lundi 6 mai 2024

Le quatrième témoin

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Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la première sphère
parmi les sept sphères célestes de la septième lettre :

« Zây »

Concernant le collège invisible et la hiérarchie des saints, ils ne sont que onze : les sept substituts et ceux auxquels ils se substituent qui ne sont que quatre pour soutenir le monde et parmi lesquels se trouvent le Pôle et ses deux acolytes.

Ceux qui disent quatorze – « 10 » et « 4 » – ne disent pas autre chose parce qu'ils considèrent les fonctions hiérarchiques en les distinguant de leurs supports jusqu'à ce qu'ils soient au nombre de leurs substituts.

Ceux qui disent dix-huit – « 10 » et « 8 » – ne disent pas autre chose parce qu'ils considèrent la valeur des lettres du Vivant qui est dans la myriade – le « Ḥâ » (8) et le « Yâ » (10) – comme les acolytes qui entourent le Pôle immortel.

Mais si tu ne considère que les nombres et leurs fonctions, ils ne sont que onze – « 10 » et « 1 » – pour le Pôle quand il apparaît avec la décade.

Ceux qui disent douze – « 10 » et « 2 » – sont dans les ténèbres et c'est pour eux que le Pôle reste un pôle caché qui se tient parmi les quatorze comme l'un des deux acolytes qui lui ont été assignés.

Cette réalité extérieure s'explique par le fait que l'année sidérale est subdivisée en quatre saisons de treize semaines dont la treizième est sabbatique et en treize mois de quatre semaines de sept jours dont le septième est sabbatique aussi.

Ce qui fait quatre-vingt jours sabbatiques – « 28 » et « 52 » – avec les quatre qui servent de portes solsticiales autour du Solstice et que nous avons regroupé deux par deux.

Quand l'année synodique est subdivisée par douze mois de trente jours, on en lui assigne encore cinq (5) – qu'ils soient répartis ou non au gré des saisons – et un sixième jour qui apparaît avec le Phœnix aux six mille lunaisons pour l'équinoxe du Printemps.

Leur Pôle apparaît alors comme l'un des deux ou trois jours incomparables qui apparaissent avec leur bissextile selon le régime où il se manifeste en-dehors des mois ou en-dehors des semaines quand on leur assigne un jour fixe.

C'est pour cette assignation que leurs jours ont été fixés un Mercredi en le faisant correspondre au jour du Solstice puisque celui du Printemps et son bissextile restent en-dehors de leur cycle sidéral.

Ces trois jours incomparables sont semblables à ceux qui célèbrent le Maître des abeilles quand il prend la place du Phœnix une fois tous les cinq mille ans ; et si l'un d'entre-eux se cache, c'est sur l'Axe du dixième jours que le Janus en garde la trace.

C'est en effet ce jour qui permet de passer d'un régime à l'autre quand le Janus (50) en rapport avec le Phœnix (500) et le Maître des abeilles (5.000) passe de cinquante à soixante jours pour se conformer à celui des mois.

« ... de fait, de nombreux auteurs anciens parlent de la présence dans la collection impériale de Constantinople de deux objets différents : un [ Linceul que Frale qualifie toujours de « suaire » ] qui rappelle beaucoup celui de Turin et le « mandylion ».

« Ce fait pourrait avoir une explication très simple. Selon certaines sources byzantines, le « mandylion » se trouvait habituellement dans la chapelle impériale de Pharos où il était conservé avec une autre célèbre relique, ...

« ... le « keramion », la tuile qui dans la ville d'Édesse fermait la cachette où pendant longtemps avait été enfermée l'image miraculeuse de Jésus.

« Selon la tradition, cette image était miraculeusement restée imprimée sur la terre cuite de la tuile [ qui devait selon toute vraisemblance sceller la cache où se trouvait le « mandylion » ].

« Aussi le « keramion » avait-il été apporté à Constantinople pour être exposé à la vénération des fidèles : mises l'une à côté de l'autre, les deux reliques formaient un ensemble suggestif qui rappelait la Passion. » [ ... ]

Cf. Barbara Frale – Les Templiers et le suaire du Christ – « Ecce Homo ! » – Quatre fois en double (2011)

Le Suaire, le Linceul, le Voile et maintenant la Tuile : dès que le « keramion » entre en scène Frale nous parle d'un « suaire-mandylion » qui abolit toute discrimination entre les trois premiers témoins.

« Les vieux initiés numérologues de la Tariqa expliquèrent : Si le Sheykh n'a rien dit, c'est que d'un point de vue ésotérique, le nombre onze égale le nombre douze. » °

° « Le douze est censé être une émanation du onze pour des raison arithmosophiques qu'il serait trop long de développer ici. »

Cf. Amadou Hampâté Bâ – Vie et enseignement de Tierno Bokar. Le Sage de Bandiagara – Le maître – Origine de la pratique des « onze grains » et des « douze grains » (1980)

   

    

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