lundi 27 janvier 2025

L'agarttha

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du sixième jour qui succède à la nuit
au premier mois de la décade :

La Muse chante Artémis

la sœur de l'Archer

la Vierge qui joue avec des flèches

Nourrie avec Apollon

[ aux seins de Lètô ]

Elle a fait boire ses chevaux
dans les eaux du Mélès
au milieu des roseaux

Elle parcours Smyrne
à toute allure
sur son char doré

pour se rendre à Claros
la vineuse

où siège Apollon à l'arc d'argent
en attendant l'Archère
qui joue avec [ les ] flèches

[ de son arc d'or ]

Que le chant [ de la Muse ] la réjouisse
et qu'il réjouisse toutes les déesses

Je l'ai chanté d'abord pour elle
et c'est par elle que j'ai commencé

avant que [ la Muse ] ne renouvelle
ce que j'ai d'abord chanté pour elle

Hymne homérique (IX) pour Artémis
qui ne comprend que neuf vers
mais un autre (XXVII) en compte vingt-deux

Je chante Artémis aux flèches d'or

La grande voix

Vierge pudique qui tue les cerfs
de son arc

Sœur jumelle d'Apollon
à l'épée d'or
dans l'ombre des forêts
et sur les sommets où passe le vent

Elle aime la chasse et tend son arc d'or

Elle lance des flèches qui font gémir les bêtes
et fait trembler la cime des montagnes

La futaie dense résonne
de leur clameur
et la terre frisonne
jusque sous l'océan

Elle passe
le cœur battant
les détruisant sur son passage

Mais quand elle a rassasié son envie
le cœur au repos
elle détend la courbe de son arc
et se rend dans la grande maison d'Apollon
le Lumineux
le frère qui lui est cher
sur la riche terre de Delphes

De là
elle guide
le chœur des Muses
et des Grâces
parée d'une parure merveilleuse

Toutes chantent
à voix d'ambroisie
Léto qui a de beaux enfants
et de fines chevilles

Ses enfants sont les plus beaux des dieux
qu'ils pensent ou qu'ils agissent

Réjouissez-vous
enfants de Zeus et de Lètô
aux beaux cheveux
et que je m'en souvienne aussi pour un autre chant

« Accusés d'être des diables par les uns, des cléricaux par les autres et des magiciens noirs ou des aliénés par la galerie, ...

« ... nous resterons simplement des chevaliers fervents du Christ [ YHVH ] des ennemis de la violence et de la vengeance, des synarchistes résolus opposés à toute anarchie d'en haut ou d'un bas – en un mot des Martinistes. »

Le Dr Philippe Encausse dans sa préface aux Clés traditionnelles et synarchiques de l'Archéomètre de Saint-Yves d'Alveydre par Yves-Fred Boisset du 25 octobre 1976 à la date anniversaire de 1916 pour la mort de son père – Papus – qu'il cite en exergue ...

... ajoute dans une note de bas de page :

« Il s'agit de la Synarchie dite de Saint-Yves d'Alveydre et non de la Synarchie dite d'empire de fâcheuse mémoire. »

Celle du comte Richard Nikolaus de Coudenhove-Kamergi dont le Pacte pour la Société Universelle des Nations de 1922 peut être qualifié depuis de quatrième Reich pan-européen.

Pierre Virion qui en fait l'archéologie dans son Mysterium iniquitatis en 2003 les confond néanmoins en associant l'Ordre kabbalistique de la Rose-Croix de Stanislas de Gaïta (1888) à l'Ordre martiniste de Papus (1890) dans le Symbolisme d'Oswald Wirth (+ 1943).

L'empire universel auquel Saint-Yves d'Alveydre fait référence en 1886 est celui de Ram qu'il greffe après plus de cinquante siècle à la divine sagesse des institutions de Manou datée de cinq cent trente sept siècles avant Jésus Christ.

Cette historicité fabuleuse que René Guénon inscrit ensuite dans le kalpa oriental de la matrice arithmétique du manvantara et de leurs yugas est celle d'une réception critique de Fabre d'Olivet (+ 1825) par Saint-Yves d'Alveydre.

Saint-Yves donne de la hiérarchie de l'Agarttha une version sensiblement différente de celle que Franz Bardon (+ 1958) théorise pour les fraternités blanches de la Centurie d'Or mais leurs sources sont apparemment les mêmes.

En-deçà des millions de « Dwijas » et de « Yoghis » qui forment son hémicycle et leurs cinq mille « Pundits » qui enseignent en faisant la police se trouve les trois cent soixante cinq cardinaux qui corresponde ici au trois cent soixante maîtres de Bardon.

Sous l'autorité de ces « Bagwandas » zodiacaux ont retrouve les douze « Gourous » semblables aux douze adeptes du Conseil des anciens dont les maîtres sont ici surmontés du Triangle formé par le « Brahatma », le « Mahatma » et le « Mahanga ».

Cette hiérarchie ignore néanmoins les soixante-douze sages ou illuminés qui unissent le Conseil des anciens aux maîtres de la Centurie d'Or tandis que les deux assesseurs du « Brahatma » sont bien les acolytes du Pôle parmi les quatre piliers de la « Khalwa ».

La somme de ces grades est « 5.380 » pour l'Agarttha (5.000 + 365 + 12 + 3) et « 444 » pour les fraternités blanches (360 + 72 + 12) dont le « Mahatma » reste isolé – celle de la « Khalwa » étant « 404 » : Carême + Année sabbatique + Sortie (40 + 360 + 4).

La sortie de la « Khalwa » définie comme une retraite dans la retraite correspond en effet à une extériorisation des fonctions hiérarchiques à la base du Triangle de l'Agarttha pour les fraternités blanches de la Centurie d'Or.

La physiologie intrinsèque de la Société humaine à laquelle Yves-Fred Boisset fait référence dans son Avant-propos n'est pas sans rapport avec les cinq périodes de formation que nous avons dénombré avant vingt-cinq ans (5 x 5).

Si la période secondaire qui suit les périodes maternelle et primaire de l'enfance correspond à l'initiation et à la constitution des dix-huit classes d'âge, les périodes tertiaire et terminale correspondent à l'apprentissage et au compagnonnage professionnel.

   

    

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