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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la septième sphère
parmi les huit sphères
célestes de la quatorzième lettre :
« Nûn »
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« [ Les ] quatre « usûl » [ du droit islamique ] sont mis en relation avec la structure quaternaire de la Manifestation universelle :
[ Ces principes juridiques – « usûl » – sont répartis en fondements passifs et actifs :
- le consensus – « ijmâ' » – que le Sheykh al-Akbar limite aux compagnons du Prophète
- et l'analogie – « qiyâs » – dont l'usage est déconseillé par le Sheykh al-Akbar
... constituent les fondements passifs de la Loi ; ...
- le Noble Coran
- et la Sunna « mutawâtira » – les traditions dont la transmission remonte au Prophète
... constituent les fondements actifs de la Loi – « aslân fa'ilân ».
Quand le Sheykh al-Akbar mentionne le nombre des prescriptions légales sur lesquels il y a unanimité, il exclut l'analogie et limite le consensus sans pour autant nier les principes de leur existence et l'application de leur extension qu'il désapprouve.
Leur usage reste licite pour la jurisprudence « lorsqu'il s'agit d'établir [ ... ] de simples règles d'application. » ]
« - les quatre Noms divins dont procède la Création
« - les quatre éléments qui constituent le monde de la Nature
« - les quatre qualités
« - les quatre tempéraments
« - etc.
« C'est là un thème akbarien par excellence que l'on retrouve dans les exposés d'ibn Arabî sur la science des lettres, ...
« ... dans les rapports qu'il établit entre les trois « harakât » – voyelles brèves – et le « sukûn » – signe de quiescence – d'une part, ...
« ... et [ dans ] les degrés supérieurs de la hiérarchie initiatique d'autre part, ...
[ Ce qui démontre que trois des quatre piliers s'identifient au Pôle et à ses deux acolytes contrairement aux sept substituts qui les représentent dans leurs fonctions fondamentales et dans leurs fonctions hiérarchiques. ]
« ... [ comme ] dans les considérations [ architectoniques ] relatives au symbolisme de la « Ka'ba » : ...
« ... les corrélations ainsi établies entre la cosmologie, l'anthropologie, le droit [ et ] la grammaire peuvent surprendre.
« Elles ne procèdent pas d'un souci rhétorique de développer des analogies artificielles mais témoignent d'une cohérence doctrinale ». [ ... ]
« C'est à partir de ces quatre choses [ établies ] que sont apparues les prescriptions légales dont l'accomplissement conduit à la félicité – « al-Sa'âda ».
« De la même manière, tout ce qui possède l'existence – « al-Mawjûdât » – procède de quatre Réalités divines qui sont :
« - la Vie – « al-Ḥayât » [ du Vivant : « al-Ḥayy » ]
« - la Science – « al-'ilm » [ du Savant : « al-'Alîm » ]
« - la Volonté – « al-Irâda » [ du Voulant : « al-Murîd » ]
« - et la Puissance – « al-Qudra » [ du Puissant : « al-Qâdir » ]
[ Ces quatre Noms ne sont donc pas ceux qui apparaissent par ailleurs sur la croix du Vivant :
« al-Awwal » / « al-Bâṭin » X « aẓ-Ẓâhir » \ « al-Âkhir »
L'ordre dans lequel ils apparaissent pourrait laisser entendre que la Vie est leur Pôle apparent et la Puissance leur Pôle caché. ]
« De même encore, les corps procèdent eux aussi de quatre réalités, à savoir :
« - la chaleur – « al-harâra »
« - le froid – « al-burûda »
« - la sécheresse – « al-yubûsa »
« - et l'humidité – « ar-rutûba ».
« Quand aux êtres engendrés – « al-Muwalladât » – ils procèdent des quatre éléments – « arkân » :
« - le feu – « an-nâr »
« - l'air – « al-hawâ' »
« - l'eau – « al-mâ' »
« - et la terre – « at-turâb ».
« Enfin, tout corps humain procède de quatre humeurs – « akhlât » :
« - la bile – « as-safrâ »
« - la bile noire – « as-sawda' »
« - le sang – « ad-dam »
« - le flegme – « al-balgham ».
« La chaleur et le froid sont des qualités actives tandis que l'humidité et la sécheresse sont des qualités passives. »
Cf. Cyrille Chodkiewicz – La Loi et la Voie – Les sources de la Loi [ et ses ] fondements [ pour ] le quaternaire universel [ au ] chapitre 88 [ des « Futûḥât al-Makkiyya » ] (1988)
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« Tout en l'écoutant – gigantesque oreille collée à ses lèvres comme à une source de mots hallucinogènes – y buvant goulûment ses propos tel un enfant gobe les péripéties d'un conte de fées dit par la grand-mère se faisant passer pour Margot elle-même ...
« ... et ne doutant pas qu'elle le fut réellement, mon côté réaliste additionnait et soustrayait des chiffres – eux impitoyables dans leur vérité : ...
« ... certes, l'âge de cette Valérie ne laissait pas le moindre doute, elle montrait bel et bien soixante-douze ans et ne les trahissait pas au contraire.
« Mais lui ! ... Voyons... Voyons... Il prétendait être resté à quarante d'aspect depuis la fin du siècle dernier et précisait sa rupture avec la progression du temps : 1894 !
« Il en paraissait toujours quarante maintenant en 1949 et cela ne faisait pas de doute à le croire qu'il n'en paraîtrait encore que quarante en 1999 ou 2049.
Mais pour nous en tenir à la logique, il avait réellement quatre-vingt-quatorze ans. »
Cf. Claude Seignolle – Histoire maléfiques – Le millième cierge (1965)
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- « 94 » est ici le nombre miroir de « 49 » comme 1984 l'était chez Orwell pour 1948 dont 1894 est d'ailleurs l'anagramme dans les deux cas.
- « Septante-deux » et « quarante » sont les membres de la Prophétie des papes et des corpus séthiens en rapport avec le nombre « 112 » dans les généalogies bibliques.
- « 1999 » et « sept mois » est le terme de la dixième Centurie de Nostradamus en septembre où son septante-deuxième quatrain le situe à rebours d'une parousie de « sept ans et demi ».
Son « Avant après Mars » s'inscrit dans la quarantaine du règne de David où nous situons cette parousie apocalyptique d'environs « une demi-heure » (360 / 48) à la fin :
« Mars 1992 ► Septembre 1999 » est le reflet de la période que nous déplaçons de Septembre 2024 à Mars 2032 en étendant son environnement de Mars 2024 à Mars 2025 puisqu'une variante vétérotestamentaire la réduit à « sept ».
- « 2049 » après « 1949 » indiquerait la nécessité d'un tel déplacement.
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Nous avons vu qu'on pouvait ajouter la Semaine et le Mois aux sept jours de la Semaine pour les faire correspondre aux neuf grades des trois ordres dionysiaques.
Le nombre des archanges généralement réduit à trois ou quatre dans cette hiérarchie selon le point de vue d'où on les perçoit dans le monde des présences ou des formes en rapport avec la décade et le sénaire peut aussi être celui de leurs quarantaines.
Les degrés de la sphère céleste (360) sont alors distribués entre neuf archanges et sur le niveau le plus bas de leur gradation entre les septante-deux anges gardiens qui se répartissent deux par deux les trente-six décans du plérôme.
Le nombre des semaines (52) et des mois (12) qu'on retrouve au sommet de cette hiérarchie est alors celui des lettres du Tétragramme (26) et de l’Éternité (38) dont la Somme n'est plus le triangle de l'octave (36) mais son carré (64) :
« Y (10) + H (5) + V (6) + H (5) » = « 26 » + « 38 » = « A (1) + Z (7) + L (30) »
Le triangle de l'octave (36) correspond à la décade des nombres clos (10) et au Tétragramme (26) dont la première lettre (Y) est la représentation (10) dans la suite des triangulations du sénaire – « 10 + 5 + 6 » = « 21 » = « Y.H.V ».
La décade du Trigramme originel étant celle de sa quadrature – « 4 + 3 + 2 + 1 » = « 10 ».
On peut considérer que le nombre des archanges dans le mondes des formes (Σ 3 = 6) ou des présences (Σ 4 = 10) est celui des ordres (4) et des grades (3) dans la hiérarchie céleste de la réalisation virginale (4 x 3).
L'alphabet céleste de Hepburn (1616) qui reste constitué de trois fois neuf lettres (27) en rapport avec les trois ordres dionysiaques de l'alphabet syriaque (ʘ) représente le Yod hébraïque par un Delta grec (Δ) dont les angles sont dotés de lunettes glagolitiques (°).
Si le Triangle du delta et sa Tétraktys (10) ne représentent du point des angles que la moitié supérieure (180°) de la Sphère solaire, le reste du Trigramme originel (11) représente sa moitié inférieure (10) avec leur point diacritique (1).
Cf. Gilles Le Pape – Les écritures magiques – Le type Céleste (2006)
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