l'index de la main gauche celui de l'unicité d'Allâh dans ce geste de protection où le Yod de la décade vient recouvrir avec le pouce droit le sommet de l'index de la main gauche.
La décade du « Yâ-hut » qui se trouve en-deçà de l'ipséité du « Hâ-hut » d'Huwa se trouve en effet au-dessus de la monade du « Lâ-hut » qui se trouve au-delà de la dyade du « Jabarut » pour celui qui reconnaît cette ipséité comme celle de l'Esprit de Vérité.
Un autre mudra montre l'identité des deux index dans une convergence des deux bodhisattvas semblable à celle des deux témoins de l'Apocalypse qui se tiennent devant le Seigneur de la Terre – Sri Kalki pour le Roi du Monde du Bogdo Khan.
Cet avatara de Vishnu – le dixième pour le quatrième yuga du manvantara – c'est le Kukul Khan des Mayas devant lequel se tiennent les deux derniers Quetzalcóatl – Saint Colomban et Saint François – le premier des trois étant le premier des deux témoins.
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