Pour la trentième semaine sidérale :
Puisque
chacun y va de sa Jeanne – celle de Beaune serait féministe [ elle
portait un habit d'homme ] celle de Caratini, anticléricale [ les
Anglais n'auraient pas souhaité sa mort ] – nous nous voyons tenu
de défendre la nôtre.
Jeanne
avait deux raisons d'abjurer le 24 mai 1431. Elle ne voulait pas
mourir parce qu'elle aimait la vie et elle n'entendait pas
outrepasser les devoir de sa religion dont elle attendait le secours
dans ce monde comme dans l'autre.
Les
Anglais voulait la voir périr sous leur main séculière mais les
clercs de l'université de Paris se sont interposés pour la juger
sous leur juridiction en lui tendant une rémission dont elle n'a pas
manqué de se saisir.
Bien
qu'il serait vain de vouloir réécrire l'histoire, la réalisation
de son dessein politique et sa réhabilitation posthume vingt-cinq
ans plus tard ne permettraient pas de douter de l'issue favorable
aménagée par une telle possibilité.
Les
voix de Jeanne comme les visions de Bernadette ou comme les torrents
de lumière de Thérèse transcendent le cadre habituel des règles
morales où chacune a cherché à les intégrer alors que leur féerie
inquiétait l'inquisition des censeurs.
Mais
à Rouen l'inquisiteur n'était pas libre dans ses conclusions comme
on l'a démontré et comme on l'a jugé en 1556 pour peu que la
condamnation de Jeanne comme relapse et sa monté au bûcher
s’interprètent comme un guet-apens.
C'est
donc bien les Anglais qui brûlèrent la bonne Lorraine comme les
Juifs condamnèrent à Jérusalem le Galiléen et ce pour autant que
leur Cour ou leur Sanhédrin nous les représente quand les Armagnacs
et les Romains s'en lavaient les mains.
Il
fallait bien l’écrire puisque Roger Caratini (+ 2009) soutient le
contraire en 1999 avec un parallèle qui laisse pantois quand il
invoque l'innocence de Dreyfus pour comparer les Prussiens aux
Anglais.
Jeanne
n'aurait pas aimé qu'on n'aima point les Anglais en Angleterre ou
qu'on confonde les Allemands avec les régimes qui ont sorti le Reich
de ses frontières pour peu qu'elle ait conçue que la Lorraine
puisse être française.
Rappelons
que la Lorraine et le Namurois à bien des égards sont au Luxembourg
– au Duché et à sa Province. Et par ailleurs, si Dreyfus était
Juif en est-il pour autant coupable ou innocent ?
Colette
Beaune qui démystifie en 2008 tout ce qu'il faut démystifier chez
les mythographes, n'a pas cru devoir s'en prendre à la Triple
donation du royaume de France qui institue le Christ Roi comme le
Seigneur de sa Souveraine – Notre-Dame d'Anis.
C'est
là le sens de son dessein et s'il a fallut trente-trois ans pour
régler les affaires de France à Saint-Omer en 1463, il se peut
qu'il n'en faille plus bientôt d'avantage pour régler celle de tout
l'Univers.
Dieu
Sauveur – Mâliki Yawm ad-Dîn – est le Prompt Secours de tous
les croyants !
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