Pour la quatorzième semaine sidérale :
« Au
Moyen-Âge, la plupart des voyageurs passant à Lourdes, longeaient
les montagnes pour se rendre de la mer à l'océan ou inversement. La
grande majorité de ceux qui voulaient passer en Espagne le faisaient
par Roncevaux, le Somport ou Andorre.
« Il
fallait connaître le pays ou être bien renseigné comme c'était le
cas pour certains pèlerins de Saint Jacques, pour connaître le
passage menant au Port de Gavarnie.
« Alors
que depuis la plaine on voit les montagnes s'étager régulièrement
de mille à trois mille mètres, comment soupçonner que derrière
les premières – Pic du Jer, Pibeste et Béout – se cachait une
merveilleuse et large vallée de seize kilomètres de profondeur ?
[
« Que les romantiques du XIXe siècle [ George Sand ]
qualifieront de plus belle vallée du monde [ le plus beau pays du
monde ] » ]
« Ceci
peut expliquer que la vallée du Lavedan restât inconnue des hordes
barbares passant sur la route Est-Ouest. Elle ne fut jamais inquiétée
que par quelques pillards espagnols.
« Ce
passage pour initiés se trouvait sur la rive droite du gave, dans le
sens Est / Ouest : entre les contreforts des deux reliefs
lourdais soit entre le Mont des Justices et Lanne-Dessus – Soum de
Lanne – et dans le sens Sud-Est / Nord-Ouest entre la côte des
Courriers et le Val du Paradis.
« Nous
savons le nom de cet étroit passage grâce à un acte notarié de
1590 – Collection privé de l'auteur. Il s'appelait le Détroit de
Dourix. »
Cf.
Pierre Pène (2004) – Lourdes, les secrets – Et
maintenant ? –
D'où vient cet attrait pour Lourdes ?
« Il
faut chercher l'origine du sanctuaire de Notre-Dame de Bétharram,
d'abord appelé Gatarram, au XIVe siècle. Ici c'est une double
légende qui donna naissance au culte marial.
« D'abord
en premier, la découverte d'une statue auréolée d'une brillante
lumière, découverte par un bœuf et deux bergers à l'endroit où
l'on trouve aujourd'hui la chapelle latérale [ des ] deths
pastous – [ les deux pasteurs
].
« La
statue apportée à l'église sera chaque fois retrouvée à
l'endroit initial.
« En
second celle d'une jeune fille sur le point de se noyer dans le gave
qui implora si bien la Sainte Vierge que providentiellement elle
rencontra un beau rameau – ü beth arram
– qui la sauva. »
Cf.
Pierre Pène (2004) – Lourdes, les secrets – L'héritage
– Depuis 1350 environ, Notre-Dame de Bétharram
« Bernadette
a prié [ ... ] devant [ ... ] la Vierge aux bergers »
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