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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la deuxième sphère
parmi les neuf sphères
célestes de la vingt-huitième lettre :
« Shîn »
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« Ils se sont engagés [ sur ] le chemin qui appelle [ la cohorte des ] légions, le chemin qui invite [ la décade des ] myriades, le chemin qui n'envoie pas de message à l'arrière... »
Chant maori en exergue sous le signe du Trident pour les conquérants du Pacifique de Pierre Carnac – Six mille ans de navigation vers le Nouveau Monde (1975)
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Les cinq triades du Kali yuga |
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Pythagorique |
Chrétienne |
Orientale |
Akbarienne |
Aḥmadienne |
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▼ |
▼ |
▼ |
▼ |
Pythagore |
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Auguste |
Jésus |
[ Vajradhara ] |
'Isâ |
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Grégoire |
Colomban |
Padmasambhava |
Muḥammad |
Muḥammad |
► |
François |
Nichiren |
Muḥyi'd-Dîn |
Muḥyi'd-Dîn |
► |
Aḥmad |
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« C'est justement vers l'époque où Hadrien la visita – aux environs de 130 après Jésus-Christ – qu'enseignèrent à Alexandrie un certain nombre de gnostiques parmi les plus notoires : Basilide, Carpocrate, Valentin. »
« Ce dernier formé à Alexandrie se rendit par la suite à Rome où il séjourna de nombreuses années. À la différence des autres enseignants gnostiques, Valentin fut d'abord chrétien et faillit même devenir prêtre.
« Mais ses idées fort peu orthodoxes suscitèrent la méfiance puis l'hostilité. Chassé de l’Église, il quitta Rome et se rendit à Chypre où il fonda une communauté de disciples. »
Cf. Jacques Lacarrière – Les Gnostiques – Histoire, hommes, sectes – Les maîtres de sagesse (1973)
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« Marcion était originaire de Sinope dans le Pont sur les rivages Nord de l'Anatolie où il naquit en 85 après Jésus-Christ. Il appartient donc à la même génération que les disciples de Simon le Mage.
« Son père était évêque de Sinope et Marcion grandit entièrement dans l'enseignement chrétien. Il y acquit une connaissance si approfondie de la Bible et des Évangiles que saint Jérôme le qualifie de « véritable savant ».
« Mais ses idées sur le christianisme durent paraître peu orthodoxes puisque son propre père l'exclut de sa communauté.
« Marcion frète alors un bateau et comme saint Paul se lance sur les mers pour y prêcher son enseignement.
« Quelques années plus tard, on le retrouve à Rome où il s'installe, fréquente la communauté chrétienne et pendant de longues années s'enferme dans le silence pour mettre par écrit ses idées.
« Le fruit de ce travail, c'est dans les années 140 la publication de ces Antithèses où il expose son système du monde, son interprétation de la Bible et des Évangiles et les principes qui doivent selon lui présider à l'instauration d'une Nouvelle Église. »
« ... le texte authentique seul canonique qui servira de fondement à toute sa doctrine [ ... ] c'est celui qu'à partir de l’Évangile selon saint Luc il propose dans ses Antithèses. »
Cf. Jacques Lacarrière – Les Gnostiques – Histoire, hommes, sectes – L'impossible miroir (1973)
La thèse à laquelle s'opposent les Antithèses de Marcion, c'est celle du Nouvel Évangile de Jean qui date des années 80 et qui propose une synthèse théologique de la tradition synoptique. Synthèse à laquelle elles opposent la prédication paulienne.
« Tertulien dit [ que les milliers de disciples qui suivent sa doctrine ] « emplissent tout l'univers » au point de constituer pendant quelque temps un réel danger pour l’Église officielle.
[ Ce qui n'a encore aucun sens avant le Concile de Nicée (325). ]
« Trois siècles plus tard, on retrouve encore des Églises marcionistes à Rome, à Chypre, en Égypte, en Palestine et en Syrie. »
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« ... un ver vivant au fond d'un chrysanthème ... »
Le Cantique d'Elsa
1942
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