jeudi 9 mai 2024

Sur le chemin

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Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la quatrième sphère
parmi les sept sphères célestes de la septième lettre :

« Zây »

[ « al-Hâdî » ]

« 'ihdinâ'ṣ-Ṣirâṭa'l-mustaqîm »

Guide-nous dans le droit Chemin

« Ṣirâṭa'l-laḏîna 'an'amta 'alayhim »

sur la Voie de ceux que Tu as comblé de Tes faveurs

« ghayri'l-maghḍûbi 'alayhim »

dont se privent ceux qui encourent Ta colère

« wa lâ'ḍ-Ḍâllîn »

et les égarés.

S 1 V 6 et 7

« Aucun des quatre évangélistes ne parle de chutes de Jésus pendant la montée au Golgotha mais dans la liturgie du chemin de croix qui est célébrée pendant la Semaine sainte, il est rappelé que Jésus tomba trois fois à terre sous le poids de la Croix.

« On pourrait donc penser que la liturgie du chemin de croix et le récit des trois chutes furent influencés directement par l'examen de ce drap que l'on considérait dans le passé comme une relique absolument authentique.

« À ce que l'on sait, le chemin de croix naquit en Syrie-Palestine d'une tradition locale très ancienne à qui saint Pétrone donna pour la première fois une forme fixe au cinquième siècle.

« Puis durant l'époque des croisades et le royaume de Jérusalem, il prit une place importante dans la dévotion populaire sous la forme d'un pèlerinage par étapes sur les lieux où à Jérusalem s'était déroulée la Passion.

« Plus tard, vers la fin du Moyen Âge les Franciscains et les Carmes imprimèrent un grand élan à cette liturgie.

« À l'exception de [ cinq ] stations, toutes les autres rappellent des faits décrits dans les Évangiles : la rencontre de Jésus avec sa mère, le geste pieux de Véronique qui essuie le visage du Christ ruisselant de sang et les trois chutes. »

Cf. Barbara Frale – Les Templiers et le suaire du Christ – Contre toutes les hérésies – Images (2011)

Du geste pieux résulte la Véritable icône du Suaire identifiée à celle du Voile avant même d'être confondue avec l'image du Linceul à partir de laquelle le « mandylion » sera confondu avec le « tetradiplon ».

Ce qui démontre la préexistence de l'icône – celle du mandylion – sur l'image du Linceul – celle du tetradiplon – sans que cette préexistence ne soit établie sur le geste qui est supposé la produire avant le cinquième siècle.

Dans ce cas, il faut rendre compte du tetradiplon cité par une version de la légende d'Abgar que Frale date avec la doctrine d'Addaï du début de ce siècle tout en décrivant un portrait « rehaussé de couleurs merveilleuses » qui ne lui correspond guère.

Sans qu'on ne sache plus de quoi il s'agit, on peut assurément remonter de l'ostentation à Lirey de 1353 à la quatrième croisade de 1204 à Constantinople et de la translation d'Édesse de 944 au chemin de croix de saint Petrone.

Le reste est littéralement et dans tous les sens de la science fiction et un acte de foi qu'elle oppose à ceux qui la confesse dans un savant retournement d'alliance.

« Vous qui passez sur le chemin,
regardez et voyez s'il y a une douleur telle que la mienne. »

Lamentations de Jérémie I 12
   

    

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