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Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du cinquième jour qui succède à la nuit
au premier
mois de la décade :
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« [ Les hérétiques ] étaient connus [ ... ] d'une façon générale – surtout à partir de 1209 – sous le nom générique d'Albigeois. Est-ce à dire que le centre même de l'hérésie était la ville d'Albi et ses environs immédiats ? »
« Certainement pas : les Cathares n'étaient pas plus nombreux à Albi que dans les autres cités du Languedoc.
« Il semble même qu'Albi ait été beaucoup moins touchée par l'hérésie que les autres villes et ses habitants ont été très nombreux à s’enrôler dans les milices qui participaient à la lutte armée contre les hérétiques.
« Il est possible que le nom recouvre le souvenir d'un incident caractéristique : au début du XIIe siècle, l'évêque d'Albi – [ Mgr ] Sicard – avait essayé de faire brûler des hérétiques mais la population – respectueuse de la liberté d'opinion – les avait délivrés.
« On peut également y voir le souvenir des discutions théologiques qui eurent lieu en 1176 à Albi même entre l'archevêque de Narbonne et des hérétiques, discussions qui furent surtout un dialogue de sourds et qui se terminèrent sur un échec.
« En réalité, les gens du peuples en Occitanie avaient plutôt l'habitude d'appeler les Cathares les « bons hommes » – ce qui était une façon de reconnaître leur valeur morales mais qui ne comportait aucune connotation géographique. »
Cf. Jean Markale (1986) – Montségur et l'énigme cathare – La haute vallée de l'Ariège
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« Les bonshommes – là-bas – attendent la relève. »
Tu
n'en reviendras pas
Louis Aragon
1956
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« [ Oswald Wirth ] reproche [ à la Maçonnerie anglo-saxonne ] d'être infidèle à l'esprit des Constitutions de 1723 en lesquelles il veut voir l'expression de la « Maçonnerie traditionnelle » alors qu'elles représentent plutôt une rupture avec la tradition. »
Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu sous le Voile d'Isis d'avril 1931 d'un article d'Oswald Wirth consacré au « Devoir latin » dans le « Symbolisme » de janvier de la même année
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« Dans un [ ... ] article [ du « Symbolisme » ] intitulé « L’église maçonnique anglaise » et signé Diogène Gondeau, nous trouvons une étrange méprise : ...
« ... les « Old Charges » sont confondues avec les Constitutions de 1723 dont les auteurs s'appliquèrent précisément tant qu'ils le purent à faire disparaître les dites « Old Charges », ...
« ... c'est-à-dire les documents de l'ancienne « Maçonnerie opérative ».
« Il est vrai que dans un récent ouvrage antimaçonnique dont l'auteur est pourtant un ex-Maçon, les mêmes Constitutions sont non moins curieusement identifiées aux « landmarks »,
« ... lesquels ont au contraire pour caractère essentiel d'être des règles qui ne furent jamais écrites et auxquelles on ne peut assigner aucune origine historiquement définie. »
Cf. René Guénon – Op. Cit. Ibidem sous le Voile d'Isis de mai 1932 pour un article du « Symbolisme » de février de la même année
Le
rapprochement avec le compte-rendu d'avril 1931 laisse supposer qu'il
s'agit toujours d'Oswald Wirth comme pour les articles suivant et
précédent de mai 1932.
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