vendredi 22 novembre 2019

Celle qui joue

Pour la dix-septième semaine sidérale :
  
Puisse que l'Immaculée Conception est la Dame de Lourdes et celle de Massabielle, la Suzeraine du Comté de Bigorre, il est avéré que « la chose » décrite par Bernadette fut Notre-Dame du Puy en Velay sur le Mont Anis.
  
Non pas la Vierge Noire – si l'on peut dire – ni la représentation de la petite demoiselle blanche que la Sainte s'est plut à dire indescriptible ni l'une des quatorze cent vingt-quatre effigies dans les sanctuaires français que signale Brejon en 1925.
  
Je veux dire la Petite fille [ de neuf ans ] qui apparaît dans la lumière qu'on nous a donné à entendre comme notre enfant dans la vallée de l'Ange et que le sheykh abd ar-Razzâq Yayâ qualifie en 2006 de théophanie singulière – celle de Lalitâ ou de Béatrice.
  
C'est Elle que nous avons salué sur le Berg d'Alsem – au Sud de Bruxelles – quand nous l'eûmes reconnue sous la déesse Artémis telle une herbe amère qu'on identifie à l'Armoise, à l'Absinthe ou à l'Anis dont la cosse est semblable à une étoile.
  
Et c'est Celle dont il est question le 25 février 1858 pour la neuvième apparition quand Elle demande à Bernadette de manger cette herbe que Laurentin qualifie en 1972 de Dorine en la décrivant comme une plante sauvage – une sorte de cresson au goût âcre :
  
« Que minyarat d'aquère hèrbe qui ey athéu »
  
On a beau lui dire que ce sont les animaux qui mangent de l'herbe, l'eau de la fontaine et cette Saxifrage dont les lettres du nom commun forment l'anagramme de Oindre sont les signes et les viatiques indiqués ce jour là par la Petite.
  
Georges Sand qui en parle à propos de Laura (1864) qualifie cette Saxifrage oppositifolia ou alternifolium – pour les feuilles opposées qui la caractérisent – de lichen polaire ; tandis que son nom latin – Chrysosplenium – l'associe à la couleur de l'Or.
  
Or, cette lumière polaire que l'Apocalypse de Saint-Jean identifie à l'amertume de l'étoile Absinthe – cf. Ap 8, 11 – doit nous rappeler que cette saveur amère ou âcre est celle que la rhétorique des cinq éléments / agents identifie au feu et au métal :
  
Eau
Hydraulique
Salé
Feu
Igné
Amer
Bois
Ligné
Sur
Métal
Métallique
Âcre
Terre
Tellurique
Sucré
  
Sans doute, ces caractéristiques doivent-elles aussi nous rappeler le petit livre ouvert dans la main de l'ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre et qu'une voix venue du Ciel enjoint au voyant de prendre – cf. Ap 10, 8.
  
Quand l'ange lui dit de prendre et de manger ce petit livre qu'un symbole graphique des dix Commandements nous invite à interpréter comme le Verbe de Dieu – « I / II / III » – dans une Tétraktys – « IIII » – il lui annonce [ ... ] – cf. Ap 10, 9 et 10 –
  
« [ qu'il ] sera amer dans [ son ] ventre,
mais [ que ] dans [ sa ] bouche il sera doux comme le miel. »
  
Ce pourquoi, il faut qu'il prophétise [ encore ] « sur un grand nombre de peuples, de nations, de langues et de rois » – cf. Ap 10, 11.
  
  
  
  

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