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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la troisième sphère
parmi les sept sphères
célestes de la douzième lettre :
« Lâm »
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« La nymphe Daphné qui fut changée en Laurier opère une métamorphose [ ... ] ovidienne sur l'écrivain réel tout autant que sur l'amant lyrique du « Canzoniere ».
Cf. Nicholas Mann – Pétrarque – La vie comme œuvre d'art (1989) :
« Laure [ ... ] m'est apparue pour la première fois [ ... ] dans l'église de Sainte Claire en Avignon en l'année 1327 de Notre-Seigneur le 6 avril au premier office du matin ; ...
« ... [ jusqu'à ce que ] son existence lumineuse fut ravie à la lumière du monde » [ dans la même ville, le même mois à la même date et à la même heure en l'an 1348. ]
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« 1348 - 1327 = 21 x 12 = 252 = 36 x 7 »
Un
nombre d'années (21) = un nombre de mois (252)
et ce nombre de
jours (252) = un nombre de semaines (36)
Laure devenant une
hypostase de la première saison
répartie par la suite en deux
parts égales autour du Solstice d'été
dédiée sur le Belloy du
Mont Dion à Notre-Dame de Paix et de Concorde.
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« Amour
de sa main droite me transperce le flanc
et pleure en aspergeant
du milieu de mon cœur
un Laurier vert dont la couleur en
verdoyant
consume en l'éclipsant l'éclat de son émeraude »
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« Canzoniere » – fragment 228
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« Amor
co la man destra il lato manco
m'aperse e piantovvi entro in
mezzo'l core
un lauro verde sí
che di colore
ogni smeraldo avria ben vinto e stanco »
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Le
vitrail de Sainte Claire indique la crypte de l'église Saint Pierre
à Uccle
où Sainte Odile préside à l'édifice originale.
Γ
« Le rôle de Judas en l'affaire n’apparaît pas clair. » [ ... ]
« L'énigme trouve sans doute sa solution dans la formule souvent reprise [ par ] les évangiles pour désigner Judas comme « l'un des Douze » – cf. Marc XIV 10 et 43. [ ... ]
« Après Pâques le groupe des Douze devra d'ailleurs être reconstruit de nouvelle manière avec l'élection de Matthias – cf. Actes I 15 à 26. »
Cf. Charles Perrot – Jésus – La Croix – Les événements – L'arrestation (2000)
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L'énigme est résolue quand on remembre le didyme de Jésus : « Jude » et « Thomas » qui reçoit avec « Dhû'l-Kifl » le double de sa part – cf. Cr S 21 V 85 & S 38 V 48.
Donc dix avec Jude Thomas sans Judas ni Matthias et onze avec le Nâzir de Samarie – « Matthias » ou « Matthieu » étant le premier des quatre évangélistes.
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« ... « OM » est en réalité un nom du Logos.
« Ce nom se retrouve même d'une façon assez étonnante [ selon une exégèse de Louis Charbonneau-Lassay ] dans l'ancien symbolisme chrétien où parmi les signes qui servirent à représenter le Christ, ...
« ... on en rencontre un qui a été considéré plus tard comme une abréviation de [ la Salutation angélique ] mais qui fut primitivement un équivalent de celui qui réunit les deux lettres extrêmes de l'alphabet grec « Alpha » et « Oméga » ...
« ... pour signifier que le Verbe est le principe et la fin de toute chose ; ...
[ Rien ne permet d'accréditer le renversement chronologique de cette exégèse ni de rapprocher les lettres de l'Avé Maria [ « AVM » ] avec les initiales de l'Alpha et de l'Oméga pour les lettres « A » & « Ω ». ]
« ... en réalité il est même plus complet [ que sa version monosyllabique ] car il signifie le principe, le milieu et la fin.
[ La Salutation de « l'Avé » s'identifie ici à la pré-existence angélique du Christ comme « l'Amîn » s'identifie au Sceau des prophètes avec l'insertion de la Pierre noire dans l'angle de la Ka'ba par les quatre dignitaires de la tribu des Quraïch. ]
« Ce signe [ « AVM » ] se décompose en effet en [ ... ] trois lettres latines qui correspondent exactement aux trois éléments constitutifs du monosyllabe « OM » – la voyelle « O » en sanskrit étant formée par l'union du « A » et du « U ».
[ En réalité le Germe du Véda se décompose aussi en cinq éléments : « Jagrat », « Swapna », « Sushupti » , « Turiya » et « Maya » interprétés comme les quatre états de la conscience et le monde de l'illusion. ]
« Le rapprochement de ce signe « AUM » et du « Swastika » pris l'un et l'autre comme symboles du Christ [ ce qui ne semble guère évident ] nous semble particulièrement significatif au point de vue où nous nous plaçons.
[ Du point de vue des nombres, on peut en effet mettre les cinq éléments du Véda en rapport avec les angles de la Ka'ba ou avec ceux de la Swastika dont le Centre correspond alors à la Pierre noire ...
... ou à la Maya qui désigne aussi la Mère du Bouddha comme celle d'Hermès – Maïa, la fille d'Atlas et de Zeus dans la Théogonie d'Hésiode (938) et dans les hymnes pour Hermès (IV) & (XVIII) ou pour Hestia (XXIX).
La Swastika est une Croix gammée où les angles (Γ) du Digamma (6) s'opposent deux par deux contrairement à la figure géométrique du Carré où ils s'imbriquent comme la lettre « F » les superpose.
Toujours du point de vue des nombres (4 x 3) l'opposition des Gamma (3) s'inscrit dans la quadrature d'un ordre duodécimal qu'on retrouve pour la hiérarchie de l'Agarttha directement en deçà du ternaire des trois fonctions suprêmes. ]
« D'autre part, il faut encore remarquer que la forme de ce même signe [ « AVM » ] présente deux ternaires disposés en sens inverse l'un de l'autre [ puisque la partie centrale du « M » se confond avec la lettre « V » en s'opposant à la lettre « A », ] ...
« ... ce qui en fait à certains égards un équivalent du « sceau de Salomon » : ...
[ On appréhende ici la façon dont le Sceau des luminaires [ « ▲ » & « ▼ » ] a put devenir ensuite celui des cinq éléments alchimiques sous l'emblème du « Sol » et du « Man ». ]
« ... si l'on considère celui-ci sous la forme où le trait horizontal médian [ de la lettre « A » ] précise la signification générale du symbole en marquant le plan de réflexion ou « surface des Eaux », ...
[ Entre le bas et le haut selon la Tablette d'émeraude d'Hermès Trismégiste. C'est à dire entre la sphère sublunaire et la la sphère solaire pour le macrocosme puisque le microcosme correspond au pentagramme de l'étoile de David. ]
« ... on voit que les deux figures comportent le même nombre de lignes (7) et ne diffèrent en somme que par la disposition de deux de celles-ci qui horizontales dans l'une deviennent verticales dans l'autre » [ pour les deux colonnes de la lettre « M ». ]
Cf. René Guénon – Le Roi du Monde – Les trois fonctions suprêmes (1958)
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Guénon identifie préalablement le Logos éternel à l'Adi-Manu, le premier des quatorze « Manus » du « Kalpa » dont le nom serait « Swâyambhûva » et dont le septième – « Vaivaswata » – serait celui de notre « Manvantara ».
Or il est avéré que pour les septénaires, le septième occupe une position centrale en rapport avec le premier – ce qui est aussi le cas du quatrième dans la suite des nombres ou pour le treizième dans l'ordre duodécimal en rapport avec le septième.
Pour le plérôme des cinq Dhyani Bouddhas, la place transcendante de l'Adi-Bouddha dans le « Dharmakâya » du Bouddha Shakyamuni est celle de Vajradhara tandis que la place centrale dans son « Sambhogakâya » est celle du Bouddha Vairocana.
Dans le champ des huit Bodhisattvas du « Sambhogakâya », c'est le Bouddha Shakyamuni qui occupe cette position centrale avec les trois Bodhisattvas de son « Nirmâṇakâya » – Nâgârjuna, Padmasambhava et le Daï-Shônin Nichiren.
Guénon met ensuite les éléments de la Monosyllabe sacrée qu'il identifie aux trois lettres de la Salutation angélique en rapport avec les trois mondes de la manifestation corporelle, subtile et primordiale qui correspondent aux fonctions hiérarchiques de l'Agarttha.
Ces fonctions sont celles du « Brahâtmâ », du « Mahâtmâ » et du « Mahânga » tandis que les mondes de la manifestation peuvent aussi correspondre aux trois corps du Bouddha dans son « Nirmâṇakâya », son « Sambhogakâya » et son « Dharmakâya ».
Pour le bouddhisme tantrique du Vajrayana qui est le viatique de Padmasambhava, l'Adi-Bouddha devient Samantabhadra sous l'action du Bodhisattva Mañjusri qui est une émanation de la Sagesse du Bouddha Shakyamuni dans
son « Sambhogakâya ».
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Shakyamuni |
Amitabha |
Nâgârjuna |
Amitabha |
Nâgârjuna |
Padmasambhava |
Nâgârjuna |
Padmasambhava |
Nichiren |
Amitabha qui personnifie la Lumière infinie de tous
les Dhyani Bouddhas du « Sambhogakâya » devient alors l'intermédiaire entre Shakyamuni et Nâgârjuna – le premier des trois Bodhisattvas qui se manifestent dans leur « Nirmâṇakâya ».
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