lundi 17 juin 2024

Les jours incommensurables

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Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la deuxième sphère
parmi les huit sphères célestes de la quinzième lettre :

« Ṣâd »

« Ceux-là sont des jours incommensurables
que Dieu a mis en-dehors des mois ou des semaines et des saisons.

Ils ne sont que deux ou trois ;
c'est selon
. »

« Ceux-là » désignent le jour du Solstice d'hiver, le jours de l'équinoxe du Printemps et son bissextile que nous qualifions aussi de jour d'exception.

Il faut donc considérer les quatre jours sabbatiques qui entourent le Solstice d'hivers et qui sont eux aussi « en-dehors des mois » comme appartenant aux quatre saisons.

Ils apparaissent en effet comme le solde des quatre semaines sabbatiques qui complètent ceux des cinquante-deux semaines de l'année (52 + 28).

Le jour sabbatique est le septième de la Semaine. La semaine sabbatique est la treizième de la Saison et les quatre qui apparaissent autour du Solstice.

À contrario, le jour de l'équinoxe du Printemps et son bissextile qui sont « en-dehors des semaines » ne sont pas au nombre des quatre-vingt jours sabbatiques.

Ils ont leur place entre un Samedi et un Dimanche – c'est-à-dire entre deux semaines – tandis que le Solstice d'hiver est au milieu de la Semaine – un Mercredi.

On les comptent parmi les jours incommensurables qui ne sont « que deux ou trois » et avec le Solstice d'hiver parmi les dix jours remarquables.

Remarquables et incommensurables parmi les dix jours remarquables et parmi les deux ou trois jours incommensurables.

Les dix jours remarquables sont ceux de la Catabase { I } et de l'Anabase { V } autour de l'Axe de l'apocatastase { III } pour les premières semaines de l'année (16 x 7).

Avec la Chandeleur { IV } et les Prémices de la Parentelle { V } trente-six jours après le Solstice d'hiver { II } et dix-sept avant la quarantaine de l'Apocatastase { III } (72 + 40).

Ceux-ci sont le dixième { III }, le trente-troisième { IV } et le cinquantième { V } jours du Janus avec le Solstice d'été { VI } et l'équinoxe d'Automne { VII } pour les dernières semaines de l'année (36 x 7).

On compte encore trente jours entre l'équinoxe d'Automne { VII } et le Samain { I } et soixante entre le Samain { I } et le Soleil invaincu { II } qui sont du point vue des nombres comme les soixante jours du nouveau Janus.

Nous qualifions ce Janus de nouveau puisque l'ancien – celui de Romulus – n'en avait que cinquante en rapport avec les cinq jours complémentaires du Solstice d'hiver { II } et avec les cinq cent du Phénix aux six mille lunaisons (500 x 12).

« C'est selon » fait référence au Phénix qui distribue les jours bissextiles en doublant l'équinoxe du Printemps une fois tous les quatre ans (+ 0,25) sauf pour les siècles (+ 0,24) mais à l'exception d'une fois tous les cinq cents ans (+ 0,242).

À la chandeleur d'Imbolc { IV } pour le troisième jour du deuxième mois du Janus nous en ajoutons trois tous les trois mois au troisième jour du mois pour Beltaine { VIII } et le Samain { I } et pour Lammas { IX ] au cinquième jour dominical du Solstice d'été { VI }.

Tous ces jours remarques ont été fixés sur un jour de la Semaine à partir du premier incommensurable le Mercredi du Solstice d'hivers { II } à l’exception du second qui se trouve en dehors de la Semaine avec celui d'exception pour l'équinoxe du Printemps { X }.

« Au XVIIe siècle, les papes Sixte V et Clément VII allait superviser la production d'une version grecque et latine des Saintes Écritures qui incorporait un certain nombre de sources ...

« ... parmi lesquelles le « Codex Vaticanus » du IVe siècle et le « Codex Aminatinus », refonte par les moines angles du travail de Cassiodore à Vivarium.

« Cette nouvelle Bible dite « Sixto-Clémentine », déclarée autorisée par bulle pontificale en 1592 va rester le texte officiel de l’Église catholique romaine... »

« En 1535, Olivetan fit preuve de plus d'audace [ que ses prédécesseurs ] en modelant sa traduction [ de la Vulgate latine ] sur l'hébreu et le grec ; ...

« ...s'attachant au mot à mot, il produit une œuvre à la fois génial et monstrueuse mais qui reprise, retouchée et clarifiée par Calvin, Louis Budé et Théodore de Bèze deviendra en 1588 la Bible de Genève, ...

« ... texte de référence de tous les réformés d'expression française. »

« Au tour du janséniste Isaac Louis Le Maistre de Sacy de se mettre à la tâche. Embastillé en 1666 pour ses sympathies à [ l'abbaye de ] Port Royal, il tire profit de ses trois ans de détention et commence une nouvelle traduction à partir de la Vulgate.

« Tout Isaac qu'il soit, il ne sait point l'hébreu mais les trente volumes qu'il publie à partir de 1672 vont faire autorité ...

« ... même si sa version des Évangiles qui date de 1667 et [ qui ] reste connue sous le titre de Nouveau Testament de Mons est condamnée par la papauté en 1668. [ ... ]

« C'est d'ailleurs l'Ancien Testament de Le Maistre de Sacy qui figurera dans la Bible de Royaumont publiée par Nicolas Fontaine en 1670. »

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – Le paradis perdu – Le concile de Trente : la lettre et l'esprit (2006)

« La stèle de basalte trouvée à Nemrod est acheminée en 1850 jusqu'au British Museum de Londres et on peut y voir le personnage de Jehu – roi de Juda – s'inclinant devant un souverain assyrien. »

Romer y voit « l'image projetée par Israël sur un pays voisin ». Ce qui assurément ne s'y trouve pas.

   

    

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