samedi 31 juillet 2021

Le trésor des Lives

Pour le onzième cycle du septième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Le pseudo marquis de la Franquerie – André Lesage – aurait revisité la prophétie du Grand Monarque et du Souverain Pontife en l'attribuant à Saint Césaire d'Arles.

Certains les attendent encore pour la fin des temps puisqu'on leur accorde généralement une identité distingue désignant un prêtre et un roi qui devraient venir ensemble.

Si un temps apocalyptique désigne une période de trois cent soixante ans, c'est plutôt d'une cohorte de six cents ans dont il serait question.

Ce que nous désignons comme telle d'une façon empirique est une adaptation du cycle du phénix concomitante à celle du Janus qui caractérise le calendrier julien.

De cette façon, le Janus apparaît comme le dixième du Phénix sur une décimale qui est aussi celle du plus petit des quatre « yuga » par rapport à son « manvantara ».

Selon nous, c'est le même personnage qui devait apparaître à la suite du Christ et de l'Auguste en s’identifiant à Grégoire-le-Grand.

Et c'est plutôt la dualité des sources chrétienne et pythagorique qui l'identifie à la fois comme Pontife romain et comme Monarque.

Mais peut-être y a-t-il aussi une réminiscence dans la succession des cohortes qui devaient caractériser celles du Christ et du Sceau des prophètes.

D'autres sources distinguent sur l'un ou l'autre de ces principes le Messie de David et celui d'Aaron mais il ne pouvait s'agir pour nous que du Christ.

On peut alors étendre ces principes au Sceau des prophètes et à l'Imam puis aux Sceaux des saints qui reviennent à deux personnages distincts.

Mais il est impossible d'attribuer le titre du Monarque ou du Pontife à celui de l'Alter-Christus dont la sainteté générale revient à son prototype – celle du Christ.

Nous qualifions de principe la conjonction des titres qui reviennent au même sceau pour la même cohorte et leur succession qui les étendent sur une période plus large.

Cette période qui devrait être alors celle de leurs deux cohortes est aussi celle des trois temps et demi qui correspondent aux quarante deux mois de 1260 jours.

Comme ces jours sont équivalents à un certain nombre d'années, il y a une différence de trente ans entre la succession des cohortes (600) et celles des temps (630).

Les deux témoins de l'apocalypse sont coordonnés sur la succession des temps, les autres que nous qualifions de sceaux sur celle des cohortes.

§

« Les murailles du château [ de Dundaga ] sont orientées dans la ligne exactes des solstices d'été et d'hiver, signe que, malgré la rude évangélisation, les vieux rites païens n'avaient pas disparu.

« L'homme à l'origine de cette croisade achevée en 1245 figure à l'entrée du château : Dietrich de Grûningen, maître de l'Ordre [ des chevaliers teutoniques, ] conquérant de la Courlande.

« C'est lui qui fit édifier le château. Sur le bas-relief, coiffé d'un casque [ l'heaume du preux chevalier ] l'épée puissamment plantée entre les deux jambes, il toise le visiteur.

« À ses côtés, un homme de Dieu, l'évêque Bertold, n'a pas l'air plus commode.

« Il est essentiel d'étudier les yeux de ces deux personnages : l'homme d'Eglise scrute le Nord, d'où viennent les païens évangélisés, tandis que le Teutonique fixe l'Ouest, la terre de ses ancêtres.

« La légende prétend qu'au point d'intersection de leurs regards est caché un trésor. À ce jour, nul ne l'a trouvé. »

Cf. Jean-Paul Kauffmann (2009) – Courlande [ Grand-duché englobant l'actuelle province de Zemgale en Lettonie ] [ Kurzeme en letton ] [ le pays des Lives que Kauffmann qualifie de finno-ougriens. ]

[ « Leur langue appartient avec le finnois, l'estonien et le hongrois, à la famille finno-ougrienne. » ]

« Les rares récits de voyage en français sur la Courlande évoquent tous sa sérénité d'un autre temps.

« Le plus récent date de 1937. [ René Puaux ] décrit « un doux pays voué dès l'origine du monde à la paix virgilienne ».

« C'est la vision, un siècle et demi plus tôt, de Mme Vigée-Lebrun : « Dans les bois, je voyais Diane suivie de son cortège ; dans les prairies, des danses de bergers et de bergères telles que j'en avais vu à Rome sur les bas-relief. »

« Cette vision d'une Courlande mythologique, comme un double de l'Arcadie, pays de la sérénité et du bonheur, semble extraite d'un tableau de [ Nicolas ] Poussin. »

Cf. Le « Portrait » de René Puaux et les « Souvenirs » de Louise-Élisabeth Vigée-Lebrun qui charment la Courlande mythologique de Kauffmann (2009)

[ « ... il n'existe qu'une seule vraie sortie [ à la mer Baltique ] [ celle de de l'Ouest ] entre le Jutland et la Suède. » ]

   

    

lundi 26 juillet 2021

Le corpus johannique

Pour le dixième cycle du septième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Revenons sur le corpus johannique pour lequel nous avons changé d'avis autant de fois qu'il était possible et nécessaire. Le Nouveau Testament nous le donne pour contenant cinq pièces : un évangile, trois épîtres et une apocalypse.

Dès que nous ouvrons les épîtres, nous constatons qu'elles sont disparates et qu'elles requièrent une redistribution des textes : la première rejoint le prologue du quatrième évangile et les deux suivantes sont attribués à Jean l'Ancien.

Les Actes de Luc (XII 12), la première épître de Pierre (V 13) et l’épître de Paul aux Galates (II 9) nous ont permis d'identifier l'Ancien à l'auteur de deuxième évangile – celui de Marc que la théories synoptique considère comme l'un de ses deux prototypes.

Mais l'auteur de la première épître et celui du prologue que nous identifions avec la tradition orthodoxe au Théologien ne serait pas l'auteur du prototype de son évangile qu'on attribue au disciple que Jésus aimait.

Dans le récit évangélique, les disciples que Jésus aimait constituent le cénacle de Béthanie – celui de Marthe et de Marie avec leur frère et une série de personnages secondaires distincts de la famille du Seigneur et de ses apôtres.

Lazare pourrait être le disciple que Jésus aimait et l'auteur de ce prototype repris par Jean le Théologien à l'époque où Clément de Rome s'oppose au proto-marcionisme qui privilégie l'évangile de Luc et ses actes avec les épîtres de Paul.

Ni le Théologien ni l'auteur de l'Apocalypse ne peuvent se trouver parmi les huit passagers de l'Arche qu’évoque la première épître de Pierre (III 20) parmi lesquels on retrouverait l'Ancien et le disciple que Jésus aimait – donc Marc et Lazare.

Mais l'auteur de l'Apocalypse que la tradition catholique identifie avec Marc à l'un des deux Boanergès (III 17) parmi les douze apôtres établit par le Christ serait le fils de Zébédée et le frère de Jacques qu'on distingue par son sobriquet du fils d'Alphée.

Le Boanergès – Jean de Zébédée – ne serait être l'Ancien, le Théologien ou le disciple que Jésus aimait mais bien celui auquel on pense quand on identifie l'évangéliste à l'apôtre pour lui attribuer un des huit corpus – le corpus johannique.

Dans la théories des prédications qui s'adressent successivement aux hébreux, aux israélites et aux païens avant de s'étendre avec le Théologien à la prédication universelle de la seconde épître de Pierre, celle du fils de Zébédée rejoint la première.

La prophétie des deux témoins de l'apocalypse (XI 3) pendant quarante-deux mois rejoint la généalogie du Christ sur trois séries de quatorze générations chez Matthieu (I 17) tandis que l'attente du second témoin devient celle des pharisiens pour le quatrième évangile.

Nous identifions les Juifs de son premier chapitre (I 19) aux pharisiens puisqu'il ne pourrait s'agir des sadducéens que ce soit les notables de Jérusalem auxquels nous attribuons la condamnation du Christ ou la dissidence de Qumrân qu'on qualifie d’essénienne.

Mais cette prophétie – l’avènement d'un messie et l'attente d'un prophète – avant d'être celle de l'islam fut celle des pharisiens, des samaritains et des nazaréens qu'on qualifie ensuite d'ébionites et de judéo-chrétiens.

Ainsi, nous arrivons à une conclusion que nous aurions voulu écarter d'emblée par souci de simplicité : quatre auteurs pour un seul corpus parmi les huit corpus néotestamentaires que nous avons recensé.

Aucun autre de ces corpus ne présente une telle complexité – compte tenu des déplacements qu'elle impose pour celui de Marc – hormis l'épître aux hébreux qu'on attribue à Paul mais qui recouvre les mêmes enjeux :

La prédication aux païens comme composante de la prédication universelle et une prédication originelle qui s'adresse aux israélites et à ceux pour qui l’épître coordonne un rappel à l'ordre et une mise à jour.

Nous ne somme plus devant des figures mais en esprit et en vérité dans un témoignage.

   

    

vendredi 23 juillet 2021

La procession

Pour le huitième cycle du septième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Nous revenons vers l'église de notre village et vers la représentation monumentale qui se trouve au-dessus de l'autel majeur.

Sur la partie supérieure du tableau se trouve une représentation de la Sainte Trinité dont nous avons qualifié la configuration de spirituelle ou de chevaleresque – ce qui n'est guerre étonnant pour une église dédiée à Saint-George.

Sur la partie inférieure du tableau, trois hauts personnages conversent en consultant des livres et comme les boiseries du village d'à côté représentent les quatre premiers Pères de l’Église médiévale, nous y avons vu comme une indication.

S'en suivi un jeu de piste plutôt ludique pour déterminer celui qui ne s'y trouve pas où le dragon qui trinque, le chevalier Saint-George, Saint Marcoul le thaumaturge et l'archange Saint-Michel ne se gênent pas pour brouiller les cartes – de quoi perdre son latin.

Mais tout est simple dans cette représentation : un angelot qui montre vers la gauche un cœur en effusion représente la charité de Saint Augustin et c'est sans aucun doute son maître – Saint Ambroise de Milan – qui pose un pied sur un serpent.

Le serpent représente sûrement le culte arien du Seul Vrai Dieu johannique vaincu par la théologie nicéenne des trois personnes consubstantielles et le personnage en retrait au milieu du tableau qui porte sur sa tête une tiare pontificale, c'est Grégoire-le-Grand.

Sa présence dans cette imagerie ne nous laisse pas indifférant et nous l'imaginons plus que nous le percevons par ce retrait dans une situation de réception par rapport au sujet qui préoccupe ses interlocuteurs sur le devant de la scène.

Rien ne vient rappeler ici le culte solaire que la ruche ambrosienne mêle encore à un patronyme sur les boiseries qu'on a dédiées aux Pères et si la lance de Saint-George n'était pas si dorée ont pourrait croire que nous l'avons rêvé :

« Aussi aveugle que Lutgarde
Quand le Cœur du Christ lui vint
J'erre au beau milieu du jardin
Dans l'éclat de sa cataracte »

Pénultième devise pontificale (112) de la prophétie des papes

1595

Arnold de Wyon

« In psecutione »

[ pour ]

1901

Joseph Maître

« In persecutione »

de la persécution [ de ]

1969

Raoul Auclair

« In persecutione »

idem

2001

Roger Le Masne

« In psecutione »

[ pour ]


« In persecutione »

[ ou ]


« In prosecutione »

de la procession [ de ]

1595

Arnold de Wyon

« extrema S. R. E. »

à la fin [ de ]

1969

Maître & Auclair

« Sacrӕ »

la Sacrée [ ou ]

2001

Roger Le Masne

« Sanctӕ Romanӕ Ecclesiӕ » 

la Sainte Église Romaine

1595

Arnold de Wyon

« Sedebit »

Il siège [ à la fin ]

   

    

dimanche 18 juillet 2021

Christologie coranique

Pour le sixième cycle du septième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Nous qualifions de coranique la christologie qui relève d'un ensemble de sept versets où le Christ s’insère dans une théologie que les Pères de l’Église qualifient de trinitaire.

Qualification qu'elle réfute – « ... ne dite pas Trois / Dieu est Un ... » – là où s'énonce une christologie – le fils de Marie est le Messie et le Verbe de Dieu – et une pneumatologie – le Verbe de Dieu est un Esprit / l'Esprit du Verbe et l'Esprit de Dieu.

Le verset (171) de la quatrième sourate est en rapport avec le premier verset de l'Ikhlas (112) où Dieu est Un et Celui qui qualifie l'Esprit du Verbe – Son Verbe à Lui.

Le deuxième verset de l'Ikhlas dote le Seul Dieu Véritable de la théologie johannique d'un Nom – « aṣ-Ṣamad » – qui l'identifie à la Substance unique dont sont faites les trois personnes de la théologie trinitaire.

La Substance prend ici la place des deux natures qui qualifient la personne du Christ pour en faire un homme et un dieu à l'égal du Père dont il est le Fils et dont il absorbe la divinité.

Cette divinité dont l'égalité va être contestée par l'arianisme est en effet sans nature puisqu'elle est innée mais non sans substance qu'on puisse lui attribuer en la qualifiant ici dans Son unicité – « al-Waḥid ».

À cette qualification positive où la Substance est la réalité même de Sa véracité – « al-Ḥaqq » – l'Ikhlas ajoute trois qualifications négatives – « lam yalid wa lam yûlad wa lam yakun » – toujours en rapport avec le verset de la quatrième sourate.

C'est ici que l'Ikhlas et la quatrième sourate se séparent de toutes les théologies trinitaires qui reconnaissent une sorte de paternité divine dans l'engendrement du Fils en la considérant comme sa préexistence où il est toujours l'unique ou le premier.

Pour la quatrième sourate, il est impossible que Dieu ait un fils et pour l'Ikhlas, il est impossible que le Verbe ait un père ; ce qui rend impossible toute filiation philologique avec la christologie johannique – de fait leur « nazaréisme » serait surtout matthéen.

Le Verbe est une puissance véhiculée par une force dans le sein de la Vierge. Elle se caractérise par son fiat comme une injonction qui l'extrait du néant et qu'un verset (59) de la troisième sourate compare lui aussi à la création d'Adam.

Adam fut le fils de Dieu d'après Luc et pour la troisième sourate, le Christ fut créé comme Adam à partir de l'argile sous le fiat du « Kun » qui assemble le « Kaf » et le « Nun » comme la puissance du Verbe avec sa matrice virginale.

Dieu est inné et sans nature, fait d'une seule substance et le Christ est une créature à part mais semblable du point de vue de sa création à la création d'Adam. Le quatrième verset de l'Ikhlas ajoute ensuite que cette substance incomparable est incréée.

« Lam yakun » s'oppose en effet au fiat du « Kun » qui caractérise la création d'Adam comme « lam yalid » s'oppose à l'engendrement d'un fil et « lam yûlad » à la divinité du Christ.

Cette divinité ne serait qu'une exagération excessive semblable à celle des Juifs qui d'après un verset (30) de la neuvième sourate ont prit Uzayr pour le fils de Dieu – il s'agit du scribe qui se fait passer pour Moïse dans la Thora.

Si la théologie coranique n'est pas trinitaire, les hypostases qui constituent cette trinité procèdent l'une de l'autre sans emprunter la génération d'un fils par son père : le Verbe procède de l'Esprit du Seul Dieu Véritable qui procède de Lui – « Hiwa ».

Le Seul Dieu Véritable occupe ici la place du Père dans la monarchie orthodoxe qui est celle de l'arianisme originel et le Verbe celui du Fils dans la théologie johannique ; tandis que l'Esprit occupe encore celle que lui assigne toujours la pneumatologie des spirituels.

La théologie johannique fonde ce travail de réécriture inclusive qui caractérise son épître et le prologue de son évangile mais qu'il est difficile d'attribuer à l'auteur de l'Apocalypse où l'annonce du second témoin est cordonné avec la généalogie matthéenne.

Dans le quatrième évangile, cette attente d'un prophète qui ne serait ni le Messie ni l'esprit d’Élie devient celle des pharisiens.

Il y aurait donc bien deux sources distinctes entre Jean l'Ancien (Marc) et Jean le Théologien : celle de Lazare pour son évangile et celle du Boanergès pour son apocalypse.

Mais pour l'Arche de la seconde épître de Pierre qui précède la théologie du Théologien et la révélation du Boanerges, il n'y en a que deux – Marc et Lazare – qui seront réunis sous les deux patronymes du premier – Marc et l'Ancien que les Actes appellent Jean.

Le Pallium des huit patriarches romains
   

    

vendredi 16 juillet 2021

Les homéousiens

Pour le cinquième cycle du septième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« [ ... ] le Père n'est pas le Fils, et [ ... ] le Fils n'est pas le Saint-Esprit.

[ « Le Fils inaugure son œuvre créatrice en appelant à l'existence l'Esprit-Saint. [ C'est l'argument d'Eunome et c'est aussi celui d'Eusèbe de Césarée. ]

« Celui-ci vient en troisième lieu après le Père et le Fils. Il n'est pas [ INGENITUS ] comme le Père, ni [ UNIGENITUS ] comme le Fils, mais [ CREATUS ] par le Père, par l'intermédiaire du Fils, avant toute chose [ ... ]

[ et avant le Verbe si on admet que le Verbe fut créé comme Adam sous l'injonction du KUN du LAM YAKUN – le FIAT INCREATUS – où Son Esprit préexiste.

La préexistence de l'Esprit qui s'identifie alors avec l'Ange de la Salutation angélique est celle du « SCUTUM FIDEI » dans son expression chevaleresque la plus ancienne où le Fils procède du Père et de l'Esprit.

Si l'Esprit n'est pas avant le Fils pourquoi faut-il que le Fils se retire pour que le Paraclet dont il procède et qui procède du Père se diffuse jusqu'à la Parousie ? ]

« L'erreur des nicéens [ pour les successeurs d'Eunome et d'Ulfila ] est de confondre les trois personnes.

« C'est du moins le grief essentiel qu'ont toujours articulé contre eux leur adversaires depuis le début de la controverse arienne. On le retrouve sous la plume de Palladius et de Maximinus.

« En réclamant pour le Fils les mêmes attributs que pour le Père, Ambroise et ses complices veulent que le Fils, inclus en quelque sorte dans le Père, soit lui-même l'unique Dieu véritable,

[ Mais en quoi le fait d'être inclus dans la création du Père rendrait le Verbe identique au seul Dieu véritable ? ]

« [ ... ] ou bien que le Père, le Fils et l'Esprit constituent ensemble l'unique Dieu véritable [ celui définit par le « SCUTUM FIDEI » comme une Sainte Trinité ] ou encore qu'il y ait trois dieux véritables [ hypothèse apparemment rhétorique. ]

« De toute manière, ils refusent de reconnaître les propriétés [ spécifiques ] des [ trois ] personnes. »

« Sans être entachée d'une erreur aussi grossière que celle des nicéens, tenant [ du ] HOMOOUSIOS, la doctrine des macédoniens, partisans [ du ] HOMOIOUSIOS, ne peut pas davantage être acceptée.

« Certes, les homéousiens ne confondent pas purement et simplement les trois personnes, de sorte qu'Ulfila se montrait moins sévère à leur égard.

« Mais en affirmant une similitude parfaite et totale entre les trois personnes, ils oublient qu'il y a entre elles une différence essentielle.

[ « La doctrine des nicéens est ODIBILIS et EXECRABILIS, PRAVA et PERUERSA, c'est une invention diabolique ; Ulfila n'a que mépris pour eux et veut leur perte.

Quand à l'erreur des homéousiens, il la « déplore » et il « s'en garde » ; il croit comme eux, qu'il y a une ressemblance entre le Père et le Fils, mais il entend cette similitude au sens des Écritures, comme une ressemblance dans la différence. » ]

[ La différence n'est pas « dissemblable » – la ressemblance n'est pas « identique ». ]

« Cette différence ne tient pas seulement à leur relations personnelles, aux sentiments [ ou aux affections ] qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. »

« Elle tient à leur « nature » ou [ INGENITUS étant LAM YALID – LAM YÛLAD c'est-à-dire sans nature ] à leur « substance » même » [ A-AMAD ] [ qui est une ] [ AÂD ].

Cf. Scolies ariennes sur le concile d'Aquilée [ introduites par ] Roger Gryson – La théologie des scolies (1980)

La théologie trinitaire se joue à trois : Orthodoxe – Catholique – Spirituelle. La christologie aussi : Arienne – Nicéenne – Coranique. Ils y a des médiations entre les joueurs.

Figure trinitaire des Spirituels

le Fils procède du Père et de l'Esprit

    

mardi 13 juillet 2021

L'axe solsticial

 Pour le quatrième cycle du septième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

L'entrée de la Lumière se fait par le Solstice d'Hiver et sa sortie par le Solstice d’Été.
   

182

 S H 

182

126

 AN 

112

 CT 

126

91

 E P 

91

 S E 

91

 E A 

91

   
Les trois guṇas – Tamas / Rajas / Sattva – représentent l'enracinement, la croissance et l'efflorescence végétatives de la Trimûrti – Shiva / Brahma / Vishnu – dans la succession des saisons du Solstice d'Hiver au Solstice d’Été en passant par l’Équinoxe du Printemps.

Leur apocatastase s'accomplit autour de l'axe solsticial en deux mouvements :

- la Catabase qui descend pendant soixante jours vers le Solstice d'Hiver depuis l’Équinoxe d'Automne

- l'Anabase qui remonte pendant trente-six jours vers l’Équinoxe du Printemps depuis le Solstice d'Hiver

La Catabase est suivie après une douzaine de jours d'une quarantaine qui commence au dixième jour du Janus et s'achève avec les prémices qui précèdent l'Anabase.
   

26

 S H 

26

18

 AN 

16

 CT 

18

13

 E P 

13

 S E 

13

 E A 

13

   
La répartition des quatre saisons et des trois guṇas peuvent se faire en nombre de jours (364) ou de semaine (52) sans prendre en compte les jours bissextiles qui se répartissent dans le cycle du Phénix aux six mille lunaisons autour de l’Équinoxe du Printemps.

Le cycle estival qui s'étend autour du Solstice d’Été en dehors des seize semaines de l'apocatastase dure trente-six semaines – c'est à dire 252 jours.

   

Mois

3

Mois

Semaines

13

Semaines

Mois

Semaines

Saison

1

Saison

Semaines

Mois

3

13

1

1

13

3

Mois

Semaines

Saison

1

Saison

Semaines

Mois

Semaines

13

Semaines

Mois

3

Mois

   
« Là se rangent dans un ordre parfait, des centaines de colonnes prismatiques, mais de taille inégale, semblables aux produits d'une cristallisation gigantesque ! Leurs fines arêtes se dégagent aussi nettement que si le ciseau d'un ornemaniste en eût profilé les lignes.

« Aux angles rentrants des unes s'adaptent géométriquement les angles sortant des autres. À celles-ci, il y a trois pans ; à celles-là, quatre, cinq, six, et jusqu'à sept ou huit, [ ... ]

« [ ... ] – ce qui, dans l'uniformité générale du style, met une variété qui prouve en faveur du sens artistique de la nature. »

« La lumière, venue du dehors, se jouait sur tous ces angles à facette. Reprise par l'eau intérieure, réfléchie comme dans un miroir, s'imprégnant aux pierres sous-marines, aux herbes aquatiques, de teintes vertes, rouge sombre ou jaune clair,

« [ ... ] elle allumait de mille éclats les saillies des basaltes, qui plafonnaient en caissons irréguliers à la voûte de cette hypogée sans rivale au monde. »

« Au-dedans régnait une sorte de silence sonore [ ... ] ce silence spécial aux excavations profondes, que les visiteurs ne songeaient pas à interrompre.

« Seul le vent y promenait un effluve de ces longs accords, qui semblent fait d'une mélancolique série de septième diminuée [ la dièse d'une octave ] s'enflant et s’éteignant peu à peu.

« On eût cru entendre, sous son souffle puissant, résonner tous ces prismes comme les languettes d'un énorme harmonica.

« N'est-ce pas à cet effet bizarre qu'est dû le nom d'An-Na-Vine, « la grotte harmonieuse », ainsi que cette caverne est appelée en langue celtique ? »

Cf. Jules Verne – Le rayon vertLa grotte de Fingal [ à ] Staffa [ « Fingal était le père d'Ossian [ le ] génie [ de ] la poésie et de la musique [ ... ] des bardes ... » ] (1882)

Verne ne réalise pas que les basaltes magmatiques expliquent difficilement les prismes de ces cristaux qui décrivent des rhizomes pétrifiées dans la souche d'un arbre gigantesque.

Aristobulus Ursiclos – le personnages le plus énigmatique du récit – laisse entendre le sens clos de sa poésie courtoise : l'île verte et le rayon vert se reflètent comme dans un miroir sur le roux sillon :

« Tel Arago, installé dans les déserts de Palma, sur la côte d'Espagne, épiait le signal de feu qui devait apparaître au sommet de l'île d'Iviça, et lui permettre de fermer le dernier triangle de sa méridienne ! »

[ « Tous aspiraient des yeux [ les ] derniers rayons » ] du soleil qui précèdent le rayon vert.

Cf. Op. Cit. [ pour les ] deux coups de fusil [ d'Ursiclos ] [ dans ] les ruines d'Iona

D'Ossian au séjour d'Oliver Sinclair [ de Plantard ] et de Miss Héléna Campbell à Staffa, l'égérie du récit compte « quinze siècle de sommeil » en 1881 – ce qui nous ramène à la fin du IVe siècle de l'ère chrétienne.

Fingal est la version galloise de Finn Mac Cumhal qui n'est pas sans rapport avec l'ascendance de nos rois fainéants – les mérovingiens – et avec celle du Roi que Jean Raspail situe à Iona « au-delà de la mer ».

   

    

vendredi 9 juillet 2021

Les réceptacles

Pour le premier cycle du septième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour
 :

L'usage que nous empruntons quand nous parlons des sceaux ne doit rien à l'Apocalypse de Saint Jean qui en mentionne sept au cinquième chapitre et qui seront brisés par l'Agneau aux trois chapitres suivants.

Ces sceaux sont comme les jours de la semaine et se réfèrent à une période en rapport avec intervalle qui sépare le témoignage des deux témoins dont fait mention le onzième chapitre quand retentit la septième trompette.

Nous ne devons rien non plus aux exégèses qui attribuent des périodes aléatoires aux sept églises de l'Asie Mineure que la dédicace des trois premiers chapitres leur consacre en commençant par Éphèse pour la première d'entre elles.

Nous nous bornons à ce qui est explicitement énoncé de plusieurs façons en nombre de jours par témoin – « 1260 / 2 » – par mois – « 42 x 30 » – ou par temps – « 3,5 x 360 » – en tenant pour acquise l'analogie entre les jours et les ans.

Nous tenons donc aussi pour acquise l'analogie entre les mois et les générations et la solidarité des maillons qui s'enchaînent à travers ces nombres comme des périodes qui reviennent spécifiquement pour chaque témoin.

La fonction que nous accordons alors à ces deux témoins revient d'abord au second que nous qualifions de Sceau des prophètes : l'Agneau et le Sceau sont les deux témoins dans la succession des jours de la semaine où ils apparaissent comme le septième.

L'extension de cette dénomination au Sceau des saints revient d'abord au dialogue qu'entretiennent à travers leurs œuvres 'Alî al-Hakîm at-Tirmidhi et de Muḥyi'd-Dîn ibn 'Arabî al-Hâtimî avec l'assistance providentielle d'al-Khidr.

L'Imâm du Tawḥid se déclare alors comme l'un d'entre-eux en raison d'une ressemblance avec le Sceau des saints muḥammadiens tout en étendant la fonction au Sceau de la sainteté universelle qui revient à l'Agneau – 'Îsâ ibn Maryam.

Son accès au maqâm muḥammadien qu'il décrit comme celui de la lumière bleue évoque une première triade que nous qualifions d'akbarienne avec celle d'Îsâ ibn Maryam puis une seconde que nous qualifions d'aḥmadienne avec celle du Qutb al-Maktum.

Le Sceau des prophètes et le Sheykh al-Akbar se retrouvent dans chacune de ces deux triades qui apparaissent avec l'attribut d'Hermès Trismégiste à des moments différents marqués par la périodicité des quatre cohortes du kali yuga.

Deux autres triades se présentes alors dans nos investigations où le Grand Monarque apparaît comme le Souverain Pontife à la fois dans une triade pythagorique avec l'empereur Auguste et dans une triade chrétienne avec l'Alter-Chritus.

C'est l'antiquité de la triade pythagorique qui laisse penser à la possibilité de quelque chose de comparable dans le bouddhisme mahâyâna où la triade orientale se caractérise à la suite de Vajradhara par la présence de deux bodhisattvas.

Ces deux bodhisattvas se manifestent dans le trikâya du bouddha Sakyamuni au niveau de son nirmâṇakâya – c'est-à-dire sous la réalité métamorphique de Padmasambhava et du Daishonin Nichiren.

Le nombre de ces triades (5) et celui de leurs sceaux ou de leurs bodhisattvas (11) n'ont fait l'objet d'aucun préalable et sont par ailleurs discutables puisque Vajradhara n’apparaît comme bodhisattvas qu'au cœur de la réalité subtile de son sambhogakâya.

Mais sa présence comme représentation glorieuse de l'Esprit du Bouddha reste nécessaire à la cohérence de l'ensemble de leur plérôme.

Pour autant qu'on puisse s'en apercevoir, le passage du cycle aux six milles lunaisons qui caractérisent le Phénix aux cohortes du kali yuga suit la transformation du Janus dans celui du calendrier lunaire au calendrier solaire.

L'année passe alors de 355 à 365 jours et le Janus de cinquante à soixante jours tandis que le Phénix passe de cinq cents à six cents ans avec les réformes du calendrier julien alors que sa valeur initiale continue à répartir les jours bissextiles.

Cette transformation fut sans doute aussi conséquente que l'abandon à une date indéterminée des treize mois sidéraux de vingt-huit jours pour les douze mois synodaux de trente jours avec l'apparition des cinq premiers jours complémentaires.

L'expérience révolutionnaire montre qu'on abandonne difficilement les us antérieurs et que le cycle des cinquante-deux semaines sidérales accompagne toujours celui des mois synodaux et des maisons zodiacales.

On ne reviendra pas non plus sur la transformation du Janus qui accompagne toujours les dédoublements d'un sixième jour complémentaire qui fut probablement le premier des six dans les réformes du calendrier julien.

Mais la répartition de ces jours complémentaires reste mobilisable selon qu'on cherche à les confondre avec la réalité cosmique des quatre saisons ou au contraire à exprimer la réalité métaphysique des nombres du calendrier.

La réalité cosmique des quatre saisons a sa propre nature démoniaque qui est celle d'al-Khidr et notre propos n'est pas de la mépriser ; mais c'est le regard de l'humanité sur cette nature démoniaque qui engage sa réalité métaphysique dans leur équation.

   

   

Ô mon Dieu !

Répands Tes grâces et accorde le Salut à la Source de la Miséricorde dominicale,
Joyau serti au centre des intelligences et des intelligibles,
Synthèse adamantine des créatures détentrices de Ta vérité,
Éclair fulgurant qui précipite les nuées en pluies bienfaisantes
et comble les réceptacles de Ton océan,
Lumière étincelante dont Tu illumine Ton univers
en tout lieu et à chaque instant.

Ô mon Dieu !

Répands Tes grâces et accorde le Salut à la Source de Ta vérité
qui habite les tabernacles des réalités spirituelles,
Source la plus proche des connaissances transcendantes
qui s’épanche sur Ta voie parfaite par le Sentier droit.

Ô mon Dieu !

Répands Tes grâces et accorde le Salut au Témoin de la Vérité par la Vérité,
Trésor suprême qui émane de Toi vers Toi
dans le globe de Ta lumière incolore.

Répands sur l'Envoyé de Dieu et sur sa famille
des grâces par lesquelles Tu nous les fassent connaître.

« Jawhâratu'l-kamâl »

La Perle de la perfection interprétée à partir des translittérations et des traductions proposées entre 1996 et 2018 par Amadou Makhtar Samb, Cheikh Ibrâhîma Sall, Sidi Yaḥyâ Alawi, Mohamed al-Mansour Mohieddine Tidjani et Zachary Valentine Wright.

Le Sheykh Aḥmad at-Tijânî l'a reçue du Sceau des prophètes par l'intermédiaire du Sheykh ad-Damraoui. Son contenu se rapporte à la nature ésotérique de la réalité muḥammadienne.
    

jeudi 8 juillet 2021

Christologie arienne

Pour le trentième cycle du sixième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Les théologies arienne et coranique sont pour ainsi les mêmes dans la mesure où elles ne sont pas trinitaire bien qu'elles procèdent d'une double précession – celle du Verbe et de l'Esprit quand ils sont des attributs de Dieu

On peut qualifier leur ontologie de concentrique, de linéaire ou de verticale quand elle ne se définit pas elle-même d'unitaire ; ce qui ne la distingue guère des théologies trinitaires quand elles définissent l'unité de la trinité – « 1 x 1 x 1 ».

Le schème d'une théologie concentrique permet de réintégrer des christologies analogues mais dissemblables dans la sphère apophatique du Dieu qu'on ne peut contenir plutôt qu'en-deçà de la nuée où Il reste inaccessible.

Cet Incommensurable de la sphère apophatique qui entoure celle du Logos dans ce schème concentrique se retrouve au centre des trois rais dans celui de ses adversaires – renversement total de la perspective chez les Pères de l’Église.

Si Dieu apparaît communément INGENITUS – le Christ apparaît trois fois chez Jean UNIGENITUS – cf. Jean I 14 et 18 et III 16.

L'unicité dans son engendrement introduit une catégorie à part d'un autre genre puisque toute créature est engendré par un pair – son père ou son géniteur – dont il tire ses caractéristiques dans le sein de celle qui l'enfante.

L'Ikhlâṣ pourtant le lui refuse : si Dieu n'engendre pas – LAM YALID – 'Îsâ ibn Maryam n'est pas Son fils ; et si Dieu n'est pas engendré – LAM YÛLAD – 'Îsâ ibn Maryam n'est pas Dieu – cf. Cr S 112 V 3.

Mais nous avons déjà fait remarquer que la Paternité de Dieu et la Filiation du Christ recouvrent le motif métaphysique d'un symbole sur l'ontologie immanente des personnes qui leur correspondent.

Leur dissemblance ne repose que sur la création du second puisque Dieu apparaît aussi LAM YAKUN dans l'Ikhlâṣ comme INCREATUS dans l'exhortation de Pierre ; et si la création du Verbe incarné – KALIMATU'LLÂH – reste à part, elle n'est pas unique.

Son incarnation est semblable à celle d'Adam issu du KUN originel et son Esprit – RÛH MIN HUWA – est comme celui du Sceau des prophètes qui préexistait quand Adam était entre l'eau et l'argile – cf. Cr S 3 V 59.

Ceux qui croit à la divinité du Fils ont pu croire qu'il fallait dissocier l'humanité du Christ et la divinité du Verbe dans la christologie coranique mais rien ne soutient cette supposition : Dieu exhorte au verset suivant à ne pas être du nombre des sceptiques.

Il apparaît comme le fils de Marie là-même où il est le Verbe et l'Esprit de Celui qui l'a créé en le déposant dans le sein de la Vierge – cf. Cr S 4 V 171.

« On ne trouve chez nos [ trois ] auteurs [ ceux des scolies ariennes ] aucun écho des controverses christologiques de la fin du IVe siècle, ni aucune réflexion explicite sur le mystère de l'incarnation.

« On y remarque seulement le souci de refuser et de combattre, conformément à la tradition subordinatienne [ qui subordonne la divinité de l'UNIGENITUS à celle de l'INGENITUS ] l’exégèse à tiroirs des nicéens, [ ... ]

« [ ... ] selon laquelle les paroles du Christ doivent s'entendre tantôt selon la chair, tantôt selon la divinité.

« Les discutions de Palladius [ l'un des trois ] avec Ambroise [ de Milian ] à Aquilée révèlent la tendance plutôt « monophysite » de la christologie arienne, par opposition à la tendance plutôt « diphysite » des nicéens.

Cf. Scolies ariennes sur le concile d'Aquilée [ introduites par ] Roger Gryson – La théologie des scolies (1980)

   

    

lundi 5 juillet 2021

Théologie arienne

Pour le vingt-neuvième cycle du sixième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

« Ulfila soutenait avec force qu'il n'y a qu'une seule Église du Christ, et que toute les communautés dissidentes ne sont que des « synagogues de Satan. [ ... ]

« Maximinus explique, en se référant au chapitre XVI de Matthieu, que seuls détiennent les clés du Royaume ceux qui partage la foi de Pierre, [ ... ]

« [ ... ] c'est à dire ceux qui confessent que le Christ est le « Fils de Dieu » et qui ne l'identifient pas au Père, comme le font d'après lui les nicéens ;

« [ ... ] ces derniers ne sont pas de vrais chrétiens ; il n'y a chez eux ni baptême, ni eucharistie, ni sacerdoce véritables. [ ... ]

« Conformément à cette conception, Palladius, qui avait traité ses adversaires comme des coreligionnaires à Aquilée, aussi longtemps qu'il avait pu espérer parvenir avec eux à un accord sur la foi, refuse par la suite de reconnaître à Ambroise la qualité d'évêque : [ ... ]

« [ ... ] à ses yeux, Auxentius de Milan n'a pas reçu de successeur. » [ ... ]

« [ ... ] la pensée des différents auteurs représentés dans les scolies, à savoir Maximinus [ ... ] Auxentius et Palladius [ ... ] offre une grande homogénéité [ qui ] trahit leur appartenance à une même école théologique, celle [ ... ] d'Ulfila [ ... ]

« [ ou celle de ] l'arianisme tardif d'Europe occidental ; cette [ école ] regroupe après la mort de l'empereur Valens les ariens d'Ilyricum et de Thrace qui sont restés fidèles à la foi [ du concile ] de Rimini [ de 359 ] ;

« [ ... ] s'il fallait lui assigner un chef de file, ce ne pourrait être qu'Eunome, dont la pensée domine l'arianisme de la troisième génération et dont l'influence se retrouve à tout moment dans la théologie de nos [ trois ] auteurs. »

[ Les trois générations de l'arianisme sont celles d'Arius, d'Eunome et d'Ulfila ; les trois auteurs des scolies ariennes sont Maximinus, Auxentius et Palladius. ] [ Michel Meslin date les Ariens d'Occident : « 335-430 ». ]

Cf. Scolies ariennes sur le concile d'Aquilée [ introduites par ] Roger Gryson – La théologie des scolies (1980)

« Constat ergo Arrium episcopos secutum fuisse,
non episcopos Arrium. »

« C'est Arius qui a suivi les évêques,
[ Maximinus cite Cyprien de Carthage ]
et non les évêque [ qui ont suivi ] Arius
[ en se conformant aux Écritures ] »

« Credo in unum solum uerum Deum »

« Je crois en un seul Dieu véritable »

Credo d'Ulfila sur la profession de foi dArius citant

« le seul Dieu véritable »

de Jean XVII 3

Seul et Véritable

INGENITUS – INUISIBILIS

chez Ulfila

PERFECTUS – SEMPITERNUS – SIMPLEX

Auxentius énumère près de trente attributs apophatiques

L’exhortation de Pierre aux Stromates de Clément d'Alexandrie
en donne six pour qualifier l’Éternel :

Invisible – Impossible à contenir – Dépourvu de tout besoin
Incompréhensible – Incorruptible – Incréé

L'Ikhlâs du Noble Coran en donne trois :

LAM YALID – LAM YÛLAD – LAM YAKUN

INGENITUS – INCREATUS

Avec une réciprocité contre l'engendrement du Verbe incréé
et pour l'Esprit du Verbe incarné :

'ÎSÂ IBN MARYAM

KALIMATU'LLÂH

WA

RÛH MIN HUWA

   

    

jeudi 1 juillet 2021

Le crâne et les fémurs

Pour le vingt-huitième cycle du sixième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Une fois établi l'identification du Signe céleste de l'empereur Constantin à la Croix du Sud et le Chrisme qualifié de monogramme carolingien, il reste à restituer la richesse polysémique des huit lettres grecques qui le constituent.

- La rouelle du Chrisme : « XP »

La base la plus élémentaire du Chrisme est constituée des deux premières lettres de son nom – le Khi (600) et le Rho (100) – qui sont celles du Christ.

Sa géométrie est celle de la rouelle à six branches qui est une expression plane de la Croix tridimensionnelle.

La valeur de ses lettres est celle des six jours de la semaines avec celle du Sabbat comme expression verticale du septième.

- La potence du Janus : « A * Y * Ω »

Le pied de la lettre Rho (100) et les branches supérieures de la lettre Khi (600) forment la lettre Upsilon (400) qui n'est pas directement perceptible.

Aux deux branches de cette lettre sont suspendus par des éclairs la première et la dernière lettres de l'alphabet grec – l'Alpha (1) et l'Oméga (800) – qui symbolisent un principe et une fin – cf. Apocalypse XXII 13.

La valeur de l'Upsilon (400) qui est la moitié de celle de l'Oméga (800) sur l'axe au milieu du monogramme s'accorde avec la possibilité d'une lettre invisible.

- La hampe et la anse du Ânkh : « P »

Le graphisme de la lettre Rho (100) se décompose de deux éléments distincts qui représentent une anse au sommet d'une hampe.

Sous la anse apparaît la toise de la lettre Tau (300) qui représente avec la lettre Rho (100) le Ânkh égyptien.

Leurs valeurs réciproques sont alors égales à celle d'Upsilon (400) entre les deux extrêmes de l'Alpha (1) et de l'Oméga (800).

- Le crâne et les fémurs : « X »

Les branches de la lettre Khi (600) et la anse de la lettre Rho (100) forment une représentation funéraire reprise par la piraterie comme un signe funeste pour ses adversaires. Le crâne et les fémurs sont alors privés de leur colonne vertébrale.

- Les cédilles du Stigma : « ST »

Deux cédilles s'opposent au pied de la lettre Tau (300) comme les deux hémisphères d'un cercle dont la valeur est celle du Digamma (6).

Le Digamma (6) est représenté par deux Gamma (3) sous la forme du « F » qui les superpose ou d'un « N » inversé dont on retrouve le « И » cyrillique sur certaines représentions du « Titulus Crucis » ou du « Carré d'Amour ».

S'ils ne s'opposaient pas comme sur le Tau (300) du Stigma (6) ou ne se superposaient pas de différentes façons, leurs cédilles et leurs angles formeraient alors un cercle ou un carré qui sont par ailleurs des représentations spécifiques du monde.

- La roue du Dharma : « T »

Quand la toise du Tau (300) passe par le centre du Chrisme jusqu'aux extrémités de l'Alpha (1) et de l'Oméga (800), elle forme alors avec les branches du Khi (600) et avec l'axe du Rho (100) une roue à huit branches qui représente la Loi.

- Le Saint Nom du Christ : « $ »

Les tenants de l'échelle et de son échelon supportant le Tau (300) dont la toise rassemble sous sa ligature les lettres de leur Saint Nom forment le « H » du son monogramme central.

Les lettres qui sont rassemblées par la toise comme les tesselles d'un symbole sont les lettres « I » et « S » tels qu'on les retrouve sous la faîte du Tau (300) quand celui-ci forme avec le Stigma (6) un Iota (10).

Les deux cédilles du Stigma (6) forment alors la lettre « S » qui se substitue en latin aux deuxième Sigma (200) du Nom grec tout en formant avec le premier la figure trilitère du monogramme central.

Nous disons qu'il y a huit lettres grecques avec les cédilles du Stigma (6) ou avec le Iota (10) même si nous n'en voyons que six ou sept :

A * XP ~ Y ~ ST * Ω

I H Σ O Y Σ

8 8 8

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