vendredi 17 janvier 2025

Le jour et l'heure

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du douzième jour qui succède à la nuit
au troisième mois de la décade :

E

(I) On chante d'abord Déméter

déesse aux [ longs ] cheveux (1)

[ ses cheveux blonds font sa belle chevelure ]

(II) On la craint (1)

[ parce qu'elle est puissante ]

On chante [ aussi ] sa fille

la belle Perséphone (2)

[ parce qu'on veut lui plaire ]

(III) Réjouis-toi déesse (1)

[ qu'elle se réconcilie avec le Maître des nuages ]

Sauve ta ville (2)

[ Éleusis qui la vénère ]

et inspire mon chant (3)

Hymne homérique (XIII) pour Déméter
qui ne comprend que trois vers sur une structure « 1 / 2 / 3 »
mais un autre (II) en compte quatre cent nonante-cinq

Maîtresse des saisons, douce et bienfaitrice
(II 54 et 492)
qui fait venir les saisons
(II 192)
quand le monde fut partagé en trois
(II 86)
Le partage du monde est celui des trois premières saisons
(II 399)

« Il faut tenir compte quand on établit des rapprochements entre notre calendrier moderne et celui dont se servait Hésiode de plusieurs détails gênants :

- les mois grecs correspondent exactement aux mouvements de la lune et sont donc plus courts que les nôtres ; ...

- la relation entre le mouvement des étoiles et celui du soleil n'est pas exactement le même à toutes les époques ; [ cf. le lever héliaque de Sirius au début de la canicule ]

- le mot que nous traduisons par « saison » – le grec « hôra » – désigne chez les poètes les plus anciens un tiers de l'année et non un quart » [ ... ]

[ « C'est pourquoi après [ un ] passage par le latin, on a coutume de traduire [ « Hôraï » ] par « les Heures » : « Eunomia », « Dikè » et « Eïrènè » que nous traduisons par « Concorde », « Justice » et « Paix » ...

... qu'il est préférable de faire précéder par la Justice pour une période hivernale de 112 jours avec Notre-Dame de Paix et de Concorde au Solstice d'été. ]

Cf. Jean-Louis Backès pour ses Notes – Hésiode : Théogonie (901 et 902) / Les Travaux et les Jours (383 et 587) – Hymnes homériques : Hymnes II et XIII pour Déméter (2001)

- Au premier âge (4) il n'y a qu'une seule saison de trente-six semaines : l'éternel été (252)

- Au deuxième âge (3) l'été alterne avec un hivers de seize semaines (112)

- Au troisième âge (2) l'été se divise en deux parts égales autour du Solstice (2 x 18)

- Au quatrième âge (1) les quatre saisons se répartissent autour des solstices et des équinoxes sur ce principe d'égalité.

La durée des âges dans la matrice arithmétique du Cycle de l'écliptique est donc inversement proportionnelle au nombre des saisons.

Pétrarque (+ 1374) fait référence à l'âge d'Or à propos de Laure (21 x 12).

Ils ne connaissent ni l'heure ni le jour.

[ Matthieu XXIV 36 & XXV 13 + Marc XIII 32 ]

C'est de l'été et du Solstice donc il est question.

Mi Sylphe mi Ondine elle danse à la lisière des bois
Lascive dans cet émoi au lit de Mélusine
Elle danse entre ses rives et je danse avec toi

Dans l'onde du pays de Han
On voit encore ses cheveux ondoyant
Comme un panache sur l'heaume d'un Géant

Pour les « 101 » lacrymations de la Rédemptrice d'Akita, on peut les mettre en rapport avec la Centurie d'Or de la Divine Comédie et avec celle du Noms ineffables selon un usage qui est celui de Saint Colomban (606) chez les évangélistes du frère Branham.

C'est aussi celui de l’Ouroboros (404) pour les dispositions de la Khalwa et dans un ordre qui lui est propre – celui des milléniums – pour la Création du monde (4004) d'après le calendrier d'Armagh de James Ussher.

Pour le nombre de Saint Colomban nous l'avons mis en rapport avec les deux cédilles du Digamma (6) des Chrismes carolingiens et pour celui de la Khalwa avec les fonctions hiérarchiques de sa hiérarchie parmi les quatre piliers du Pôle et de ses acolytes.

Pour la Création du monde nous retrouvé en rapport avec la Pierre du destin et de sa fin dans le Cycle de l'écliptique qui semble indiquer qu'on y retrouve toujours une sorte de complémentarité dans l'agencement du symbole numérique.

Les lacrymations d'Akita sont en rapport avec celle du 19 septembre 1846 à La Salette qui elle-même rappelle le long martyr de Pie VI en 1799 dans le Dauphiné et à Valence où l'on vénère encore le cœur de ce vicaire comme le Calice de sa douleur.

Parmi les nombres triples, « 333 » est celui de la quête du Graal et des saints entre celui du Pôle (111) et de son extension contingente (666) et « 444 » celui de la Prophétie au centre de sa Parousie (888) pour les trois « ættir » (8) des runes celtiques.

Et pour les antipapes bien qu'ils soient au nombre de quarante depuis Saint Pierre, ils ne sont que « 10 » pour la Prophétie des papes avant décembre 1587 et il n'y en a plus qu'un (1) depuis Félix V qui siégea prés de dix ans vers le milieu du XVe siècle.

« 10 » et « 1 » si tu es de ceux savent les compter avec la Vierge.

   

    

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