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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la neuvième sphère
parmi les neuf sphères
célestes de la vingt-et-unième lettre :
« Sîn »
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« Le roi Trisong Détsèn voulut construire le premier monastère du pays mais la tradition rapporte que ses efforts furent contrecarrés par des tremblements de terre et des maladies attribués à l'hostilité des divinités du Bön.
« Les problèmes continuèrent même après l'arrivée du maître mahayaniste Sântarakshita de l'université indienne de Nâlandâ invité pour bénir les lieux.
« Il conseilla alors au roi de se tourner vers le bouddhisme tantrique qui saurait gagner la foi des Tibétains étant donné leur attirance pour la magie et suggéra d'inviter au Tibet Padma Sambava, un mahâ-siddha renommé.
« À son arrivée vers 775, ce dernier sut exorciser le site et fit de multiples conversions. Il convertit également un grand nombre de divinité locales qui devinrent des protectrices du bouddhisme dit la traduction.
« Proclamé religion officielle en 779, le bouddhisme qui s'implanta constituait un alliage de Mahâyâna à base monastique représenté par Sântarakshita ...
« ... et de mysticisme tantrique avec ses rites représenté par le très vénéré Padma Sambhava – une forme mixte qui devint typique du Tibet. » [ ... ]
Cf. Peter Harvey – Le bouddhisme. Enseignements, histoire, pratiques – Histoire ultérieure et expansion du bouddhisme – Les pays du bouddhisme du Nord (1993)
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« Dans l'école japonaise Nichiren, le titre du « Sutra du Lotus du Vrai Dharma » – « Myôhô renge kyô » – d'une grande richesse symbolique est l'objet d'une profonde dévotion.
« Nommé le « dai-moku », il représente la réalité ultime dans sa pureté intrinsèque. Il est contenu dans l'invocation [ ... ] dont la répétition accompagnée de tambours est la pratique principale.
« Psalmodier cette invocation avec une foi sincère dans le pouvoir des vérités du Sutra purifie l'esprit, protège le pratiquant, lui est bénéfique et développe les perfections du Bodhisattva. »
Cf. Peter Harvey – Le bouddhisme. Enseignements, histoire, pratiques – Pratique bouddhique : la dévotion [ ... ] au Sutra du Lotus (1993)
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« ... prononcer « Nam » – adoration – suscite de l'intérieur la puissance [ revivifiante ] de la loi universelle, ...
« Myô-hô » – Vrai dharma – « Renge » – Lotus – représente la cause et l'effet de l'émergence de la nature de Bouddha [ ... ]
« Kyô » – Sutra – est le fil de la vérité éternelle qui relie toute forme de vie. »
Cf. Op. Cit. – Histoire moderne du bouddhisme en Asie – La continuité de la tradition et ses variantes modernes [ au ] Japon (1993)
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« Nam » . « Myô » . « Hô » . « Ren » . « Ge » . « Kyô »
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« Ce titre est également écrit ou gravé sur un papier ou sur une toile que l'on peut rouler ou sur une plaque : le « gohonzon » ou « principal objet de culte ».
« Au centre – en bas – est inscrite l'invocation en grands caractères japonais ; au-dessus à droite et à gauche, les noms [ de ] Sakyamuni et de Prabhûtaratna Bouddha – un Bouddha antérieur qui se manifeste dans un épisode du Sutra du Lotus ; ...
[ Sans doute une émanation du Dhyani Bouddha du Sambhogakaya Ratnasambhava. ]
« ... sur les côtés, les noms des « quatre grands rois », divinités gardiennes qui vivent dans le premier degré du ciel décrit dans la cosmologie bouddhique ancienne ; ...
[ Sans doute une représentation des quatre dhyanis bouddhas du Sambhogakaya. ]
« ... dans les espaces restants figurent les noms de divers êtres saints mentionnés dans le Sutra parmi [ lesquels ] le Bodhisattva [ du Sambhogakaya ] dont Nichiren se disait l'incarnation et de certains Kami du Shinto.
[ Sans doute Avalokiteshvara qui personnifie la compassion du Bouddha Sakyamuni. ]
« Le « gohonzon » représente la vérité finale telle que la révèle le Sutra mettant en exergue le Bouddha Sakyamuni comme réalité omniprésente et puissance universelle.
« Le « gohonzon » est ainsi l'objet essentiel du culte et de la contemplation exposé à la place d'honneur entre les images de Sakyamuni et de Prabhûtaratna dans les temples Nichiren. »
[ Sans doute une représentation des trois joyaux. ]
Cf. Peter Harvey – Le bouddhisme. Enseignements, histoire, pratiques – Pratique bouddhique : la dévotion [ ... ] au Sutra du Lotus (1993)
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La proclamation du bouddhisme comme religion officielle du Tibet en 779 et la transcription du « Dai-Gohonzon » par Nichiren en 1279 indiquent la durée orientale (500) d'un cycle attribué en Occident au Phœnix ponant ou au Cerf blanc.
Raison pour laquelle nous faisons commencer le mahâyâna définitif en 1280 et le mahâyâna provisoire en 780 ; ce qui nous permet de faire remonter leur périodicité jusqu'au Nirvana du Bouddha (- 720) sur une durée de 2.500 ans (5 x 500).
Cette périodicité existe encore en occident à l'époque romaine où la Paix d'Auguste (- 9) commémore la République instaurée à la fin du règne du Nouveau Tarquin (- 509) tandis que le Janus du Calendrier julien (60) corrobore déjà les cohortes (600) de l'âge de fer.
C'est en effet à partir de l'installation de Jupiter capitolin au Capitole de Rome sous le règne de Tarquin l'Ancien (- 616) qu'il faut situer le dernier âge (1/10) du cycle de l'écliptique alors que le Janus de Romulus (50) garde encore sa valeur originelle.
De ces faits nous supputons que le terme du mahâyâna définitif (1779) introduit par Nichiren doit être prolongé de la même façon (1/10) sur une durée de 250 ans qui nous mène à partir de 1780 jusqu'en 2030.
De cette façon qui introduit déjà une unité supplémentaire – celle de 2030 – il n'en reste plus qu'une – celle de 2031 – pour voir s'accomplir la fin des temps du « mappô » en mars 2032 à la fin de son année astronomique.
Ce qui est conforme à la prophétie néotestamentaire qui la voit venir « de l'Orient à l'Occident » sur un an et à la limite du diabolon pour le « Yi » (2) quand le zéro ne représente que la décade de son unité originelle (1) dès la fin de sa dyade.
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