mardi 4 novembre 2025

L'altesse royale

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du trente-et-unième jour qui succède à la nuit
au deuxième mois du Janus :

Les trois cohortes (6) et les trois ættir (8) des sept lettres du Chrisme carolingien
pour les trois sceaux de la triade chrétienne :
   

X

Khi

600

Jésus

P

Rho

100

Colomban

T

Tau

300

François

Y

Upsilon

400

800 / 2

A

Alpha

1

1 x 400

Ω

Oméga

800

2 x 400

S

Digamma

6

2 x 3

666 = 888 = 1.000 = 600 + 100 + 300

(600 x 3) + (60 x 3) + (6 x 3) = 1.800 + 180 + 18 = 1.998 - 1.992 = 6

(800 x 3) + (80 x 3) + (8 x 3) = 2.400 + 240 + 24 = 2.664 - 2.592 = 72 = 1°

72 x 360° = 25.920 ans = 4 / 10 des 64.800 unités du Kalpa

25.920 / 10 = 2.592 = (4 x 600) + 192 ans du Kali Yuga

(3 x 600) + 192 = 1.992 pour la fin du Manvantara

L'étoile du Matin (606) au centre de la Ménorah :

« Khi » pour la Croix de Saint André « X »

« Rho » pour la Crosse de Saint Colomban « P »

« Tau » pour la Conformation de Saint François « T »

« Si maintenant nous prenons le nom de « Melki-Tsedeq » dans son sens le plus strict, les attributs propres du « Roi de Justice » sont la balance et l'épée et ces attributs sont aussi ceux de Mikaël considéré comme l'ange du Jugement.

[ « Dans l'iconographie chrétienne, l'ange Mikaël figure avec ces deux attributs dans les représentations du Jugement dernier » et la géographie sacrée donne à son axe une origine irlandaise qui aboutit au sommet du mont Carmel. ]

« Ces deux emblèmes représentent respectivement dans l'ordre social les deux fonctions administrative et militaire qui appartiennent aux « Kshatriyas » et qui sont les deux éléments constitutifs du pouvoir royal [ sous l'autorité du « Mahânga ». ]

« Ce sont aussi – hiéroglyphiquement [ sic ] – les deux caractères formant la racine hébraïque et arabe « ḤâQ » qui signifie à la fois « Justice » et « Vérité », ...

[ « De même chez les anciens Égyptiens, «  » ou « Maât » était en même temps la « Justice » et la « Vérité » ; ...

« ... on la voit figurée dans un des plateaux de la balance du Jugement [ dont l'épée comme la lettre « M » (40) est le fléau ] tandis que dans l'autre [ plateau ] est un vase – l'hiéroglyphe du Cœur – « ôQ » [ en hébreux ] signifiant [ le ] « Décret » – cf. Ps II 7 ». ]

[ « Le Seigneur m'a dit : « Tu es mon Fils. Moi aujourd'hui je t'ai engendré ».

Le Décret concerne ici la filiation prophétique du Christ et celle de Moïse dans la descendance mythique d'Abba Râ-Amon pour la représentation biblique d'Abraham. ]

« ... et [ ... ] chez divers peuples anciens [ cette racine hiéroglyphique ] à servi précisément à désigner la royauté.

[ « Ce mot « ḤâQ » à pour valeur numérique « 108 » qui est un des nombres cycliques fondamentaux.

[ « 108 » est le vingt-quatrième de « 2.592 » pour le nombre des années du Kali Yuga, le nombre des heures (24) étant à la fois celui des avataras de Vishnou dans le Mahâbhârata et celui des prophètes coraniques – « (100 + 24) x 1.000 ».

Pour le décompte des quatre âges du « Manvantara » on en retient que dix et pour la valeur numérique de la lettre « Qâf » (100) adossée à la lettre « Ḥâ » (8), on doit la transposer sur la lettre « Rhô » (100) pour le fléau du Chrisme carolingien. ]

« En Inde, le chapelet shivaïte est [ en effet ] composé de 108 grains et la signification première du chapelet symbolise la « chaîne des mondes », c'est-à-dire l'enchaînement causal des cycles ou des états d'existence. » ]

« âQ » est la puissance qui fait régner la Justice, c'est-à-dire l'équilibre symbolisé par la balance tandis que la puissance elle-même l'est par l'épée et c'est bien là ce qui caractérise le rôle essentiel du pouvoir royal ; ...

[ « Cette signification pourrait se résumer dans cette formule : « la force au service du droit » si les modernes n'avaient par trop abusé de celle-ci en la prenant dans un sens tout extérieur. » ]

« ... et d'autre part c'est aussi dans l'ordre spirituel la force de la Vérité.

« Il faut d'ailleurs ajouter qu'il existe aussi une forme adoucie de cette racine [ Ḥ.Q ] obtenue par la substitution du signe de la force spirituelle à celui de la force matérielle ; ...

« ... et cette forme [ Ḥ.K ] désigne proprement la Sagesse [ « Ḥ.K.M » ] de sorte qu'elle convient plus spécialement à l'autorité sacerdotale comme l'autre au pourvoir royal.

[ C'est la forme nasale [ Q ] qui adoucit la forme guttural [ K ] du phonème où les prérogatives du « Mahatma » et du « Mahanga » peuvent être représentées par les luminaires avec les triangles du Soleil (▲) et de la Lune (▼).

Le « Brahmatma » représente la conjonction des complémentaires au sommet de la hiérarchie où l'autorité sacerdotale et le pouvoir royal régissent respectivement la caste des « Brahmanes » et celle des « Kshatriyas » qui lui est assujettie.

L'analogie que propose Guénon ne fonctionne pas correctement dans sa formulation où la Sagesse doit être identifiée à une expression mesurée de la force matérielle tandis que l'autorité spirituelle s'exprime par « la force de la Vérité » – « al-Ḥaqq ».

Cette force n'est alors que l'expression d'une puissance qui fait régner la Justice dans un équilibre qui est celui de la conjonction des fonctions sous l'autorité centrale du Pôle. ]

« Ceci est encore confirmé par le fait que les deux formes correspondantes se retrouvent avec des sens similaires pour la racine « KâN » qui dans des langues très diverses signifie « pouvoir » ou « puissance » et aussi « connaissance » : ...

[ C'est effectivement le cas pour l'injonction du « Fiat » coranique où le « KûN » d'Allâh décrète l'existence d'Adam et du Christ sur une analogie que nous appréhendons comme une expression de la perfection du corps et de l'âme de leur prototype – cf. S 3 V 49. ]

« ... « KâN » est surtout le pouvoir spirituel ou intellectuel identique à la Sagesse et « QâN » est le pouvoir matériel » [ dans une inversion des fonctions qui n'est peut-être ici que l'expression d'une difficulté dans l’appréhendions du phonème ] :

« Le mot « Khan » – titre donné aux chefs par les peuples de l'Asie centrale – se rattache peut-être à la même racine » [ qui renvoi à l'autorité exercée par « Sri Kalki » – le dixième avatara de Vishnou dont Gengis Khan fut la représentation la plus manifeste. ]

Cf. René Guénon – Le Roi du Monde – « Melki-Tsedeq » (1958)

Dans l'analogie que nous avions proposé entre la Synarchie et l'Administration bahâ'ie, nous avions tracé un parallèle avec le pouvoir législatif de la Maison Universelle de Justice et le pouvoir exécutif des Corps Continentaux des Conseillés.

L'autorité suprême représentée par le Gardien de la Foi et confiée à la descendance de son fondateur ayant disparu nous avions fait une critique de la justification de cette disparition interprétée par ces institutions comme l'expression d'une fatalité providentielle.

Ajoutons encore la racine « K.B.R » comme signe de la Grandeur – celle de l'Auguste – et la racine « K.S.R » comme signe de la Puissance – celle de l'Empereur – abrégée pour sa Sommité – celle du Chef – par la racine « S.R » parfois prononcée « TS.R » :

« Sar » en perse ou « Ras » en amharique par simple inversion des consonnes et « Tsar » en russe pour le « Cæsar » en latin...

« Son Altesse Royale » sur le « Qâf » d'al-Ḥakîm pour le Coran Sublime.

« La Kabbale [ juive ] avait prophétisé que l'année 1648 [ l'an 5409 du calendrier hébraïque qui commence 3.761 ans avant l’ère chrétienne ] marquerait le début de l'ère messianique. » [ ... ]

« L'année 1648 [ n'ayant ] pas apporté la rédemption, Sabbataï Zevi mit sont espoir en une autre année, cette date étant puisée paradoxalement dans un ouvrage tout à fait étranger à la Kabbale juive.

«  Sabbataï Zevi avait entendu dire par son père qui était agent d'une firme anglaise que d'après certains calculs chrétiens basée sur le Livre de l'Apocalypse, l'année 1666 marquerait le commencement du Millénaire [ messianique. ]

« L'année 1666 devint l'année de la rédemption. »

« Un Lituanien nommé Zadok prophétisa [ encore ] que l'année 1695 serait la date de la venue du Messie et un kabbaliste – Hayim Malakh – enseignait que Sabbataï Zeviétait réellement le Messie ...

« ... mais qu'à l'exemple de Moïse qui empêcha les Juifs d'entrer dans la Terre Promise pendant quarante ans, il fallait attendre quarante ans de 1666 à 1706 avant que la rédemption s'accomplisse. »

[ Quarantaine que nous situons entre la fin d'un Manvantara de 25.920 ans en 1992 et la fin d'un cycle 5.500 ans qui distribue avec le Maître des abeilles les jours bissextiles jusqu'à l'apparition d'un trissextile pour l'équinoxe de mars 2032.

C'est dans cette quarantaine que la Parousie du Christ s'inscrit comme la complémentaire de la décade qui caractérise sa prédication après la trentaine de sa génération. ]

Cf. David Bakan – Freud et la tradition mystique juive – Le milieu mystique juif – L'épisode sabbataïque (1977)

« ... dans l'histoire juive on rencontre non pas une mais deux conceptions du Messie.

« D'un côté, nous trouvons l'idée d'un Messie spirituel : [ le ] « Messie ben David ».

« D'un autre côté, on trouve aussi dans l'histoire juive l'idée d'un Messie qui serait un guerrier, un héros militaire dans toute l'acception du terme et qui sera finalement tué. [ ... ]

« Dans la tradition juive, trois noms lui sont donnés : [ le ] « Messie ben Joseph », [ le ] « Messie ben Ephraïm » et [ le ] « Messie ben Manassé » ; Ephraïm et Manassé [ étant ] les fils de Joseph. »

[ Ici aussi les catégories du « Mahatma » et du « Mahanga » sont inversées et l'on peut reconnaître le Christ dans la figure royale du « Messie ben David ».

Cf. David Bakan – Op. Cit. – Le thème de Moïse ... – Freud, le Messie (1977)

   

    

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