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vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la cinquième sphère
parmi les neuf sphères
célestes de la vingt-septième lettre :
« Ghayn »
●
« Le
nom [ des Celtes ] vient de « Keltoï » qui apparaît
chez les premiers historiens grecs – Hécatée de Milet et Hérodote
– cinq siècles avant [ l'ère chrétienne ].
« Les
origines des Celtes demeurent très mystérieuse. Leur berceau semble
bien avoir été la région du haut Danube [ dans le Sud de
l'Allemagne et en Bohème ] et les données d'Hérodote sont
confirmées ici par l'archéologie.
« On
attribue à des « Proto-Celtes » la culture des tumuli
qui s'étendit à l'époque du bronze moyen (1500 / 1000) sur toute
l'Europe centrale et bien au-delà du Rhin ...
« ...
puisqu'on a retrouvé des tumuli du même type que ceux de Bavière
en Alsace, en Champagne [ et ] en Bourgogne.
« Dès
cette époque également des tribus celtes auxquelles on attribue les
[ « Long Barrows » ] dérivés des constructions
mégalithiques [ antérieures ] auraient envahi les Îles
britanniques.
« À
la fin de l'âge du bronze (1200 / 700), les Proto-Celtes se
trouvèrent aux prises avec des vagues successives d'envahisseurs
apportant avec eux de nouveaux rites funéraires – l'incinération
succédant à l'inhumation.
« L'époque
de Hallstatt (750 / 425) – premier âge du fer en Europe – ne
présente pas d'unité culturelle et n'est que partiellement celte.
« Mais
la civilisation de Tène qui lui fit suite et dura 475 ans environ à
l'époque de la conquête de la Gaule par César appartient
totalement aux Celtes et représentent leur apogée.
« Géographiquement,
elle s'étendit jusqu'à l'Espagne, à l'Italie, à la Grèce [ et ]
à l'Asie Mineure tandis que vers l'Est le domaine celtique allait
ans doute jusqu'à la Saale – [ un ] affluent de l'Elbe.
« Tandis
que les Celtes de Gaule se stabilisaient, d'autres peuples – les
Belges, les Cimbres [ et ] les Teutons – poursuivaient leur
mouvements et franchissaient le Rhin.
« Il
est très difficile de les ranger absolument parmi les Celtes ou
parmi les Germains.
« À
cette époque [ et ] jusqu'à la conquête de la Gaule par César, il
convient de ne pas opposer nettement Celtes et Germains qui n'étaient
séparés que par une gradation insensible
« ...
et ne devinrent des peuples distincts que lorsque Rome eut fait du
Rhin – jusqu'alors voie naturelle de passage – une frontière
militaire. »
Cf.
Michel Mourre – Dictionnaire de l'Histoire – L'apparition des
Celtes (1998)
●
« ... le voyage initiatique en
Orient de Christian Rose-Croix l'a conduit jusqu'en Arabie heureuse [
... ] la Confessio n'évoque-t-elle pas la possibilité de relations
miraculeuses avec les peuples au-delà du Gange ? » [ ...
]
« Les habitants de l'Arabie
heureuse vénéraient Hermès trois fois bienfaisant [ ... ] Michael
Maier affirmait de son côté après Isidore de Séville que le
fameux oiseau phénix se trouvait en Arabie heureuse. » [ ... ]
« Le parcours initiatique de
Christian l'aurait ensuite conduit à Fès. [ ... ] Andreæ mentionne
par ailleurs dans sa « Turris Babel » [ la ] ville de Fez
et [ la ] Damcar [ sabéenne ] lorsqu'il veut démontrer que les
Rose-Croix sont une illusion ...
« ... et il propose qu'on cingle
vers les îles Fortunées* pour les y découvrir. Mais ce ton
satirique est évidemment dicté par un comportement d'apprenti
sorcier repenti. »
Cf. Roland Edighoffer – Les
Rose-Croix [ dans la tradition ] – Ancêtres mythiques –
Hindouisme [ + ] Influences arabes et sabéennes (1982)
* « Fortunées » à
propos des îles Canaries et du Khan d'Aries :
« L'archipel est en effet
composé de cinq îles. En naviguant d'Est en Ouest on rencontre
Junonia, Canaria, Nivaria, Capraria et Ombrios » d'après Juba,
un roi érudit de Mauritanie.
Cf. Alberto Manguel et Gianni
Guadalupi – Dictionnaire des lieux imaginaires (1998)
●
« Les puissants Mongols lorgnait
le Tibet désuni et en 1244 leur souverain fit venir à sa
cour le lama hiérarque des Sakyapa.
« En contrepartie de la
soumission du Tibet, ce lama en fut nommé régent. Il répandit
aussi le bouddhisme de la tradition Sakya en Mongolie et dans
certaines régions du Nord de la Chine appartenant à l'empire
mongol.
« Son successeur – P'hagpa (+
1280) – fut le conseiller spirituel de Kubilay Khan qui devint
empereur mongol de Chine.
« Se heurtant à l'opposition
des autres écoles et à leurs soldats, le pouvoir Sakyapa prit fin
en 1336. Une lignée de rois lui succéda de 1358 à 1635. » [
... ]
« Au XVIe siècle, le chef de
l'école Guéloug réintroduisit le bouddhisme chez les Mongols qui
s'en étaient écartés.
« L'un des souverains mongols –
Altan Khan – lui conféra alors le titre de « Dalaï »
Lama – « Océan de Sagesse ».
« Il fut considéré comme la
deuxième réincarnation d'un précédent dignitaire guélougpa,
neveu de Tsongkhapa qui devint ainsi rétrospectivement le premier
Dalaï-Lama.
« Chaque Dalaï-Lama [ fut ]
considéré comme une nouvelle manifestation du Corps d'émanation
d'Avalokiteshvara [ le bodhisattva de la compassion dans le
Sambhogakaya ]
l'un des quelque trois cents
« tulkous » reconnus au Tibet. » [ ... ]
« En 1641, les Mongols
envahirent le Tibet et établirent le cinquième Dalaï-Lama comme
dirigeant du pays. Dès lors, l'école Guéloug devint l’Église
officielle [ du lamaïsme. ]
« Certains moines et lamas
Kagyupa mécontents de cette situation partirent au Sikkim et au
Bouthan propageant ainsi le bouddhisme dans ces pays.
« En Mongolie, le bouddhisme
s'implanta bien et fut populaire pacifiant un peuple autrefois
guerrier. Au XVIIIe siècle, il se répandit vers le Nord chez les
nomades des régions devenues aujourd'hui les républiques
soviétiques de Bouriatie et de Touva.
« Une branche du peuple mongol
émigra également vers l'Ouest dans l'actuel république soviétique
des Kalmouks au bord de la mer Caspienne.
« Une communauté dans les États
baltes se réclame aussi d'un long héritage bouddhique aux racines
mongoles. »
Cf. Peter Harvey – Le bouddhisme.
Enseignements, histoire, pratiques – Histoire ultérieure et
expansion du bouddhisme – Les pays du bouddhisme du Nord (1993)
●
« En la forme d'une Rose Blanche
se montrait à moi la Sainte Milice que dans son Sang le Christ
épousa... » Cf. Dante – La Divine Comédie – Chant XXXI
« ... selon le récit [ de la « Fama Fraternitatis »
] le
tombeau de Christian [ Rose-Croix ] a été muré en 1484 ... » [ et
retrouvé cent vingt ans plus tard : « 1604 - 360 =
1244 ». ]
« ... ceux qui sont ainsi
marqués du signe de la croix [ le « Cruce signati » ] ont
cessé d'être des aveugles dans ce monde ; ils discernent
partout et ils comprennent la sémiologie divine là où tant de sots
ne croient découvrir que hasard et accident. »
[ C'est une signature franciscaine. ]
Cf. Roland Edighoffer – Les
Rose-Croix [ dans la tradition ] – Précurseur Dante [ + ]
Paracelse [ + ] Studion préfigurant le « Theca gladii
spiritus » d'Andreæ (1982)