jeudi 1 mai 2025

Le long de la ligne de feu

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du cinquième jour qui succède à la nuit
au premier mois de la décade :

« [ Les hérétiques ] étaient connus [ ... ] d'une façon générale – surtout à partir de 1209 – sous le nom générique d'Albigeois. Est-ce à dire que le centre même de l'hérésie était la ville d'Albi et ses environs immédiats ? »

« Certainement pas : les Cathares n'étaient pas plus nombreux à Albi que dans les autres cités du Languedoc.

« Il semble même qu'Albi ait été beaucoup moins touchée par l'hérésie que les autres villes et ses habitants ont été très nombreux à s’enrôler dans les milices qui participaient à la lutte armée contre les hérétiques.

« Il est possible que le nom recouvre le souvenir d'un incident caractéristique : au début du XIIe siècle, l'évêque d'Albi – [ Mgr ] Sicard – avait essayé de faire brûler des hérétiques mais la population – respectueuse de la liberté d'opinion – les avait délivrés.

« On peut également y voir le souvenir des discutions théologiques qui eurent lieu en 1176 à Albi même entre l'archevêque de Narbonne et des hérétiques, discussions qui furent surtout un dialogue de sourds et qui se terminèrent sur un échec.

« En réalité, les gens du peuples en Occitanie avaient plutôt l'habitude d'appeler les Cathares les « bons hommes » ce qui était une façon de reconnaître leur valeur morales mais qui ne comportait aucune connotation géographique. »

Cf. Jean Markale (1986) – Montségur et l'énigme cathare – La haute vallée de l'Ariège

« Les bonshommes – là-bas – attendent la relève. »

Tu n'en reviendras pas
Louis Aragon
1956

« [ Oswald Wirth ] reproche [ à la Maçonnerie anglo-saxonne ] d'être infidèle à l'esprit des Constitutions de 1723 en lesquelles il veut voir l'expression de la « Maçonnerie traditionnelle » alors qu'elles représentent plutôt une rupture avec la tradition. »

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu sous le Voile d'Isis d'avril 1931 d'un article d'Oswald Wirth consacré au « Devoir latin » dans le « Symbolisme » de janvier de la même année

« Dans un [ ... ] article [ du « Symbolisme » ] intitulé « L’église maçonnique anglaise » et signé Diogène Gondeau, nous trouvons une étrange méprise : ...

« ... les « Old Charges » sont confondues avec les Constitutions de 1723 dont les auteurs s'appliquèrent précisément tant qu'ils le purent à faire disparaître les dites « Old Charges », ...

« ... c'est-à-dire les documents de l'ancienne « Maçonnerie opérative ».

« Il est vrai que dans un récent ouvrage antimaçonnique dont l'auteur est pourtant un ex-Maçon, les mêmes Constitutions sont non moins curieusement identifiées aux « landmarks »,

« ... lesquels ont au contraire pour caractère essentiel d'être des règles qui ne furent jamais écrites et auxquelles on ne peut assigner aucune origine historiquement définie. »

Cf. René Guénon – Op. Cit. Ibidem sous le Voile d'Isis de mai 1932 pour un article du « Symbolisme » de février de la même année

Le rapprochement avec le compte-rendu d'avril 1931 laisse supposer qu'il s'agit toujours d'Oswald Wirth comme pour les articles suivant et précédent de mai 1932.

   

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