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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la huitième sphère
parmi les neuf sphères
célestes de la vingt-septième lettre :
« Ghayn »
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« Plus de délai. »
Ap X 6
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« Dans la prévision du futur, les astres jouent [ avec les êtres élémentaires ] un rôle essentiel puisqu'ils agissent sur nous à la fois par leur existence matérielle de corp célestes et par leur âme incorporelle ...
« ... aussi n'est-il pas surprenant que Paracelse ait publié des « Prognostica » ni que la Fama [ Fraternitatis ] se réfère au « Trigonéum igneum » ...
« ... ce triangle que formait en 1603 le Bélier, le Lion et le Sagitaire, combinaison de trois signes [ de feu ] particulièrement favorable [ à sa manifestation. ]
« Le grand astronome Johan Kepler avait observé l'apparition d'une étoile nouvelle dans ce Trigone en 1604 et il en avait tiré des prédictions à la fois politiques et religieuses.
« Il pensait que la « stella nova » annonçait la venue d'un prophète chargé de rétablir l'unité religieuse et de promouvoir une Réforme raisonnable mais que les temps de paix et de concorde seraient précédés d'une période apocalyptique et sanglante.
« Ces prévisions publiées par Kepler en 1606 coïncident de façon symptomatique avec les révélations de la Fama [ Fraternitatis ] concernant l'année 1604 et la découverte du tombeau de Christian Rose-Croix.
« Et ses auteurs bien qu'ils soient assez prudents pour affirmer leur appartenance à l’Église luthérienne et au Saint-Empire n'en prédisent pas moins l'imminence de profonds bouleversements, ...
« ... d'une « Réformation générale divine et humaine » qui n'exclut pas une interprétation politique. » [ Celle de la perspective ottonienne sur l'Empire carolingien. ]
Cf. Roland Edighoffer – Genèse des Rose-Croix – Analyse des protomanifestes – La Fama Fraternitatis – L'influence de Paracelse (1982)
La « Confessio Fraternitatis » se ferait l'écho dans son premier chapitre d'une Supputation de Martin Luther (+ 1546) et de celles de Joachim de Flore (+ 1202) :
« Le monde a désormais presque
atteint le temps de son repos
et se hâte vers une aube
nouvelles. »
« Le temps de son repos » est « l'aube » de son unité sabbatique dans un septénaire qui annonce son renouvellement hebdomadaire. Et puisque le monde n'y était pas encore, il ne pouvait s'agir en 1604 que de l'illumination du sixième candélabre :
« Le monde durera six mille ans : deux mille de vide, deux mille sous la Loi [ et ] deux mille sous le Messie. Voilà six jours de la semaine devant Dieu et le septième, c'est le Sabbat éternel. » [ ... ]
« Le soir du Sabbat correspond à l'an 5000 auquel doit succéder avant la fin du sixième millénaire le Matin lumineux. »
Le jour du Sabbat est le septième et le Matin lumineux qui lui succède le premier d'un nouveau cycle hebdomadaire identifié au huitième du point de vue du cycle précédent que Luther identifie ici par rapport à celui qu'il considère – le sixième.
Le soir doit être considéré comme le début de ce jour qui est celui d'un sixième millénaire « devant Dieu » et le second « sous le Messie ». On n'y voit pas le rapport que ce millénarisme entretiendrait avec le Trigone de 1603 et la « Stella Nova » de 1964.
Par contre « avant la fin » donne une précision discrète sur cet événement eschatologique qui ne peut désigner pour nous que la fin du cycle de l'écliptique de 1992.
Les évangélistes ont désigné Luther comme le cinquième candélabre des sept âges de l’Église universelle pour une période qui s'étend de 1520 à 1750 avec l'église de Sardes laissant à Wesley celle de Philadelphie puis à Branham (1906) celle de Laodicée.
Mais Branham reste lié au prophète Élie sous l'autorité duquel Luther aurait placé sa Supputation sur l'âge du monde de laquelle il se suppose sa fin non sans introduire dans ses considération une réinterprétation des trois âges de Joachim de Flore :
« Ses réflexions sur le sens profond de l’Écriture l'avaient amené à diviser l'histoire de la création en trois périodes successives :
- la première avait été inaugurée par Adam et confirmée par les patriarches et par Moïse,
- la [ deuxième ] s'était développée à partir de Jésus-Christ
- et le troisième [ ... ] devait être marquée par le retour d’Élie.
« Ce serait le temps des Noces sacrées, de l'hiérogamie de l’Église et de son Époux céleste, l'âge de l’Évangile éternel – non pas sous la forme d'un livre nouveau mais de l'intelligence spirituelle de la Bible.
« Le moine calabrais estimait que sur les sept périodes de la Semaine cosmique cinq étaient incluses dans l'Ancien Testament [ et ] donc dans le premier âge ...
« ... et [ que ] la sixième [ période ] recouvrait [ à elle seule ] le deuxième âge « sous le Messie » comme l'écrit Luther.
« Le [ troisième ] âge [ celui ] de l’Évangile éternel devait donc débuter à la fin du sixième millénaire alors que le sixième sceau de l'Apocalypse achèverait de s'ouvrir et que s'allumerait le sixième candélabre. »
Cf. Roland Edighoffer – Genèse des Rose-Croix – Analyse des protomanifestes – La Confessio Fraternitatis – Le temps de l'Apocalypse (1982)
C'est donc à posteriori qu'on réduirait avec Luther qui les divise en deux les cinq millénaires du premier âge tels que James Ussher (+ 1656) les augmentent encore de quatre années supplémentaires (4004).
Le septième candélabre – celui qui se trouve au centre de la Ménorah et que les évangélistes ont consacré à Colomban pour la période qui s'étend de 606 à 1520 avec l'église de Thyatire – n'entre pas dans ces considérations puisqu'il ne s’éteindra jamais.
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Un anneau pour les gouverner tous
1604 – 1964
Un autre pour les lier dans les ténèbres
1244 – 1604