dimanche 9 juin 2024

Ontologie

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Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la quatrième sphère
parmi les huit sphères célestes de la quatorzième lettre :

« Nûn »

« Dans la sourate « al-Kahf », le verset final peut se rendre ainsi – S 18 V 110 :

« Celui qui espère la rencontre avec son Seigneur qu'il agisse pieusement ...

... et dans l'adoration de son Seigneur qu'il ne Lui associe personne. »

« ... comme il est d'usage de le faire lorsqu'il est précédé d'une négation – en l'occurrence « lâ » pour « ... wa lâ yushrik bi ibâdati rabbihi aadan ».

Mais « aad » est également un nom divin et désigne Dieu en tant qu'il est un :

« Qul : Huwa Llâhu 'aad » \ « Dis : Lui Allâh est un »

« ... énonce la sourate « al-Ikhlâ » – S 112 V 1.

« On peut donc aussi comprendre littéralement cette phrase – et c'est ce que fait ibn Arabî dans son « Kitab al-Aadiyya » – comme signifiant :

« Celui qui espère la rencontre de son Seigneur, qu'il n'associe pas « aad » ...

... à l'adoration de son Seigneur. »

« En effet – pour ibn Arabî – la notion de « Seigneur » – « Rabb » – est corrélative et inséparable de celle de « marbûb » – « vassal ».

« Elle implique par conséquent une dualité qu'exclut totalement le nom « aad ».

« Selon les terme d'ibn Arabî, « l'unité » – « al-aadiyya » – « t'ignore et te refuse ».

« L'un en tant que tel étant [ ... ] inaccessible, l'homme dans l'acte d'adoration – « ibâda » – aussi longtemps qu'il rattache cet acte à lui-même – ne doit s'adresser – et ne peut s'adresser – quoi qu'il en pense – qu'au Nom divin qui est « son » Seigneur, ...

« ... c'est-à-dire à la « Face » – « Wajh » – particulière du divin qui est tournée vers lui et dont il tire tout ce qu'il a d'être. »

Cf. Michel Chodkiewicz – Un océan sans rivage. Ibn Arabî, le Livre et la Loi – « Nous n'avons omis dans le Livre aucune chose. » [ S 6 V 38 ] (1992)

Or, « aad » n'est pas un Nom divin en tant qu'il supporte le multiple.

Celui qui les transcende – « al-Wâid » – c'est « l'Unique » ou « l'Un sans second » qui transcende « le Premier des nombres ».

Par contre, « ar-Rabb » est un Nom divin que le vassal du Suzerain n'inclut qu'à titre de subordination.

Celui qui motive notre adoration, c'est « aṣ-Ṣamad » que nous transcrivons comme « la Substance consubstantielle » dont dépend toute subsistance.

C'est à Elle – la Substance – que nous adressons un culte dans notre acte d'adoration ...

« ... wa Ramatî wasi'at kulla shay'in »

« ... et Sa Miséricorde embrasse toute chose »

S 7 V 156

« Il ne lui restait plus un seul ennemi à combattre à part ceux des confins de l'Empire : les Saxons païens, les Maures, quelques petits princes italiens... »

« Pourtant au cour des années, il ne cessa d'agrandir ses États au point que le pape fort conscient que ce pieux roi du Nord était le seul qui pût assurer sa sécurité le couronna empereur d'Occident à la grand fureur des Byzantins. »

[ « ... au jour de Noël de l'an 800. » ]

« De chaque côté du panneau central [ de la chaire ] apparaissent Dionysos, Isis, Pan et même la déesse-mère d'Alexandrie.

« Tous semblent faire allégeance à la grande croix barbare du centre de ce panneau. »

[ « ... sur la droite du maître-autel. » ]

« Lorsqu'il apprit le rôle qu'avaient joué ces hommes de génie qu'étaient Jérôme et Augustin, il s'écria : « Plût au Ciel que j'aie à mes côtés douze ministres de cette trempe ! »

« À quoi son conseiller, le patient Alcuin – un Angle originaire de York – répondit que le Très-Haut lui-même n'ayant eu pour le servir que deux esprits de ce calibre, il seyait mal à un simple empereur d'en réclamer une douzaine. »

[ « L'empereur était féru de savoir et d'érudition. » ]

« Imaginons-le un moment assis là-haut sur son trône ; au-dessous de lui, la masse des fidèles et le clignotement des petites lampes qui allument des reflets sur les marbres du grand octogone ; au-dessus de sa tête, le ciel et ses mystères. »

[ « À Aix-la-Chapelle dans l'église que Charlemagne avait fait construire sur le modèle de San-Vital à Ravenne, ... » ]

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – Des ténèbres à l'éblouissement de la lumière – Charlemagne et Alcuin (2006)

   

   

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