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Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du vingtième jour qui succède à la nuit
au septième
mois de la décade :
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La vénération de Mara dans la tradition courlandaise rapportée par Kauffmann l'identifie au Solstice d'été et à la figure mariale de la Mère de Dieu dont le mois de Mai exalte le caractère solaire de Laure chez Pétrarque.
Ce caractère solaire est sans doute déjà perceptible dans les hymnes homériques où Artémis détient un arc d'Or et Apollon – son frère – un arc d'Argent : références implicites aux Luminaires dont ils échangent l'orbe et le croissant.
On ne sait par quelle métamorphose Phœbus devint l'épigone d'Hélios en s'identifiant à Phaéton aux rênes de son char céleste précipité dans l'Eider tandis qu'on identifiait sa parèdre au cycle lunaire – déchue telle Eurydice dans les enfers.
Le « Coïtus alchemicus » de Mylius illustre dès 1628 cette inversion des pôles par la conjonction minérale du « Pater eius Sol » et de la « Mater eius Luna » qui unit la reine et le roi dans leur prototype biblique – celle du « Sol » et du « Man » au royaume de Saba.
La Vierge de l'apocalypse qui apparaît alors nimbée d'un Soleil constellé d'étoiles foulant au pied un croissant de Lune se tient du bon côté du Ciel dans les dernières logia des Paroles cachées de Dhû al-Kifl (113) & (114) :
« Le Royaume des cieux est sur la Terre »
« Toute femelle (2) qui se fait mâle (1) entre au Royaume des cieux. »
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Jadis [ si je me souviens bien ]
L'arbre
de Noël
Était paré d'ambre
Gemmes de Soleil
Et larmes du
Ciel
Jadis [ si je me souviens bien ]
L'arche
de Noé
Était arrimée
Au Mât de cocagne
Du Pays des fées
Jadis [ si je me souviens bien ]
Disait
Abba Râ'm
Les arbres de Mai
Nous réunissaient
À l'ombre
des rames
Jadis [ si je me souviens bien ]
Les
soirs de Septembre
Entraient dans les chambres
À l'appel du
brâme
Des nuits diaphanes
Jadis [ si je me souviens bien ]
Le
chêne et la trame
Au rouet des âmes
Dans l'antre des
dames
Ravivaient les mânes
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« Constantin avait dressé le plan de son propre mausolée. [ ... ]
« Eusèbe, l'évêque de Césarée a décrit ce monument funéraire qui comportait douze cénotaphes [ ... ] auxquels venait s'en ajouter un treizième placé à l'intersection de la croix que dessinait le plan du sanctuaire – ...
« ... ce treizième cénotaphes étant destiné à Constantin qui prenait ainsi rang parmi les disciples de Jésus » [ identifiés aux douze apôtres de l’Église apostolique. ]
Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – « Deo Gracias » : par la Grâce de Dieu – La Bible impériale (2006)
Il serait sans doute plus juste d'écrire que l'adorateur du « Sol invictus » a mis le Seigneur de la Terre à la place du Christ qui s'était levé devant lui.
Son mausolée détruit par le sultan Meḥmeth II a pu servir de modèle à la basilique du Vatican après la destruction du domaine pétrinien pour servir de reliquaire au Voile de Rome – le Mandylion de Manoppello.