mardi 7 mai 2024

La ligature

...

Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la deuxième sphère
parmi les sept sphères célestes de la septième lettre :

« Zây »

« Alif » – « Zây » – « Lâm »

« Lamalif »

La première, la septième et la douzième lettres de l'Abjad ne possèdent que sept sphères célestes dans les « Futûḥât al-Makkiyya » du Sheykh al-Akbar tandis que toutes les autres en possèdent huit, neuf ou dix.

On peut en déduire qu'elles ont dans ce premier groupe une fonction semblable à celle d'Idrîs et de Yûsuf qui alternent le jour et la nuit toutes les sept phases dans les « Awrâd al-Usbû' » où ils président aux sept et aux douze :

- le Jour dominical et la nuit du Jeudi pour Sayyidina Idrîs

- le Yawm al-Jumu'a et la nuit du Mardi pour Sayyidina Yûsuf

Le septième depuis Adam fait ici référence aux sept jours de la Semaine avec les planètes et les luminaires qui les régissent tandis que les douze fils de Ya'qûb font référence à un nombre de mois synodiques et de constellations dans les maisons zodiacales.

Cf. Hénoch LX 8 + Genèse V 3 à 18 + 1 Chroniques I 1 à 3 + Luc III 37 et 38 + Jude I 14 pour le septième depuis Adam.

Notons que Sayyidina Ya'qûb apparaît la veille du Jour dominical et Sayyidina Sulayman [ Sol & Man ] la veille du Yawm al-Jumu'a.

La première de ces lettres pourrait donc faire référence au premier des sept qui n’apparaît pourtant avec Adam que le deuxième jour de la Semaine ou au treizième après les douze telle qu'elle apparaît dans la ligature des deux lettres arabes.

C'est Sayyidina Lût qui apparaît la veille du Jour attribué à Sayyidina Adam le Lundi.

Le caractère sabbatique du septième nous pousse vers le caractère sabbatique du treizième qui correspond à sa fonction dans ce groupe sans que la place du premier n'en soit altéré pour autant.

Notons que la lettre « Zây » n’apparaît pas parmi les Lettres isolées du Noble Coran contrairement aux deux autres toujours regroupées ensembles avec la lettre « Mîm » et / ou les lettres « Râ » et « Ṣad » qui forment un groupe de treize.

« Abû Ya'zâ – encore très vénéré aujourd'hui – n'avait apprit du [ Noble ] Coran que la « Fâtiḥa » et les trois dernières sourates qui sont parmi les plus courtes.

« Pour s'entretenir avec ses visiteurs arabophones, il avait besoin d'un interprète.

« Cela ne l'empêchait pas de déceler miraculeusement les erreurs que pouvait commettre dans la récitation du [ Noble ] Coran l’imam qui dirigeait la prière. »

Cf. Michel Chodkiewicz – Un océan sans rivage. Ibn Arabî, le Livre et la Loi – « Si tous les arbres de la terre devenaient calames... » [ S 31 V 27 ] (1992)

« Sab'an min al-Mathânî wa al-Qur'ân al-'Aẓîm ! »

« les Sept avec les Redoublées et l’Immense Coran ! »

S 15 V 87

Contenu & Contenant

Ici l'immensité du Coran Sublime

c'est « l'Ikhlâṣ » entre la « Fâtiḥa » et les « Mu'awwithatân »

« al-Falaq » wa « an-Nâs »

« 1 + 111 + 2 »
   

    

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