lundi 20 mai 2024

Le Janus de Romulus

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du deuxième jour qui succède à la nuit
au sixième mois de la décade :

« Les Égyptiens vécurent longtemps avec une année de trois cents jours, puis ils introduisirent dans le calendrier la valeur bien meilleure, de trois cent soixante-cinq jours – environ en 4320 avant [ l'ère chrétienne ]. »

[ Nous ne savons pas ce qui s'est passé en 4321 mais il est probable que Le Masne nous livre ici les mois synodiques (12 x 30) et les jours complémentaires (5) en pièces détachées. ]

« Le nombre de trois cent-soixante jours paraît historiquement lié à la division du cercle en 360°, à la numération sexagésimale des Chaldéens [ et ] aux propriétés très simples de l’hexagone (6 x 60) inscrit dans un cercle. »

Cf. Roger Le Masne – La papauté au travers de la prophétie de saint Malachie – Le calendrier – Les unités naturelles de temps (2001)

Dans l'ordre, c'est parce que les douze mois synodiques de trente jours font environ trois cent soixante jours que le cercle fait trois cent soixante degrés.

Pour la numération sexagésimale, les trois cents jours de la décade des mois synodiques font 600 phases tandis que ceux du Janus à partir du calendrier julien en font cent vingt pour 60 unités : sept cent vingt phases pour 6 jours complémentaires – (1) et (5).

Les superstitions romaines concernant le caractère maléfique des nombres pairs et la nature sacrée des nombres impairs nous donne une indication sur la nature des cinquante jours qui constituaient déjà le Janus de Romulus – « 50 < 60 ».

Les vingt-une premières sphères célestes en rapport avec la première, la septième et la douzième lettres – « Alif » (1) + « Zay » (7) + « Lâm » (30) – reprennent les fonctions d'Idrîs et de Yûsuf qui régissent les triades du septénaire dans l'ordre duodécimal (12).

Ces sphères (21) du point de vue des lames (30) correspondent au nombre (21 x 30) des deux témoins (630) et à celui de Laure (21 x 12) dans une représentation courtoise (252) de l'été pour les trente-six semaines (36 x 7) de la première saison primordiale.

Cette première saison alterne sa période estivale avec celle de Seth dont les seize semaines (16 x 7) est une représentation primordiale (112) de l'hiver répartie autour d'un axe (72 + 40) en rapport avec la quadrature des phases (720) dans la décade.

Puis la première saison se subdivise autour de son Solstice en deux saisons secondaires – le printemps et l'automne – sur deux périodes égales (126) de dix-huit semaines (18 x 7) qui précèdent l'apparition des quatre saisons (91) de treize semaines (13 x 7).

La treizième semaine des saisons entre alors en rapport avec un treizième mois sidéral qui correspond à la ligature du « Lâm » (30) avec le « Alif » (1) qui lui donne un caractère sabbatique semblable à celui du septième jour pour les deux triades hebdomadaires.

C'est la treizième semaine de chaque saison qui devient alors sabbatique – « 52 + 28 ».

Les sept lettres suivantes dont les trois premières régissent chacune huit sphères (3 x 8) et les quatre suivantes neuf sphères (4 x 9) en comptent soixante (24 + 36) qui peuvent être abordées ensembles avant de pouvoir parvenir aux dernières (18 x 10).

Le nombre des sphères (261) en rapport avec les lettres (28) et les mansions lunaires qu'elles régissent est donc répartit ici en deux, trois ou quatre groupes – « 81 + 180 » ou « 21 + 60 + 180 » et « 21 + 24 + 36 + 180 ».

Mais nous devons d'abord revenir pour ce faire vers un certain nombre de demeures terrestres – celles où les haltes de la nuit alternent avec la demeure des jours – que nous avons laissé là où nous les avons visité dans l'obscurité qui les caractérise.

Nous les avons parcouru trois fois avant d'aborder les demeures célestes – celles où les lettres comprennent un certain nombre de sphères – pour pouvoir enfin revenir vers elles.

   

    

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