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Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du cinquième jour qui succède à la nuit
au premier
mois de la décade :
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« [ Les hérétiques ] étaient connus [ ... ] d'une façon générale – surtout à partir de 1209 – sous le nom générique d'Albigeois. Est-ce à dire que le centre même de l'hérésie était la ville d'Albi et ses environs immédiats ? »
« Certainement pas : les Cathares n'étaient pas plus nombreux à Albi que dans les autres cités du Languedoc.
« Il semble même qu'Albi ait été beaucoup moins touchée par l'hérésie que les autres villes et ses habitants ont été très nombreux à s’enrôler dans les milices qui participaient à la lutte armée contre les hérétiques.
« Il est possible que le nom recouvre le souvenir d'un incident caractéristique : au début du XIIe siècle, l'évêque d'Albi – [ Mgr ] Sicard – avait essayé de faire brûler des hérétiques mais la population – respectueuse de la liberté d'opinion – les avait délivrés.
« On peut également y voir le souvenir des discutions théologiques qui eurent lieu en 1176 à Albi même entre l'archevêque de Narbonne et des hérétiques, discussions qui furent surtout un dialogue de sourds et qui se terminèrent sur un échec.
« En réalité, les gens du peuples en Occitanie avaient plutôt l'habitude d'appeler les Cathares les « bons hommes » – ce qui était une façon de reconnaître leur valeur morales mais qui ne comportait aucune connotation géographique. »
Cf. Jean Markale (1986) – Montségur et l'énigme cathare – La haute vallée de l'Ariège
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« On
part Dieu sait pour où ça tient du mauvais rêve
On glissera le
long de la ligne de feu
Quelque part ça commence à n’être
plus du jeu
Les bonshommes là-bas attendent la relève »
Tu
n'en reviendras pas
Louis Aragon
1956
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