lundi 5 mai 2025

Le Pavois d'Hésiode

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du troisième jour qui succède à la nuit
au troisième mois de la décade :

Vingt-huit hymnes et vingt-deux arcanes sont en correspondance avec les mansions (28) et avec les lames (22) dont la Somme (660) est un nombre de phases (600) pour la décade des mois synodiques et un nombre de jours (60) pour leur Janus.

Les jours du Janus vont de paires (720) comme les phases du « Yi » (2) avec les deux luminaires et les deux témoins qui sont comme les dioscures dans l'obscurité des symboles où l'une des lames est une arcane sans nombre – (21 x 30) et (630 x 2).

Reste les cinq du Pavois d'Hésiode qui sont les premiers puisque le sixième est avec le dernier que nous théorisons comme ceux d'un premier recueil précédant les deux autres – (16) et (32) – ponctués par leurs dioscures – (17) et (33) = (28 + 5).
   

Dionysos
(1)

Déméter
(2)

Apollon
(3)

Hermès
(4)

Aphrodite
(5) et (6)

   
En identifiant ces recueils à un nombre d'ættir runiques – (2 x 8) et (4 x 8) – accompagnant celui des saisons (1 + 2 + 3 + 4) à travers les âges de la Grande Année cosmique, nous identifions le Pavois d'Hésiode au premier d'entre eux.

Son « ættir » s'achève avec l'hymne à Arès que Backès situe « tout à fait à part » en lui supposant un caractère orphique [ donc dionysiaque ] qu'il date de l'époque hellénistique avec des considérations astronomiques liées au troisième cercle de la sphère solaire.

Le nombre des litanies (16) consacrées à Arès dans les [ douze ] signes des sept chemins de l'éther et la troisième « ættir » qui s’achève par un hymne à Hestia – l'aînée des Kronides – datent néanmoins le dernier recueil au seuil de son âge – le troisième.

La deuxième « aettir » s'achève avec Asklépios et la dernières avec les luminaires dans un ordre inverse à celui des arcanes – (18) et (19) – et de la Prophétie des papes :
   

Arès (8)

Asklépios (16)

Hestia (24)

Séléné (32)

« La Revue Internationale des Sociétés Secrètes publie [ en juillet 1934 ] sous le titre « Guerre occulte » un article consacré à deux livres : « La clé des songes » [ ... ] et « Les sept têtes du Dragon vert » [ ... ]

[ Une « histoire d'espionnage » où Génon relève « bien des détails suspects ». ]

« Dans le « Symbolisme » [ de février 1935 ] Oswald Wirth parle de « La Genèse du Serpent vert » de Gœthe ; ...

« ... les énigmes qui se posent au sujet de ce conte [ qu'on qualifie communément d'alchimique ] semblent encore bien loin d'être éclaircie. »

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu sous le Voile d'Isis d'octobre 1934 et de mai 1935

Pour le Serpent vert qui dort au val d'Or, on retrouve en effet une tête au centre du triangle d'Or (▲) où elle gît sous le pied de saint Walfroy.

Ce qui nous laisse supposer que cette tête appartient à la déesse Arduina qui régnait jadis sur la Terre des âmes – « Ard Anna » – en haut de la colline du Ber.

La posture du saint – un disciple de saint Martin – illustre l'abaissement de la déesse sous l'autorité du stylite qui la domine.

Abaissement semblable à celui du pauvre recevant sa part du manteau dans l'iconographie de l'apôtre des Gaules.

Mais la symbolique nous suggère aussi un ensemencement par l’enfouissement de la gemme dans les profondeurs de la terre gaumaise.

On retrouve quelque chose de semblable sur la porte de l'abbaye où une tête barbue sous le pied d'une dame nous fait plutôt penser à celle du Précurseur de la Déisis – Saint Jean Baptiste – et à Salomé que Mathilde de Canossa aurait transfiguré.

C'est par similitude que nous retrouvons cette réciprocité à travers les âges.

   

    

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