mardi 28 mai 2024

Le concile de Nicée

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du treizième jour qui succède à la nuit
au septième mois de la décade :

« Les Églises d'Orient ont donné au concile le nom de « 318 » d'après le nombre que la tradition a fixé pour ses participants.

« Transcrit selon l'alphabet grec, ce chiffre donne trois lettres : « TIH » ...

« « T » étant la croix [ celle du Chrisme ou de Saint-André – « X » – un Tau phénicien dont la valeur est « 300 » qui n'a pas encore la valeur du Khi grec (600) ] ...

« ... et l'ensemble « IH »formant le nom du Christ [ pour les deux premières lettre du Saint Nom de Jésus – « IHΣOYΣ » pour « IESOUS » – un Iota (10) et un Êta (8) pour « 18 » ...

... et donc pas encore le « IHS » trilitère ou le « IS » également orthographié « $ » qui n'apparaissent qu'avec les Jésuites et les Rédemptoristes ou le « IC » du cyrillique iconique avec un « C » pour le Sigma grec (200). ]

« Il se trouve que le nombre « 318 » correspond [ aussi ] à celui des esclaves d'Abraham dans la Genèse – ce qui parut de bon augure. »

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – « Deo Gracias » : par la Grâce de Dieu – Le concile de Nicée (2006) et Genèse XIV 14

« Saint Athanase, témoin oculaire et membre du concile dit formellement qu'ils étaient 318 » note Damien Vorreux qui cite saint Ambroise :

« Ce n'est ni par hasard ni par une décision d'homme que 318 évêques furent rassemblés au Concile mais bien pour prouver la présence du signe de la Passion et du Nom de Jésus : la croix pour 300 pères et le Nom de Jésus par dix-huit ».

Cf. Damien Vorreux – Le Tau. Un symbole franciscain (1977)

La valeur du Tau (300) peut également être interprétée comme la moitié de celle du Khi (600) au centre de la cohorte du premier témoin apocalyptique – celle de Jésus.

Le redoublement de celle du Christ (36) pour le Iota (10) et le Êta (8) est peut-être abusive mais ne manque pas de congruence avec la valeur des temps apocalyptique (360) et avec celle de deux témoins (630) pour « 636 ».

Elle propose en tout cas une explication plausible au nombre que les évangélistes donnent pour le début de l'âge de saint Colomban (606) et pour la présence d'un Digamma (2 x 3) au pied du Tau des Chrismes carolingiens.

Explication qui à son tours éclaire celle du monogramme trilitère et de ses variantes.

« Constantin mourut en 337 dans la trente-deuxième année de son règne.

[ Il ne fut proclamé Auguste à York que le 25 juin 306 mais Dioclétien et Maximien s'étaient désistés à Nicomédie dès le 1er mai 305. ]

« Le jubilé marquant le vingtième anniversaire de son accession au pouvoir avait coïncidé avec le concile de Nicée [ en 325 donc ] et dix ans plus tard [ en 335 ] au cours d'un second jubilé, il avait consacré la basilique du Saint-Sépulcre » [ à Jérusalem. ]

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – « Deo Gracias » : par la Grâce de Dieu – La bible impériale (2006)

Le jubilé prend ici une valeur variable – (20) et (10) ou (30) – mais toujours comme multiple du nombre cinq pour le cinquième jour – celui de Jupiter – le Jeudi qu'on peut qualifier de jubile ou de jovial.

Celui des Portes sabines et des Années saintes à Rome eût ses propres variantes – (50) ou (40) et (10) – qui ne dérogent pas à son principe à partir de 1300 et même une aberration (23) avec un retour vers sa norme (25).

Ce qui laisse entendre que le pape Martin V en 1423 ne voit plus du tout de quoi il s'agit et encore moins le lien que ces jubilés entretiennent toujours avec le Janus de Romulus (50) ou avec le cycle du Phœnix (500) qui relève de la même symbolique.

On notera également que la proclamation de 306 à York au Solstice d'été entre plus facilement dans celle de saint Colomban (606) que dans celle du concile (325) et de son jubilé prolongeant celle de Dioclétien (305).

Nous avons d'écrit la sainteté christique comme un isthme entre la perfection adamique de la réalisation primordiale et la perfection muḥammadienne de la réalisation universelle.

Qu'on aille pas croire qu'une sagesse naturelle mène à un état de grâce surnaturelle ou que cette grâce puisse mener à une métaphysique transcendante.

C'est la métaphysique transcendante de cette réalisation universelle qui réalise cet état de grâce dans sa perfection surnaturelle et cette perfection surnaturelle qui réalise parfaitement la sagesse primordiale dans sa réalisation primordiale.

Pour le Phœnix ponant et le Cerf blanc, nous avions déjà noté l'homophonie du « paon » et du « faon » en indiquant des parallèles qui s'imposent dans leur bestiaire – celui de Saint Gilles ou de Saint Hubert pour Saint Eustache.

   

    

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