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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la cinquième sphère
parmi les neuf sphères
célestes de la vingt-huitième lettre :
« Shîn »
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« Thôt . A'a . A'a . A'a . Ur »
Hermès Trismégiste
Mercurius Termaximum
Duplex [ ou ] Triplex
Trois fois Grand
Manifesté deux puis trois fois dans ses Triades.
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Les deux bodhisattvas de Vajradhara dans le Nirmâṇakâya du Bouddha restent un duplex bien que Sri Budha dans la décade des émanations de Vishnu soit donné comme la représentation de Mercure – l'une des cinq planètes de la Sphère solaire.
Tenue par le Vajrayâna pour une représentation du Bouddha de la Médecine semblable à celle d'Asklepios ou d'Esculape que Ja'far ibn Muḥammad abû Ma'shar met en relation avec l'Hermès des alchimistes identifié au prophète Idrîs et au maître de Pythagore.
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« Le contenu des écrits [ de Khénoboskion « dont les derniers manuscrits datent de la fin du IVe siècle » ] permet assez bien de cataloguer leurs propriétaires.
« La présence de Barbélô parmi les puissances supérieurs, le fait que de nombreux livres sont sous le nom de Seth, que l'on rencontre un Allogène suprême et que l'on a la Paraphrase de Sem – dite aussi de Seth – décèlent des Séthiens. [ ... ]
« Sans doute pourrait-on également penser à des Ophites ou [ des ] Na'assènes. [ ... ] On pourrait également supposer qu'il s'agissait d'Archontiques [ Na'assènes et Pérates ] ou de Barbélognostiques...
« Mais il serait vain de vouloir être trop précis : nous savons par les hérésiologues [ ... ] que les sectes s'empruntaient les unes aux autres [ ... ] leurs textes [ tels que l’Évangile des Égyptiens ou celui de Thomas. ]
« Et puis sans doute, les adversaires de la Gnose ont-ils voulu multiplier à l'excès pour les collectionner les appellations diverses sous lesquelles se cachaient suivant les contrées des sectes fort proches en réalité les unes des autres. »
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« On devrait encore plus rassembler tous les éléments d'une géographie mythique sans cesse impliquée par nos textes.
« On y trouve des légendes antérieures à la Gnose – par exemple celles qui attribuent un caractère sacré au mont Hermon, prétendue résidence des enfants de Seth aux origines de l'humanité. [ ... ]
« Aujourd'hui encore [ la première édition date de 1957 ] les Mandéens considèrent comme le lieu le plus sacré de notre monde la grande Montagne Blanche de Syr.
« Ils la situent à l'extrémité Nord [ de leur ] monde : juste derrière elle sont les « Mataraha », c'est-à-dire les portes de la Lumière où veillent les puissances célestes qui ont pour fonction d'accueillir là les âmes des défunts.
« Les seules eaux blanches, c'est-à-dire purificatrices sont celles des fleuves qui comme le Jourdain dont le nom signifie justement « descente » coulent de cette direction, du Septentrion vers le Sud.
« Tous ces mythes étranges éclairent assez bien [ ... ] d'obscures allusions conservées dans les écrits gnostiques originaux [ ... ] où il est pareillement question des lieux mystérieux tenus par certains Gardiens. »
« Aussi bien que les noms des grands prophètes auxquels les Gnostiques ont voulu assigner leurs révélations [ Hermès, Seth, Zoroastre ou Jésus ] ces lieux ont donc leur sens : ...
« ... ils indiquent dans quel cadre mythique parfois bien tracé par des traditions antérieures à la Gnose nos sectaires ont voulu très consciemment situer leur foi. »
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« ... la présence dans les mythes du Mahâbhârata de la Montagne Blanche – Svetaparvata – située dans les régions qui sont au-delà des ténèbres de ce monde : ...
« ... elle est ici encore la Montagne des Lumières chère aux traditions zoroastriennes, gnostiques [ et ] mandéennes.
« Et les sept Gardiens que le Mandéisme y situe avec précision, que la Gnose y connaît également [ comme Archontes ] s'y manifestent cette fois [ ... ] sous la forme [ apocalyptique ] d'un Serpent à sept têtes ! »
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« Le Judaïsme n'a pas ignoré certaines traditions sur les Fils de Dieu [ Gn VI ] qui auraient été les enfants de Seth et qui auraient d'abord demeuré sur le mont Hermon. »
[ L'assomption des enfants de Seth vers les fils de Dieu élude Adam que Luc insère entre Dieu et Seth – cf. Luc III 38 où Hénoch est le septième après Dieu et non « depuis Adam » chez Jude I 14. ]
Cf. Jean Doresse – Les livres secrets de l’Égypte – Les Séthiens d'après leurs écrits (1993)
Nous théorisons l'identification eschatologique de Seth au fils de l'Homme – Adam – dans la parousie du Christ. Identification qui s'oppose à celle des Caïnites qui l'identifie à Abel dans le fratricide dont ils se revendiquent.
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