vendredi 31 mai 2024

La chanson d'Eurydice

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingtième jour qui succède à la nuit
au septième mois de la décade :

La vénération de Mara dans la tradition courlandaise rapportée par Kauffmann l'identifie au Solstice d'été et à la figure mariale de la Mère de Dieu dont le mois de Mai exalte le caractère solaire de Laure chez Pétrarque.

Ce caractère solaire est sans doute déjà perceptible dans les hymnes homériques où Artémis détient un arc d'Or et Apollon – son frère – un arc d'Argent : références implicites aux Luminaires dont ils échangent l'orbe et le croissant.

On ne sait par quelle métamorphose Phœbus devint l'épigone d'Hélios en s'identifiant à Phaéton aux rênes de son char céleste précipité dans l'Eider tandis qu'on identifiait sa parèdre au cycle lunaire – déchue telle Eurydice dans les enfers.

Le « Coïtus alchemicus » de Mylius illustre dès 1628 cette inversion des pôles par la conjonction minérale du « Pater eius Sol » et de la « Mater eius Luna » qui unit la reine et le roi dans leur prototype biblique – celle du « Sol » et du « Man » au royaume de Saba.

La Vierge de l'apocalypse qui apparaît alors nimbée d'un Soleil constellé d'étoiles foulant au pied un croissant de Lune se tient du bon côté du Ciel dans les dernières logia des Paroles cachées de Dhû al-Kifl (113) & (114) :

« Le Royaume des cieux est sur la Terre »

« Toute femelle (2) qui se fait mâle (1) entre au Royaume des cieux. »

Jadis [ si je me souviens bien ]

L'arbre de Noël
Était paré d'ambre
Gemmes de Soleil
Et larmes du Ciel

Jadis [ si je me souviens bien ]

L'arche de Noé
Était arrimée
Au Mât de cocagne
Du Pays des fées

Jadis [ si je me souviens bien ]

Disait Abba Râ'm
Les arbres de Mai
Nous réunissaient
À l'ombre des rames

Jadis [ si je me souviens bien ]

Les soirs de Septembre
Entraient dans les chambres
À l'appel du brâme
Des nuits diaphanes

Jadis [ si je me souviens bien ]

Le chêne et la trame
Au rouet des âmes
Dans l'antre des dames
Ravivaient les mânes

« Constantin avait dressé le plan de son propre mausolée. [ ... ]

« Eusèbe, l'évêque de Césarée a décrit ce monument funéraire qui comportait douze cénotaphes [ ... ] auxquels venait s'en ajouter un treizième placé à l'intersection de la croix que dessinait le plan du sanctuaire – ...

« ... ce treizième cénotaphes étant destiné à Constantin qui prenait ainsi rang parmi les disciples de Jésus » [ identifiés aux douze apôtres de l’Église apostolique. ]

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – « Deo Gracias » : par la Grâce de Dieu – La Bible impériale (2006)

Il serait sans doute plus juste d'écrire que l'adorateur du « Sol invictus » a mis le Seigneur de la Terre à la place du Christ qui s'était levé devant lui.

Son mausolée détruit par le sultan Memeth II a pu servir de modèle à la basilique du Vatican après la destruction du domaine pétrinien pour servir de reliquaire au Voile de Rome – le Mandylion de Manoppello.

   

    

jeudi 30 mai 2024

Les mosaïques d'Aquilée

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du troisième jour qui succède à la nuit
au huitième mois de la décade :

« Dans les mosaïques d'Aquilée défilent [ ... ] les saisons vues comme des personnages et accompagnés de motif païens.

[ « Les motifs de ces mosaïques illustre le syncrétisme si caractéristique de l'art sacré à l'époque (384) avec son mélange d'éléments païens [ et ] chrétiens.

« À côté d'une corbeille pleine des pains de l'eucharistie, on voit une figure ailée – une déesse de la Victoire qui ressemble fort à celle que que Constantin faisait graver sur sa monnaie moins de cinquante ans auparavant. » ]

« Il est assez surprenant que ce soit près du maître-autel que l'artiste – un chrétien – ait laissé la bride sur le cou du paganisme de son imagination ...

« ... dans des scènes où putti et cupidons batifolent à cœur joie, nageant et prêchant dans les flots bleus de la Méditerranée.

« Vision d'un paradis qui ne doit rien au christianisme même si elle n'oublie pas d'inclure quelques thèmes bibliques.

« C'est ainsi que l'un des poissons a pris les dimensions d'un monstre des mers pour figurer la baleine qui avale le prophète Jonas qu'un autre poisson dans un autre coin du décor est déjà en train de recracher. [ ... ]

« Quant aux putti – personnages traditionnels des fresques égyptiennes – ne dirait-on pas que de simples pêcheurs de poissons, les voilà devenus pêcheurs d'hommes ?

« Dans ce paradis aquatique, Jonas est représenté deux fois : sorti du ventre de la baleine, on le voit se prélasser sous sa verte tonnelle d'où pendent comme en lampion des coloquintes. »

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – « Deo Gracias » : par la Grâce de Dieu – Saint Jérôme et la Bible romaine + Païens et hérétiques (2006)

« L'histoire de Jonas était fréquemment illustrée par l'iconographie chrétienne primitive car elle avait valeur symbolique et le vieux Prophète englouti dans le ventre de la baleine semblait en quelque sorte préfigurer la mort et la résurrection de Jésus-Christ. »

« Vas et dis à ton Roi qu'Apollon a quitté ses grandioses demeures, que son temple n'est plus... Morts sont les lauriers et muette est la source d'où jaillissait la parole prophétique... »

C'est ce que la pythie de Delphes fit dire à Julien l'Apostat qui l'interrogeait encore en 360.

   

    

mercredi 29 mai 2024

La dîme d'Abba Râ'm

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Retour vers les demeures du Sabbat

Pour la demeure de la troisième semaine sidérale
qui vient avec le Sabbat :

« Dans le contexte de l'histoire [ biblique ] racontée dans Genèse 14 [ qui fut écrit en vers comme un récit épique de ses exploits militaires ] le roi de Shalem honorait Abram l’Hébreu qui rentrait d'une aventure militaire réussie chargé de butin.

« Ayant apporté son pain et son vin, le roi de Shalem invita Abram à manger. [ ... ]

« Cela montre encore plus clairement que le mlky ṣdq [ du verset 18 ] comme le mlk [ du verset 20 ] se réfère à de la nourriture et pas au nom [ d'un roi de Justice ].

« Traditionnellement, l'expression de m'sr mkl a été lue m'sr m-kl voulant dire un dixième de tout puisque m'sr veut dire dixième et dixième portion aussi bien que portion.

« De plus, le sujet de w-yn lw – « et il lui donna » – a toujours été considéré comme étant Abram plutôt que le roi de Shalem bien que ce dernier ait été le sujet des deux phrases précédentes.

« Le vers dans sa totalité a donc été interprété comme voulant dire [ ... ] que Abram lui donna le dixième de son butin [ tandis que le roi de Shalem invitait Abram à manger ] – ...

« ... justification erronée de la dîme ecclésiastique puisque le roi de Shalem était [ lui ] aussi un prêtre du Très-Haut – [ « Êl 'Elyôn » ].

« Nous trouvons ici [ ... ] un exemple de la distance prise par la lecture traditionnelle de la Bible hébraïque par rapport au texte. »

Cf. Kamal Salibi – La Bible est née en Arabie – Melchisédech (1985)

« Longtemps prise pour une ville de Palestine parfois identifiée comme Jérusalem, la Shalem de Genèse 14 n'a pu être que l'actuel village de Âl Salâmah – 'l slm [ ... ] – dans la région de Nimas sur les hauteurs d'Asîr. » [ ... ]

« Cela devrait être maintenant parfaitement clair : selon toute probabilité, il n'y eut jamais de grand-prêtre de Shalem du nom de Melchisédech mentionné dans la Bible et qui se trouvait à la tête d'un ordre. [ Cf. le psaume CX 4 et l'épître aux Hébreux V et VI ]

« Quel que soit l'intérêt de cette conclusion, le plus significatif est sans doute que ces recherches sur Melchisédech apportent des indices qui aident à dévoiler un grand mystère historique : les origines oubliées du monothéisme dans l'Arabie occidentale ancienne. »

Cf. Kamal Salibi – La Bible est née en Arabie – Melchisédech (1985)

« Redevenue chrétienne, Bethléem est le lieu le plus sacré au monde...

« Quand on pense qu'autrefois s'allongeaient sur le bourg les ombres du bosquet de Tammuz – nom local d'Adonis – et que dans le grotte où l'Enfant Jésus avait fait entendre ses premiers vagissements, ...

« ... retentissaient les lamentations funèbres en l'honneur de l'amant de Vénus ! »

« C'est en ces termes que Jérôme présente à ses lecteurs la petite ville où il passa quarante années.

« À son arrivée en 384, le fameux bosquet du dieu païen avait disparu depuis longtemps sous la hache des bûcherons et les clameurs d'indignation des chrétiens de l'endroit. »

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – « Deo Gracias » : par la Grâce de Dieu – Un monde disparaît (2006)

On ne sait plus trop de quoi les chrétiens s'indignent puisque « la belle église de la Nativité construite par Constantin et consacré un demi-siècle auparavant par la mère de l'empereur » a sans doute prit la place du bosquet.

   

    

mardi 28 mai 2024

Le concile de Nicée

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du treizième jour qui succède à la nuit
au septième mois de la décade :

« Les Églises d'Orient ont donné au concile le nom de « 318 » d'après le nombre que la tradition a fixé pour ses participants.

« Transcrit selon l'alphabet grec, ce chiffre donne trois lettres : « TIH » ...

« « T » étant la croix [ celle du Chrisme ou de Saint-André – « X » – un Tau phénicien dont la valeur est « 300 » qui n'a pas encore la valeur du Khi grec (600) ] ...

« ... et l'ensemble « IH »formant le nom du Christ [ pour les deux premières lettre du Saint Nom de Jésus – « IHΣOYΣ » pour « IESOUS » – un Iota (10) et un Êta (8) pour « 18 » ...

... et donc pas encore le « IHS » trilitère ou le « IS » également orthographié « $ » qui n'apparaissent qu'avec les Jésuites et les Rédemptoristes ou le « IC » du cyrillique iconique avec un « C » pour le Sigma grec (200). ]

« Il se trouve que le nombre « 318 » correspond [ aussi ] à celui des esclaves d'Abraham dans la Genèse – ce qui parut de bon augure. »

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – « Deo Gracias » : par la Grâce de Dieu – Le concile de Nicée (2006) et Genèse XIV 14

« Saint Athanase, témoin oculaire et membre du concile dit formellement qu'ils étaient 318 » note Damien Vorreux qui cite saint Ambroise :

« Ce n'est ni par hasard ni par une décision d'homme que 318 évêques furent rassemblés au Concile mais bien pour prouver la présence du signe de la Passion et du Nom de Jésus : la croix pour 300 pères et le Nom de Jésus par dix-huit ».

Cf. Damien Vorreux – Le Tau. Un symbole franciscain (1977)

La valeur du Tau (300) peut également être interprétée comme la moitié de celle du Khi (600) au centre de la cohorte du premier témoin apocalyptique – celle de Jésus.

Le redoublement de celle du Christ (36) pour le Iota (10) et le Êta (8) est peut-être abusive mais ne manque pas de congruence avec la valeur des temps apocalyptique (360) et avec celle de deux témoins (630) pour « 636 ».

Elle propose en tout cas une explication plausible au nombre que les évangélistes donnent pour le début de l'âge de saint Colomban (606) et pour la présence d'un Digamma (2 x 3) au pied du Tau des Chrismes carolingiens.

Explication qui à son tours éclaire celle du monogramme trilitère et de ses variantes.

« Constantin mourut en 337 dans la trente-deuxième année de son règne.

[ Il ne fut proclamé Auguste à York que le 25 juin 306 mais Dioclétien et Maximien s'étaient désistés à Nicomédie dès le 1er mai 305. ]

« Le jubilé marquant le vingtième anniversaire de son accession au pouvoir avait coïncidé avec le concile de Nicée [ en 325 donc ] et dix ans plus tard [ en 335 ] au cours d'un second jubilé, il avait consacré la basilique du Saint-Sépulcre » [ à Jérusalem. ]

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – « Deo Gracias » : par la Grâce de Dieu – La bible impériale (2006)

Le jubilé prend ici une valeur variable – (20) et (10) ou (30) – mais toujours comme multiple du nombre cinq pour le cinquième jour – celui de Jupiter – le Jeudi qu'on peut qualifier de jubile ou de jovial.

Celui des Portes sabines et des Années saintes à Rome eût ses propres variantes – (50) ou (40) et (10) – qui ne dérogent pas à son principe à partir de 1300 et même une aberration (23) avec un retour vers sa norme (25).

Ce qui laisse entendre que le pape Martin V en 1423 ne voit plus du tout de quoi il s'agit et encore moins le lien que ces jubilés entretiennent toujours avec le Janus de Romulus (50) ou avec le cycle du Phœnix (500) qui relève de la même symbolique.

On notera également que la proclamation de 306 à York au Solstice d'été entre plus facilement dans celle de saint Colomban (606) que dans celle du concile (325) et de son jubilé prolongeant celle de Dioclétien (305).

Nous avons d'écrit la sainteté christique comme un isthme entre la perfection adamique de la réalisation primordiale et la perfection muḥammadienne de la réalisation universelle.

Qu'on aille pas croire qu'une sagesse naturelle mène à un état de grâce surnaturelle ou que cette grâce puisse mener à une métaphysique transcendante.

C'est la métaphysique transcendante de cette réalisation universelle qui réalise cet état de grâce dans sa perfection surnaturelle et cette perfection surnaturelle qui réalise parfaitement la sagesse primordiale dans sa réalisation primordiale.

Pour le Phœnix ponant et le Cerf blanc, nous avions déjà noté l'homophonie du « paon » et du « faon » en indiquant des parallèles qui s'imposent dans leur bestiaire – celui de Saint Gilles ou de Saint Hubert pour Saint Eustache.

   

    

lundi 27 mai 2024

Le transit du Pendu

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du neuvième jour qui succède à la nuit
au sixième mois de la décade :

« C'est bien à l'initiation telle que la définit René Guénon qu'aspirait Nerval : il s'agit d'une libération de la condition individuelle de l'homme aboutissant à un contact direct et constant avec le supra-humain.

« Celui qui est complètement initié, l'adepte, le libéré vivant n'est plus assujetti ni au temps ni à l'espace : il a d'abord réintégré la condition primordiale de l'homme puis réalise des états supra-humain.

« À la différence du mystique, l'initié vise à dépasser les états purement individuel. Les conditions et les modalités de l'initiation sont les suivantes :

« Être qualifié [ ... ] et se livrer à un travail préalable qui suppose une ascèse et l'acquisition de certaines connaissances théoriques.

« Il faut ensuite se rattacher à une organisation traditionnelle régulière de façon à bénéficier de la transmission d'une influence spirituelle et à connaître les méthodes qui facilitent l'accès à certains états intérieures en eux-mêmes incommunicables.

« À partir d'une illumination première, l'initié pourra ordonner et développer les possibilités qu'il porte en lui.

« Pour atteindre à la délivrance, l'initié s'appuyant au besoin sur des supports extérieurs au moins dans les premiers stades se developpera progressivement d'échelon en échelon. »

« D'autre part, une pratique exotérique est nécessaire. »

« L'initiation se compose de deux parties distinctes : d'abord les petits mystères qui comprennent tout ce qui se rapporte au développement des possibilités de l'état humain ; ils aboutissent à la restauration de l'homme dans son état primordial.

« Ils comportent l'étude des sciences traditionnelles.

« Parvenu au point central de l'état humain, l'initié peut accéder aux grands mystères qui se rapportent à la réalisation des états supra-humains jusqu'à la délivrance suprême.

« Il faut réaliser d'abord l'homme primordial puis l'homme universel. »

[ Que nous identifions à la perfection adamique du Triangle de l'androgyne et à la perfection muḥammadienne dont la sainteté christique est l’isthme pour les parfaits. ]

« Toute possibilité d'égarement ou de retour en arrière disparaît à partir du moment où l'être à réintégré l'état primordial. »

Cf. Jean Richer – Gérard de Nerval – L'itinéraire du noble voyageur [ et ] les portes de la rédemption (1950) [ « Tout est dans la fin » ]

Aspiration pressentie pour Nerval qu'exprime la conception idéale de Richer où le rattachement à une organisation traditionnelle reste problématique en deçà du contact que Valsan finit par établir avec une Ramâniyya émanant de la Khalwatiyya.

« Nerval n'est pas non plus un mystique [ mais ] l'on sait qu'il prétendait avoir dix-sept religions et montrait du respect pour tous les dieux. »

[ Mystique que Richer identifie alors à l'assiduité requise dans « une pratique religieuse régulière » pour l'initiation. ]

« La possibilité d'un suicide mystique – semblable à celui que pratiquèrent certains cathares – n'est donc pas à exclure. »

Mystiques ou pas, les dix-sept religions font ici référence à l'arcane des Étoiles (XVII). Mais pour quel transit à la Vieille Lanterne du Pendu (XII) – le 26 janvier 1855 ?

La mort de Nodier le 27 janvier 1844 : Plantard y avait mit un lien vers la Combe de l'homme mort dans le Razès. Vers l'Arcadie aussi.

   

    

dimanche 26 mai 2024

Deux étoiles vers l'Orient

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Retour vers la demeure des haltes

Pour le vingt-quatrième cycle du premier mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« En Asie Centrale, les Soviets ont commencé par rétablir leur situation fortement compromise à la suite de la révolution russe.

« Au cours du deuxième semestre de 1919, ils chassent les Blancs de Merv et de la Transcaspie. En 1920, ils dispersent définitivement dans le Turkestan chinois les « chouan » de Doutov.

« En 1922, ils réduisent la révolte des Basmatchi à la tête de laquelle s'est mis le Turc Enver-Pacha qui est venu porter dans l'atmosphère ancestrale près de Sarmarkand et du tombeau de Tamerlan ses songes pantouraniens [ ... ].

« L'aventurier termine bientôt sa carrière, tué le 11 août dans un combat près de Baldjan. Les Russes [ judéo-slaves ] rétablissent leur autorité complète sur tout le pays. »

Cf. Amiral Castex (1935) – De Gensis-Khan à Staline ou Les vicissitudes d'une manœuvre stratégique (1205-1935) – L'action soviétique de sûreté vers l'Est

« Vers l'Extrême-Orient, les Russes [ judéo-slaves ] [ ... ] effectue [ ... ] en Sibérie – en 1919 – la vaste opération de nettoyage qui libérera cette région de l'offensive de l'amiral Koltchak.

« Ils rétablissent en trois années l’œuvre que Yermak et ses successeurs avaient accomplie au XVIIe siècle.

« Après l'évacuation de la Sibérie orientale par le Japon et la disparition de l’éphémère république de Tchita, la Russie [ soviétique ] reparaît sur la [ rive ] du Pacifique [ en ] octobre 1922. »

« Elle restaure pendant ce temps – simultanément – son ancienne prééminence en Mongolie y liquidant promptement en 1921 l’État que le Russe Blanc Ungern-Sternberg y avait constitué pendant quelques mois.

« En 1924, il est créé une république mongole entrant de fait dans le cadre de [ l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques. ] La Mongolie est soviétisée et son armée est encadrée par des Russes [ judéo-slaves ]. »

Cf. Amiral Castex (1935) – De Gensis-Khan à Staline ou Les vicissitudes d'une manœuvre stratégique (1205-1935) – L'action soviétique de sûreté vers l'Est

« Le roi Kushan Kanisha aurait convoqué le quatrième concile bouddhiste à Harwan près de Srinagar au Cachemire vers 78 après Jésus Christ ...

« ... où [ le ] Mahâyâna, [ une des ] école du bouddhisme fut officiellement reconnue comme une voie distincte [ de ] Salut [ devant un ] large auditoire [ de ] 500 arhats et [ de ] 500 bodhisattvas [ en présence de ] Nâgârjuna [ l'instigateur du ] concile. »

Cf. Ashrams of India – Jesus lived in India – Jésus and Kashmir : « ... the site of the Fourth Buddhist Council and Monastery in Harwan, Srinagar. »

L’atmosphère ancestrale des songes pantouraniens et l'état mongol du russe blanc constituent pendant deux ans un retour dans les domaines du Seigneur de la Terre des temps impartis aux deux témoins de l'Apocalypse jusqu'en 1260.

Temps impartis (2 x 630) qui s'achèvent prématurément dès 1258 avec la prise de Bagdad par les turco-mongols et que le sultanat moghol prolonge pendant six cents ans jusqu'à son remplacement en 1858 par le Raj britannique.

Les arhats et les bodhisattvas du concile de Harwan évoquent le renouvellement de l'ancienne école de sagesse du Theravâda par la mahâsâghika du Mahâyâna qui annonce ses deux bodhisattvas dans le nirmâakâya du Bouddha.
   

« 1258 / 1260 » = « 1858 / 1860 » = « 1920 / 1922 »

- 720

- 220

280

780

1280

« 5 x 500 » 

« 1780 / 2030 »

◄ « 5 x 50 »

   
Les deux bodhisattvas dans le nirmâakâya du Bouddha Shakyamuni – Siddartha Gautama – sont Padmasambhava et Nichiren Daïshônin qualifiés abusivement de bouddha quand on leur assigne une aire culturelle identifiée au Tibet et au Japon.

Le Bogdo Khan d'Urga et le Califat ottoman d’Istanbul qui représentaient la tradition turco-mongole du Roi du Monde – le Seigneur de la Terre apocalyptique – ont disparus simultanément en 1924 à la suite du sultanat ottoman.

Nous devons relativiser la triade orientale que nous avons mis en relation avec l'esprit du Bouddha représenté par le bodhisattva de son dharmakâya – Vajradhara / Amitâbha – puisque ses cohortes (600) ont gardé leur valeur initiale (500).

C'est apparemment Nâgârjuna qui les aurait introduite au début de l'ère chrétienne dans l'historiographie du Mahâyâna en leur donnant une valeur qui est celle du Phœnix ponant pour la tradition orientale et du Cerf blanc pour la tradition occidentale.

Rappelons que l'écart entre fin 2030 et début 2032 n'est que d'un an qui doit être compris comme un déploiement géodésique de l'Orient vers l'Occident dans l’avènement d'un royaume qui s'identifie au renouvellement du « manvantara ».

   

    

samedi 25 mai 2024

La parousie du temps

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du deuxième jour qui succède à la nuit
au quatrième mois de la décade :

- La sphère d'al-Khidr se compte en degrés à raison de septante-deux ans par degré

- Le cycle adamantin se compte en lunaisons à raison de douze lunaisons par année

- La matrice arithmétique du cycle se compte en unités à raison de 64.800 unités

- Le cycle de la sphère d'al-Khidr est celui de l'écliptique à raison de 25.920 unités (4/10)

- Seth est le fils de l'homme néotestamentaire pour la parousie de l'ère chrétienne
   

Les quatre du cycle adamantin

Α

Ω

Al-Khir 0

360° x 72

- 23 928

1992

Al-Khir 4

144° x 72

- 23 928

- 13 560

Al-Khir 3

108° x 72

- 13 560

- 5 784

Al-Khir 2

72° x 72

- 5 784

- 600

Al-Khir 1

36° x 72

- 600

1992

Adam 0

[ 64 800 / 12 ]

- 3 480

1920

Jour 1

6 x 500

=

[ 6 000 / 12 ]

- 3 480

- 2 980

Jour 2

- 2 980

- 2 480

Jour 3

- 2 480

- 1 980

Jour 4

- 1 980

- 1 480

Jour 5

- 1 480

- 980

Jour 6

- 980

- 480

Jour 7

4 x 600

- 480

1920

Idris 0

360

1244

1604

Ilyâs 0

1313

1673

Idris 1

3 x 120

1604

1724

Ilyâs 1

1673

1793 1792

Idris 2

1724

1844

Ilyâs 2

1793 1792

1913 1912

Idris 3

1844

1964

Ilyâs 3

1913 1912

2033 2032

Seth 0

112

1920

2032

Seth 1

72

1920

1992

Seth 2

40

1992

2032

'Isâ

8

2024

   

    

vendredi 24 mai 2024

Le détachement des jours

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du quinzième jours qui succède à la nuit
au troisième mois de la décade :

La nuit précède le jour en lui consacrant un Nom divin. Puis le jour se détache de la nuit pour apparaître avec un jour détaché lui correspondant :
   

Nuits
matricielles

Prophètes des nuits de l'enlacement

Noms consacrés

Prophètes des jours de l'enlacement

Jours
détachés

Dimanche

Ya'qûb

ash-Shakûr

Idrîs

Mercredi

Lundi

Lût

al-Qahhâr

Adam

Jeudi

Mardi

Yûsuf

al-Ghanî

Dâwûd

Vendredi

Mercredi

'Uzayr

an-Nûr

'Isâ

Samedi

Jeudi

Idrîs

al-Âkhir

Mûsâ

Dimanche

Vendredi

Sulaymân

al-Muhsî

Yûsuf

Lundi

Samedi

Sâlih

ar-Rabb

Ibrâhîm

Mardi

   
Cf. Introduction aux oraisons de la Semaine du Sceau muḥammadien introduites par le Sidi abd ar-Razzâq Yaḥyâ – Charles-André Gilis (2012)

et La chirologie dans l'ésotérisme islamique du Voile d'Isis (1932) pour les Aperçus sur l'ésotérisme islamique de René Guénon (1973)

Gilis mentionne trois sortes de jours :

– Un jour dont l'enroulement comprend une phase nocturne et une phase diurne

– Un jour enlacé à la nuit dont il procède

– Un jour détaché de cette nuit qui apparaît avec un jour lui correspondant

« Le jour est circulaire, mais la succession du jour et de la nuit n'est pas du même ordre : leur distinction s'opère à l'intérieur du jour, mais ils ne sont pas le jour lui-même. »

Cf. le « Kitab al-Azal » du Sheykh al-Akbar qui parle des jours – « yawm » – et des journées – « nahâr » – qui succèdent à la nuit – « layl ».

La création du monde s'opère en six jours. Le détachement du jour s'opère en six phases.

De même que le pôle des sept – Idrîs – et celui des douze – Yûsuf – alternent en revenant avec la septième.

   

    

jeudi 23 mai 2024

Témoins de Jahbulon

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du dixième jour qui succède à la nuit
au troisième mois de la décade :

« IHΣOYΣ – IXΘYΣ »

« 8 8 8 »

« ad-Dîn » est leur culte – « spiritualité » et « religion » : « retirez-vous dans la solitude de vos cellules pour Le priez sans ostentation » et « là où deux d'entre-eux se réunissent en Son nom, le troisième est parmi eux » – « Huwa ».

Leur livre est le Livre des demeures et le nombre des demeures est « 690 » et « 2 » :

- deux cent soixante et une pour les sphères célestes

- trois cent soixante quatre pour les jours

- cinquante-deux pour les semaines

- treize pour les mois

... et deux pour les Portes solsticiales qui sont réunies deux par deux.

Ce sont les témoins de « Jahbulon » – le Dieu au milieu des ruines – qui font séjour visible et invisible dans les assemblées.

Leur jour est le Jeudi et le nom du Dieu au milieu des ruines : « al-Âkhir » parce qu'ils viennent avec leurs témoins pendant la nuit pour les réunir.

Tout leur sera remis mais le blasphème contre l'Esprit ne leur sera pas remis.

- « Jéhovah » est le Dieu au milieu de l'assemblée dans les salles du Royaume

- « Jahbulon » est le Dieu au milieu des ruines dans le triangle « A L B »

Ces lettres sont inversées par le nom qui associe « JéhovAh » à « BaaL ».

On trace pour ce faire un triangle « J H V » vers le bas.

Dans l'ordre initial du triangle qu'on a tracé vers le haut on retrouve l'étoile du Matin.

Le nombre des lettres est alors trente-trois : « 1 + 30 + 2 ».

C'est le nombre de la génération (30) qui apparaît avec le signe de Jonas.

« 331 + 888 = 1.219 »