samedi 30 janvier 2021

Les quatre Vivants d’Ézéchiel

Pour le neuvième cycle du troisième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Dans les grandes énigmes de l'univers, Richard Hennig qui ignore les Vivants d’Ézéchiel interprète en 1957 les symboles des quatre évangélistes en les tirant de l'Apocalypse du Boanergès dont il cite deux versets (6 et 7) du quatrième chapitre :

« Devant le trône, on dirait une mer, transparente autant que du cristal.
Au milieu du trône et autour de lui, se tiennent quatre Vivants,
constellés d'yeux par-devant et par-derrière.

Le premier Vivant est comme un lion ;
le deuxième Vivants est comme un jeune taureau ;
le troisième Vivant a comme un visage d'homme ;
le quatrième Vivant est comme un aigle en plein vol. »

Chaque Vivant – dit le verset suivant (8) – porte six ailes et est constellé d'yeux tout autour et en dedans.

À ces Vivants, Hennig associe les constellations du zodiaques qui forment un carré et à ces constellations des saisons délimitées par les solstices et les équinoxes :

Matthieu

Ange

Verseau

Hivers

Marc

Lion

Lion

Été

Luc

Bœuf

Taureau

Printemps

Jean

Aigle

Scorpion

Automne

Les positions stellaires de ces saisons seraient celles de l'ancienne Babylonie durant les troisième et quatrième millénaires avant Jésus-Christ dans le mouvement de leur précession dont la période « en chiffre rond » est de 25.000 ans.

Avec cette façon d’arrondir les nombres, c'est « le point vernal » qui servirait d'aiguille à cette précession dont le mouvement parcourt ses repères d'horlogerie dans les ères zodiacales de Paul Le Cour :

Taureau

4 320

Bélier

2 160

Poisson

0

Verseau

2 160

25 920 / 12 = 2 160 ans

Munis de son passe-partout, Hennig ouvre toutes les serrures de son univers non sans commettre quelques effractions qui lui permettent d'interpréter le symbole des premiers chrétiens comme celui d'un poisson qui ne doit plus rien à la Baleine de Jonas.

Ignorant tout de l'environnement chthonien qui circonscrit le lit des rivières, Saint Georges terrasse avec Saint Michel la constellation d'un Scorpion qui vomit la Voie lactée et la Vierge reste étrangement fixe dans la rotation constante de sa constellation.

Mais quand Constantin aperçoit une nuit de 312 sur le Pont Milvius le Signe de sa Victoire, là où la Croix du Sud pourrait enfin nous donner une orientation céleste qui résoudrait quelque peu l'énigme, Hennig n'y voit qu'un simple halo lumineux !

Revenons à présent vers Ézéchiel qui nous attend près du fleuve Kebar dans le pays des Babyloniens, là où il nous décrit sa vision reprise par le Boanergès – Cf. Ez 1, 4-28 :

« [ ... ] un vent impétueux est arrivé du Nord,
ainsi qu’une grande nuée et une gerbe de feu.
Tout autour, une lumière rayonnait.
Au centre, il y avait comme un éclat étincelant qui sortait du milieu du feu.

Au centre encore, quelque chose ressemblait à quatre êtres vivants.
Leur aspect était proche de celui des hommes.

Chacun d'eux avait quatre visages et quatre ailes.

Leurs jambes étaient droites, et leurs pieds pareils aux sabots d'un taureau.
Ils étincelaient comme du bronze poli.

Ils avaient des mains d'homme sous leurs ailes, sur les quatre côtés.
Sur les quatre côtés, il y avait aussi leurs visages et leurs ailes,
ceci pour chacun des quatre êtres vivants.

Leurs ailes se touchaient l'une l'autre.
Ils se déplaçaient sans dévier, chacun allait droit devant lui.

Un de leurs visages ressemblait à celui des hommes,
mais tous les quatre avaient aussi une face de lion à droite,
une face de taureau à gauche et une face d'aigle.

Voilà pour leurs visages.
Leurs ailes étaient déployées vers le haut.
Deux de leurs ailes touchaient celle d’un autre et deux couvraient leur corps.

Chacun allait droit devant lui. Ils allaient là où l'Esprit allait.
Ils se déplaçaient, et ils se déplaçaient sans dévier.

Ces êtres vivants ressemblaient, par leur aspect, à des braises incandescentes.
C'était pareil à l'aspect de torches enflammées.
Un feu circulait entre les êtres vivants.
Il jetait de la lumière et il en sortait des éclairs.

Les êtres vivants couraient et revenaient comme la foudre.

Je regardais ces êtres vivants et j’ai vu que sur la terre se trouvait une roue,
à côté de chacun des êtres vivants aux quatre visages.

Dans leur aspect et leur structure,
les roues avaient un éclat pareil à celui de la chrysolithe,
et toutes les quatre étaient pareilles.
Leur aspect et leur structure étaient tels
que chaque roue paraissait être au milieu d'une autre roue.

Dans leurs déplacements,
elles pouvaient suivre les quatre directions prises par les êtres vivants,
et elles se déplaçaient sans dévier.

La hauteur de leurs jantes était effrayante,
et les jantes des quatre roues étaient couvertes d'yeux tout autour.

Les roues suivaient les êtres vivants dans leurs déplacements :
quand les êtres vivants s'élevaient au-dessus de la terre,
les roues s'élevaient aussi.

Ils allaient là où l'Esprit allait, et les roues s'élevaient simultanément avec eux,
car l'esprit des êtres vivants était dans les roues.

Quand ils se déplaçaient, elles se déplaçaient,
et quand ils s'arrêtaient, elles s'arrêtaient ;
quand ils s'élevaient au-dessus de la terre, les roues s'élevaient avec eux,
car l'esprit des êtres vivants était dans les roues.

Au-dessus de la tête des êtres vivants,
la voûte céleste ressemblait à l’éclat d’un cristal.
C’était impressionnant.
Voilà l’étendue qu’il y avait au-dessus de leurs têtes.

Sous la voûte céleste, leurs ailes étaient tendues l'une contre l'autre,
et ils en avaient chacun deux qui les couvraient,
ils en avaient chacun deux qui couvraient leur corps.

J’ai entendu le bruit de leurs ailes, quand ils se déplaçaient :
pareil au bruit des grandes eaux ou à la voix du Tout-Puissant,
c'était un bruit aussi tumultueux que celui d'une armée.
Quand ils s'arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes.

Une voix retentissait au-dessus de la voûte céleste qui était sur leurs têtes,
lorsqu'ils s'arrêtaient et laissaient retomber leurs ailes.

Au-dessus de la voûte céleste qui était sur leurs têtes,
il y avait quelque chose de similaire à une pierre de saphir,
qui ressemblait à un trône,
et sur cette forme de trône apparaissait quelqu’un
dont l’aspect ressemblait à celui d’un homme,
tout en haut.

J’ai vu comme un éclat étincelant,
comme du feu qui l’enveloppait tout autour.
Depuis ce qui semblait être ses hanches jusqu'en haut
et depuis ce qui semblait être ses hanches jusqu'en bas,
j’ai vu quelque chose de similaire à du feu,
une lumière qui rayonnait tout autour.

Cette lumière qui rayonnait tout autour de lui
avait le même aspect que l’arc-en-ciel dans les nuages un jour de pluie :
c'était un reflet de la gloire de l’Éternel. [ ... ] »

Les quatre faces des Vivants n'en font qu'un dans le texte d'origine et ces quatre créatures apparaissent sur terre comme des roues semblables à celles de deux quadriges dont chacune parcours un temps de 360 ans pour chacun de ses degrés.

Chaque face à sa roue mais elles sont au milieu « d'une autre roue » qui correspond pour chacun des quadriges aux esprits prophétiques d'Hénoch et d’Élie qui reviennent à la fin des temps avec al-Khidr pour la parousie du Christ :

Idris

'Isâ

Ilyâs

al-Khidr

2 x 360

8 8 8

2 x 360

12 x 2 160

1244 – 1604 – 1964

2024 – 2032

1313 – 1673 – 2033

25 920 ans

Pour chaque quadriges, la seconde roue n'est subdivisée que par trois petites roues de 120 ans ; de telle façon que la quatrième face du Vivant y apparaît en réalité comme la première d'entre-elles. Mais il n'y a alors que deux Vivants.

Parmi les quatre immortels qui apparaissent avec eux, la sphère d'al-Khidr est semblable à ce qu'Hennig décrit dans son étude sur la symbolique des quatre évangélistes mais seulement sous son aspect le plus tangible.

La matrice arithmétique dans laquelle elle s’insère et qui est aussi une expression du cycle adamantin en nombre de lunaisons (64 800) n'est évidemment pas accessible à partir des approximations que produisent ses chiffres ronds.

Mais Hennig qui lâche la proie pour l'hombre – « en soi cette assimilation [ par la tradition chrétienne ] [ des Vivants aux évangélistes ] [ qui pourrait être abusive ] est sans intérêt pour nous » – n'en est pas pour autant dans l'erreur.

Le quatrième immortel qui apparaît avec la Parousie du Christ trouve précisément son intérêt dans l'Apocalypse du quatrième évangile où il tire sa substance de son accomplissement à la fin des temps.

   

    

jeudi 28 janvier 2021

Les dieux ptoléméens

Pour le huitième cycle du troisième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« Le Grec se perd facilement dans les mythes de la religion égyptienne ; illes comprend encore moins à Alexandrie où les conceptions religieuses de l'ancienne Égypte se confrontent et se mêlent avec les cultes récemment importés de Grèce et de Rome.

« Car les Grecs eux aussi, depuis qu'ils ont découvert l’Égypte, ont adjoint aux divinité égyptiennes les noms de ceux de leurs dieux qui leur ressemblent, de sorte qu'on finit par ne plus distinguer l'apport de l'un et de l'autre.

« Une variante égyptienne [ ... ] pourrait être [ ... ] [ nous complétons ces variations ] :
   

[ Athéna ]

Neith

Apollon

Horus

Aphrodite

Isis

[ Zeus – Jupiter ]

[ Amon ]

Hélios

[ Hermès ]

[ Thôt ]

[ Hadès – Pluton ]

[ Apis – Osiris ]

« Et mieux encore, les deux civilisations confondues ont donné naissance au cours des temps à des divinités mixtes en qui se mêlent les apports grecs et égyptiens. »

« Ce n'est pas tout : tels les pharaons les Ptolémées sont élevés au rang des dieux. Beaucoup ont leurs prêtres et leur culte autonome ou mêlé à ceux d'Alexandre le Grand, d'autres Ptolémées ou même d'anciens dieux égyptiens.

« À Alexandrie même existe un lieu de culte mixte d'Isis, de Sérapis et des dieux ptoléméens. On invoque ensemble Zeus et les rois divinisés.

« Ce mélange des religions grecque et égyptienne est une des caractéristiques de la civilisation ptoléméenne en Égypte et plus particulièrement à Alexandrie. »

« En contrepartie l'influence des divinités égyptiennes et orientales en général s'accroît de plus en plus en Grèce et à Rome.

« L'heureuse et féconde imagination des Grecs qui aux temps homériques avait divinisé les forces naturelles, la luttes des éléments, l'amour, le feu, le vent, l'écho, peuplé de nymphes, de satyre, de silènes et de centaures les champs et les bois, [ ... ]

« [ ... ] dut au IIIe siècle [ avant l'ère chrétienne ], après la perte de [ son ] indépendance, céder le pas aux écoles philosophiques qui professaient que les dieux n'étaient que d'anciens rois divinisés ou des allégories ; [ ... ]

« [ ... ] c'était aussi le moment où la civilisation grecque pénétrait profondément en Afrique et en Asie, rendant en retour l'âme grecque accessible aux divinités de l'Orient.

« Cependant le contraste subsiste entre la liberté ailée, la merveilleuse aisance des croyances grecques et la sombre poésie sans joie des mythes égyptiens grouillant de formes obscures et mystérieuses.

« Deux conceptions du monde si diverses peuvent s'accorder et vivre côte à côte, mais non se fondre dans une parfaite unité. »

« Sérapis lui-même est un produit hybride des deux religions, avec prédominance marquée de l'élément égyptien. Il est Zeus ou Pluton [ Zeus succède à Hadès pendant l'âge de Fer ], Jupiter pour les romains, dieux solaire pour les Perses.

« Il est en même temps le dieu guérisseur : la foule des croyants afflue vers son temple pour l'honorer, pour lui demander la guérison, à l'occasion aussi pour recueillir ses oracles.

« Il y a des quantités de temples de Sérapis en Égypte, mais aucun ne peut se mesurer en grandeur et en magnificence à celui d'Alexandrie dont le prestige est inégalé, [ ... ]

« [ ... ] comme la puissance conquérante du dieu qui gagne à son culte, au même titre qu'Isis, tout les pays où l'emporte la civilisation grecque. »

   

    

mercredi 27 janvier 2021

La foudre gouverne Tout

Pour le septième cycle du troisième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :
   

« Un rameau sortira de la souche de Jessé
Un rejeton jaillira de ses racines
et fructifiera

Sur lui reposera l'Esprit de l’Éternel :

Esprit de Sagesse et de Discernement,
Esprit de Conseil et de Puissance,
Esprit de Connaissance et de Piété

Et [ l'Esprit ] lui inspirera la Crainte :

Il ne jugera pas d'après ce que voient ses yeux
Il ne se prononcera pas d'après ce qu'entendent ses oreilles. »

Isaïe XI, 1-3

« [ ... ] Trois choses demeurent : la Foi, l'Espérance et la Charité
mais la plus grande des Trois, c'est la Charité. »

Paul – I Corinthien XIII, 13

« La Tempérance, c'est la Charité se donnant toute entière à l'aimé,
la Force, c'est la Charité supportant tous les maux pour l'aimé,
la Justice, c'est la Charité soumise à l'aimé et régnant sur toute chose avec droiture,
la Prudence, c'est la Charité jugeant de ce qui peut lui être utile
en rejetant ce qui lui est nuisible. »

Augustin – Traité sur les mœurs dans l'église
Livre I, 15 reprenant le « Ménon » de Platon
   

Sagesse
et
Intelligence

Conseil
et
Vaillance

Connaissance
et
Piété

dans la
Crainte de l’Éternel

Foi

Charité

Espérance

dans
l'Amour du prochain

Prudence

Tempérance

Force

Justice

   
Par Sainte Scholastique et par Junon
Juvigny-sur-Loison

Saint Donat
par la déesse Arduina
   

« La foudre gouverne Tout »

Héraclite
   

    

mardi 26 janvier 2021

La Bibliothèque d'Alexandrie

Pour le sixième cycle du troisième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« Le nombre des ouvrages de la Bibliothèque [ d'Alexandrie ] qui était de deux cents mille au temps de son père, s'accrut jusqu'à quatre cents mille sous [ le ] règne [ de Ptolémée II ] [ « Son dévouement aux lettres et à la poésie leur fut profitable » ] [ ... ]

« [ ... ] chiffre qu'il ne faut d'ailleurs pas prendre trop à la lettre. [ « [ ... ] plus de sept cents mille volumes [ ... ] » avant l'incendie. ] L'organisation de la Bibliothèque [ fondée par Ptolémée Ier ] est aussi son œuvre. » [ ... ]

« Ptolémée Ier [ le ] fondateur [ du Musée et de la Bibliothèque ] agissait certainement en communion d'idées avec Alexandre le Grand et son maître Aristote en créant dans la nouvelle capitale un aussi brillant foyer de culture grecque. » [ ... ]

Cf. Oscar de Wertheimer traduit de l'allemand par Adrien F. Vochelle en 1966 – Cléopâtre. Reine des roisLes ancêtres de la reine [ et ] La capitale de Cléopâtre

« La destruction de la Bibliothèque [ d'Alexandrie ] reste un des plus grand désastre de l'histoire. Tout ce que les premiers des Lagides, les savants et les collectionneurs y avaient accumulé de savoir, [ ... ]

« [ ... ] et qui représentait certainement pour l'époque la somme de la culture grecque et romaine et des civilisations de l'Orient, devint la proie de la guerre et des flammes.

« Le dommage est à jamais irréparable pour l'humanité qu'il dépouilla d'un matériel infiniment précieux pour l'étude de l'histoire et des civilisations méditerranéennes.

« Devant l'étendue d'une telle perte à laquelle les hommes cultivés de l'époque ne pouvaient rester indifférents, on peut trouver doublement étrange que la renommée ne nous en ait pas été transmise nettement et sans réticence.

« Dans l'histoire de la guerre d'Alexandrie rédigée par César ou par son secrétaire Hirtius, l'incendie n'est pas mentionné. Cela on le comprendrait à la rigueur, car l'auteur n'avait certainement aucun motif de se vanter d'un tel exploit.

« Ce qui est plus étrange, c'est que Lucain, dans sa « Pharsale », n'en dit pas un mot non plus. Adversaire déclaré de César, il avait pourtant là un bel argument contre lui.

« Il était aussi poète, et l'incendie de la Bibliothèque aurait pu lui fournir matière à de beaux développement.

« Ce qui rend ce silence encore plus incompréhensible, c'est que Lucain s'étend avec complaisance sur les autres dégâts causés par l'incendie de la flotte.

« Aucune lettre, aucun discours, aucun témoignage direct d'un contemporain ne fait mention de l'événement. Il n'y a cependant pas le moindre doute que la Bibliothèque n'ait été ce jour-là la proie des flammes.

« Le principal témoignage qui nous en a été transmis est celui d'un certain Livius, contemporain de ces événements, rapporté par Sénèque.

« D'autres écrivains, tel que Dion Cassius, Plutarque et plus tard Orose, Aulu-Gelle, Ammien Marcellin considèrent le fait comme hors de discussion.

« Le projet de César de fonder à Rome une grande bibliothèque, et le cadeau fait plus tard à Cléopâtre par Antoine, alors maître de l'Orient, de la bibliothèque de Pergame, [ ... ]

« [ ... ] viennent indirectement et dans une certaine mesure confirmer la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie [ fin 48 avant l'ère chrétienne ]. »

Cf. Oscar de Wertheimer – Op. Cit. Ibidem – César et Cléopâtre

   

    

dimanche 24 janvier 2021

Le joueur de flûte

 Pour le quatrième cycle du troisième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« [ ... ] sur la presqu'île de Lochias qui s'avance en pointe vers la mer et ferme le port à l'Ouest, le temple d'Isis, puis toute la série des palais royaux rivalisant d'éclat et de splendeur. » [ ... ]

« Sur une colline proche du rivage s'élève le théâtre consacré par les Ptolémées à leur ancêtre Dionysos, dieu qui par dessus tous les autres règne sur l'âme grecque. » [ ... ]

« Plus loin le temple de Poséidon. Et dominant tous ces palais, ces temples, ces édifices à usage profane, au cœur de la cité s'élève le sanctuaire de Pan, dieu des pâtres, démon lascif de la forêt, symbole de la nature éternelle et de la [ paix ] féconde. » [ ... ]

« Le [ Paneum ] s'élève au sommet d'une colline artificielle à laquelle on accède par un chemin en lacet. [ Elle ] doit son nom à une grotte consacrée au culte de Pan. » [ ... ]

« Les navires dans le port, les jardins, les palais, le temple de Pan couronnant le tout s'enveloppaient d'une gloire rayonnante. » [ ... ]

Cf. Oscar de Wertheimer traduit de l'allemand par Adrien F. Vochelle en 1966 – Cléopâtre. Reine des roisLa capitale de Cléopâtre

« [ Le pharaon ] vivait à Alexandrie dans l'abondance et la débauche, mais le bon temps des [ ses ] grands ancêtres était loin.

« Ptolémée XIII s'était surnommé lui-même Philopator – l'ami de son père – Philométor – l'ami de sa mère – et aussi « Nouveau Dionysos ». Mais le peuple l'appelait simplement Aulète – le joueur de flûte.

« Il y avait plus de raillerie que de respect dans ce surnom, quoique le dieu Pan parcourût les campagnes en jouant du syrinx et qu'Apollon non plus ne la dédaignât pas.

« Mais on rougissait d'un roi qui prenait part à des concours et se prostituait dans les fêtes, sa flûte aux lèvres, parmi les joueuses professionnelles, qui n'étaient en fin de compte que des filles publiques, des hétaïres.

« Il se consolait de son impuissance à tenir le sceptre en tirant de son instrument des sons plaintifs, ou – comme [ le ] fera plus tard Néron – en écrivant de mauvais vers et composant de médiocres chansons.

« Et cependant Aulète, s'il était dépourvu des fortes qualités qui font le souverain, était sage, réfléchi et avisé. »

Cf. Oscar de Wertheimer – Op. Cit. Ibidem – Rome et le roi joueur de flûte

L'aède en sait plus que les rois sages.

Oracle de Zeus

   

    

vendredi 22 janvier 2021

Le divin enfant

 Pour le deuxième cycle du troisième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« [ ... ] La situation créée à la longue en Égypte par la liaison de la reine et de l'Imperator était singulière, unique peut-on dire dans l'histoire.

« Il était aussi difficile de la justifier que de la dissimuler au yeux des bourgeois d'Alexandrie qui avaient tout vu et tout suivi dans le détail.

« Au peuple naïf et pieux de la province on jugea plus prudent de cacher la chose. Précaution d'autant plus nécessaire que Cléopâtre était enceinte de cinq mois d'un enfant dont le père, selon toute apparence, ne pouvait être que César.

« On pouvait le contester ; les intéressés auraient pu attribuer cette paternité au premier époux de Cléopâtre, son frère Ptolémée XIV. La chose n'aurait eu rien d'invraisemblable.

« Mais Cléopâtre attachait le plus grand prix à ce que le lien qui l'unissait à César fût universellement connu et publié. Le subterfuge auquel elle eut recours n'en était pas à sa première application en Égypte.

[ « L'amour incestueux de Ptolémée II [ pour Arsinoé ] semble avoir été sincère et profond, et son mariage trouva des apologistes officiels : on le venta comme l'effet d'une intervention divine à l'exemple de l'union d'Isis et d'Osiris, de Zeus et d'Héra. » ]

« Les prêtres expliquèrent à la foule des croyants que César n'était autre qu'Ammon et que l'enfant de Cléopâtre serait le fils d'Ammon.

« La croyance en l'intervention du dieu-soleil [ Râ ] pour assurer à l’Égypte la descendance de ses rois était tout à fait dans la tradition religieuse du pays.

« Il y a une parfaite ressemblance entre la version répandue par les prêtres de la descendance divine du fils de Cléopâtre et l'interprétation égyptienne de l'origine divine d'Alexandre le Grand.

« En ce temps là le roi Nectanebo II de la XXX dynastie, dernier souverain autochtone, lorsqu'il eut été déposé par les Perses, [ ... ]

« [ il ] ne s'enfuit pas en Éthiopie comme on le croit communément mais en Macédoine où il prit par artifice la forme d'Ammon pour s'approcher d'Olympias, [ la ] mère d'Alexandre.

« Cette filiation faisait d'Alexandre un Pharaon authentique. Évidemment il y avait une distinction à faire : Nectanebo avait prit la forme d'Ammon, mais Ammon [ prenait ] la forme de César.

« Il ne pouvait d'ailleurs faire autrement, l’événement s'étant déroulé cette fois sous les yeux d'Alexandrie.

« Le stratagème de Cléopâtre en vue de légitimer et de diviniser par anticipation l'enfant à naître était donc une simple adaptation d'une tradition très ancienne.

« Il est certain qu'il fut approuvé par les prêtres, et c'est ainsi que l'on voit à Hermonthis près de Thèbe un bas-relief où est représentée Cléopâtre s'entretenant avec Ammon qui lui apparaît sous la forme humaine, [ ... ]

« [ ... ] et où les dieux président à la naissance de l'enfant divin.

« Il existe également une inscription ainsi libellé : « De l'an 20 de l'union de Cléopâtre et d'Ammon. »

Cf. Oscar de Wertheimer traduit de l'allemand par Adrien F. Vochelle en 1966 – Cléopâtre. Reine des roisCésar et Cléopâtre [ avec ] Les ancêtres de la reine

   

    

mercredi 20 janvier 2021

Les théophanies d'Amon

Pour le trentième cycle du deuxième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« Je suis Alexandre le Très Grand, fils d'Amon, roi de Macédoine, hégémon des Grecs, Pharaon de la terre d’Égypte, souverain de Babylone, de Perse et de Médie, maître des terres de l'Asie et des Indes jusqu'au pays des Cinq Rivières.

« Ma naissance était annoncée. Je suis apparu dans la fin du dernier signe [ le Bélier ] pour restaurer Amon le Très Haut dans son culte, jusqu'à ce que les temps soient accomplit.

« Les poètes ont chanté ma beauté. Ma force et ma bravoure ont été sans égales ; la chance qui accompagna mes entreprises n'est comparable à aucune.

« Les peuples des trois continents se sont courbés devant moi. La vie et la mort n'ont pas pesé en mes mains leur poids habituel.

« Nul n'a tracé plus vite un plus vaste empire, livré plus de combats, fondé plus de villes ; nul n'a donné sa loi à plus de nations.

« Je n'ai été vaincu que par moi-même. J'ai rejoint dans l'univers des dieux Achille, Héraklès et Dionysos. L'encens a brûlé sur mes autels ; mes adorateurs sont légion. Mon exemple hantera les siècles, mais ne pourra pas être surpassé.

« Quand le règne d'Amon prendra fin et que l'obscurité sera descendue sur les temples d’Égypte, mon origine et ma nature resteront une éternelle énigme pour l'esprit. »

Cf. Maurice Druon (1958) – Alexandre le Grand – Stèle pour Alexandre

La « chronologie des règnes de Philippe II et d'Alexandre III de Macédoine » indique la mort d'Alexandre à Babylone le 13 juin 323 avant l'ère chrétienne :

« À l'heure où le soleil disparut derrière l'horizon, le treizième jour de sa maladie, le dernier fils de Zeus-Amon, [ le ] treizième Dieu olympien, mourut, dans la treizième année de son règne, et trois semaines avant ses trente-trois ans révolus. »

« [ ... ] Aristandre de Telmessos [ ... ] grand-prêtre du temple d'Alexandre le Dieu [ a ] rédigé sa stèle [ de sa main ]. »

Cf. Maurice Druon (1958) – Alexandre le Grand – Le Soleil se couche à Babylone

« Sous les feuillages de mon sanctuaire de Dodone, où j'avais rencontré Niobé, ma première amante mortelle, je choisis la dernière.

« Princesse d'Epire et danseuse sacrée, Olympias fut envoyée comme Electre en l'île de Samothrace où je m'unis à elle après la double danse du feu et du serpent.

« Elle donna le jour à Alexandre le Grand. Le nom d'Alexandre veut dire l'homme protégé, ou le protecteur de l'homme.

« Comme Epaphos, comme Minos et tant d'autres de mes divins bâtards, Alexandre eut un père terrestre, Philippe de Macédoine.

« Comme mon fils Dionysos et mon petit-fils Asclépios avaient été instruits par Hermès-Thot, Alexandre le fut par Aristote.

« Comme le roi Argos, il réunit sous son commandement toutes les cités de Grèce ; comme Dardanos, il passa en Troade ; comme Dionysos encore, il s'enfonça en Asie et alla jusqu'à l'Indus, partout se battant, s'enivrant, et partout triomphant.

« Comme Apollon, il aima des femmes et des hommes, et ne fut jamais satisfait.

« Comme Héraklès il eut la peau de lion pour emblème, accomplit mille exploits, marqua, par ses marches à travers le monde, le tracé d'une civilisation nouvelle mais sans être jamais apaisé.

« Il tua, dans la colère ou l'ivresse, ses plus chers compagnons et en demeura inconsolable. Il mourut, brûlé parla fièvre, ainsi que dans une autre tunique de Nessus. Il avait fait dresser sa statue parmi les dieux olympiens.

« Il fut le résumé, la contraction de tous mes autres fils, ma plus humaine manifestation, le Zeus-homme pour la fin du temps du Bélier.

[ Druon confond les théophanies d'Amon avec les ères zodiacales de Paul Le Cour qui annonçait en 1937 celle du Verseau après celles du Bélier et des Poissons. ]

« Il portait, lorsqu'il allait au temple, les deux cornes spiralées fixées à sa tiare. Il fut conquérant et législateur ; il fut prêtre et roi.

« Pendant douze années, un de mes tours du ciel, il exerça mon pouvoir parmi vous, et pendant ce temps fonda deux fois douze villes.

« Dans la plus belle, l’Alexandrie d’Égypte, tout l'antique savoir des hommes fut engrangé d'où [ de sa Bibliothèque ] tout votre savoir présent est issu.

« Après vingt-quatre siècles, le souvenir d'Alexandre le Dieu vous hante encore ; son destin vous éblouit et n'a pas été égalé. Il fut mon dernier fils révélé ; et celui-là vous ne pouvez mettre en doute qu'il ait existé. »

Cf. Maurice Druon (1967) – Les mémoire de Zeus (II) – Les jours des hommes (douzième époque) – Les derniers dieux – [ Olympias et Alexandre le Grand ]

La suite dit néanmoins le contraire : [ ... ] « Il naît toujours des hommes à ma ressemblance, descendants de mes amours ou de mes bâtards, qui procèdent de mon principe [ ... ]. [ ... ] Ce sont [ ... ] les Jupitériens. »

Nostradamus parle aussi des « Jovialistes » dans sa dixième Centurie (X.73) et du Jeudi [ que le Sheykh al-Akbar consacre à Moïse ] à deux reprises – I.50 et X.71 – ainsi que du Mont Jovis dans son Épître à Henry sous la devise de « Mont Joie – Saint Denis ».

Qu'est-ce que ça veut dire ? À ceux qui auront accueilli la lumière des hommes qui vient du Verbe de vie [ dit le Prologue du nouvel Évangile ] elle donnera le pouvoir de devenir des enfants nés de Dieu – Cf. Jean 1, 12 et 13

« La peine des demi-dieux réside moins dans la fatigue de leurs exploits que dans l'impossibilté d'accorder les exigences opposées et les fatalités contradictoires de leur double nature.

« Par la force et le génie, ils participent des dieux ; mais ils tiennent à l'homme par le doute. » – [ Ce qu'un bon chrétien nommera sa faiblesse ... ]

Cf. Maurice Druon (1958) – Alexandre le Grand – Les demi-dieux

   
ELOY ELOY LAMMA SABACHTHANI
   

    

mardi 19 janvier 2021

La quarantaine

Pour le vingt-neuvième cycle du deuxième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Que ce soit pour le cercle des pierres bleues du Temple de Sthonehenge où pour le décompte des cohortes du kali yuga entre Tarquin l'Ancien et le Qutb al-Maktum, une quarantaine s’insère à la fin des temps en-deçà du cercle de Sarsen.

Si les trente monolithes du cercle de Sarsen forment une représentation des mansions du mois synodique, le cercle des pierres bleues est sans doute une représentation arithmétique des mois sidéraux.

Dans l'hagiographie du Sceau des prophètes, la quarantaine représente son accès à la prophétie et à la révélation coranique ; pour la parousie du Christ, l'accès du Messie au maqâm muḥammadien de la sainteté universelle.

La symbolique du jeu de carte est la représentation la plus efficiente de cette correspondance entre le nombre (40) et sa réalité sidérale :
   

1

13

13

13

13

Carreau

Trèfle

Cœur

Pique

4 x 4

3 x 3

2 x 2

2 x 5

16

9

4

10

cinquante-deux semaines de sept jours = 364 jours

39

   
L'unité sommitale n'est pas représentée mais apparaît dans la symbolique des deux Jokers qui est celle des jours bissextiles pour une année de 365 jours.

Les quatre séries de treize cartes représentent les treize semaines des quatre saisons de l'année qui constituent un ensemble de cinquante-deux semaines sur 364 jours.

Les quatre figures de ces quatre séries de treize cartes apparaissent comme les représentations graphiques de quatre équations en rapport avec la décade.

Celle du Pique représente sa quintessence qu'il ne faut pas comprendre comme une cinquième essence mais comme l'essence des deux cinq qui la représente.

[ Retourner la carte si vous avec du mal à les visualiser. ]

La somme de ces équations (39) correspond à celle des jours de l'année sur l'ensemble des semaines qui parcourent les treize mois sidéraux de vingt-huis jours.

[ Pour les mois sidéraux, les semaines sont comme des saisons. ]

Ce que nous disons sur l'unité sommitale qui n'est pas représentée dans ce décompte est en rapport avec le caractère abscons de l'âge sombre et avec celui de l'enfance.

C'est aussi ce que nous voyons quand la Tour Eiffel reproduit comme une excroissance monstrueuse la flèche de Notre-Dame de Paris entre ses deux Tours.

   

    

lundi 18 janvier 2021

Les miroirs du temps

Pour le vingt-huitième cycle du deuxième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

C'est à Michel de Nostredame que nous devons l'invention d'un miroir magique pour capter les éons qui fonctionne en projetant par anticipation un passé antérieur tel que l'évoque la catoptromancie d'Octave Béliard en 1920 et Sédir dès 1895.

Bien que Marcel Clavelle annonce en 1931 la révolution anaragonique de l’Épître à César pour 2007 et quoi qu’Émile Ruir ait pu voir pour 2023 en 1947, nous théorisons un espace de projection spéculative des quatrains qui s'achève en 1999.

C'est la période qu'Alphonse Ciacconius reprend pour sa Prophétie des papes de 1588 dont l'origine coïncide en 1111 avec le noviciat de Bernard de Fontaine à Cîteaux avant d'évoquer trente-trois ans plus tard la Vie qu'il consacre à Malachie d'Armagh.

La date de référence correspond ici au nombre des quatrains (1.111) reprit par les Almanachs et les Centuries de Nostradamus à partir de 1555 et leur période de projection correspond à la fondation par Saint Patrick du patriarcat d'Armagh en 444.

C'est à Johann Valentin Andreæ que nous devons la transformation en 1604 du miroir magique en anneaux de pouvoir qui s'enchaînent comme deux périodes symétriques à partir d'un temps apocalyptique de 360 ans.

Cet enchaînement qui s'achève en 1964 trouve son origine théorique dans une invocation mythique du bûcher de Montségur de 1244 qu'on retrouve dans la mystique protestante et dans la mythologie rosicrucienne.

Henri de Montfaucon aurait transmit les anneaux de la Rose-Croix aux Jésuites qui en auraient forgés d'autres sur le même modèle à partir d'un temps apocalyptique qui s'achève soixante-neuf ans plus tard en 2033.

Leur enchaînement trouve son origine théorique dans une invocation mythique du bûcher des Templiers de 1313 qu'on retrouve au XIXe siècle dans une littérature qui démontre par la même son trafic d'influence sur une maçonnerie spéculative.

Les anneaux qui s'enchaînent en 1673 à partir du Sacré-Cœur de Jésus évoquent aussi la canonisation du pape Célestin V au concile de Vienne en 1313 et sa renonciation au trône pontifical de 1294 qui préfigure celle Benoît XVI en mars 2013.
   

Michel de Nostredame

1111

444

1555

444

1999

33

33

33

Alphonse Ciacconius

1144

1588

2032

Johann Valentin Andreæ

1244

360

1604

360

1964

69

69

69

Henri de Montfaucon

1313

1673

2033

   
Nous parlons d'enchaînements là où deux temps apocalyptiques se succèdent autour d'un seul événement pendant 720 ans ; tandis que la succession des espaces de projections évoquent plutôt la construction d'un octogone de 888 ans.

Le déplacement de cet octogone s'accomplit au XVIe siècle sur un intervalle de trente-trois ans et celui des enchaînements s'accomplit au siècle suivant sur un intervalle de soixante-neuf ans ; et ce quelque soit le sens qu'on accorde à ces déplacements.

Les déplacements de ces intervalles s'accomplissent dans le paysage stellaire d'un cycle de l'écliptique personnifié par la figure d'al-Khidr où la parousie du Christ coïncide à la fin du cycle adamantin avec la manifestation de l'esprit d'Hénoch et celle de celui d’Élie.

Notre octogone est un palindrome qui réalise entre le microcosme et le macrocosme la guématrie du Christ à partir du Saint Nom de Jésus et les enchaînements de la Rose-Croix et du Sacré-Cœur sont les manifestation de ces esprits prophétiques.

Les corpus sethiens dont la Prophétie des papes est l'une de nos trois représentations après les Paroles cachées du Didyme de Jésus et le Noble Coran apparaissent ici comme une architectonique de la parousie du Christ.

Dans cette architecture, les anneaux de pouvoir sont organisés pour les derniers temps de leurs enchaînements en trois périodes égales de cent vingt ans facilement repérables par une historiographie qui nous retranscrit leur histoire en nous annonçant leur fin.
   

1604

1724

1844

1964

69

120

69

120

69

120

69

1673

1793

1913

2033

   

    

dimanche 17 janvier 2021

Ahl al-Nubuwwa

Pour le vingt-septième cycle du deuxième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

le Calife muḥammadien à la fin du Cycle adamantin

'Isâ ibn Maryam

le Sceau de la sainteté universelle

le Sceau des saints pour la seconde cohorte muḥammadienne

Abû al-Abbâs Ahmad ibn Muhammad at-Tijânî

le Qutb al-Maktum

le Sceau des saints pour la première cohorte muḥammadienne

Muḥyî ad-Dîn Abû abd Allâh Muḥammad ibn Alî ibn Muḥammad ibn Arabî al-Ḥâtimî

l'Imâm du Tawḥid coranique

les imâms de la Maison du prophète pour les deux branches ja'farites

fatimide ou ismaélienne

alaouite ou mosaïque

Abdu'Llâh ar-Raḍî

Hasan al-Askari

Muḥammad at-Taqî

Alî al-Ḥadî an-Naqî

Aḥmad al-Wafî

Muḥammad al-Jawad at-Taqî

Muḥammad al-Maktum

Alî ar-Ridâ

Ismâ'îl

Mûsâ al-Kâzim

les imâms de la Maison du prophète pour le tronc alide

Ja'far as-Ṣadîq

Muḥammad al-Bâqir

Alî Zayn al-Abidîn

les gens de la Maison qui sont sous le Manteau du prophète

al-Ḥusayn

al-Ḥasan

Abû al-H̩asan Alî ibn Abû T̩âlib

le Pôle de la Maison du prophète

Fatima Zohra

le Sceau des prophètes – Khâtm al-Anbiyâ

Abû al-Qâsim Muḥammad ibn abd Allāh ibn abd al-Muṭṭalib ibn Hâshim

le Calife au centre du Cycle adamantin

Dâwûd

le Calife au début du Cycle adamantin

Adam