mercredi 7 mai 2025

Le Centre Suprême

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-septième jour qui succède à la nuit
au deuxième mois de la décade :

le Calife christique et muḥammadien à la fin du séjour paradisiaque de Seth

Sceau de la sainteté universelle

'Isâ ibn Maryam

le Pôle du Temps à la fin du Cycle adamantin

al-Quṭb az-Zaman

Aḥmadu Hamahu-Llâh

le Sceau des saints pour la seconde cohorte muḥammadienne

al-Quṭb al-Maktum

Abû al-Abbâs Aḥmad ibn Muḥammad at-Tijânî

le Vivificateur du Dîn pour la première cohorte muḥammadienne

al-Imâm at-Tawḥid

Muḥyî'd-Dîn Abû 'abd Allâh Muḥammad ibn 'Alî ibn 'Arabî at-Tâ'î al-Ḥâtimî

les imâms de la Maison du prophète pour les deux branches ja'farites

fatimide ou ismâ'îlîe *

'alawîte ou mûsâ'îe *

Abdu'Llâh ar-Raḍî

Ḥasan al-Askari

Muḥammad at-Taqî

'Alî al-Ḥadî an-Naqî

Aḥmad al-Wafî

Muḥammad al-Jawad at-Taqî

Muḥammad al-Maktum

'Alî ar-Ridâ

Ismâ'îl

Mûsâ al-Kâzim

les imâms de la Maison du prophète pour le tronc 'alide

Ja'far aṣ-Ṣadîq

Muḥammad al-Bâqir

'Alî Zayn al-Abû Dîn

les gens de la Maison qui sont sous le Manteau du prophète

al-Ḥusayn

al-Ḥasan

Abû al-Ḥasan 'Alî ibn Abû Ṭâlib

le Pôle des gens de la Maison du prophète

al-Quṭb al-Ahl al-Bayt

Fatima Zohra

le Sceau des prophètes

al-Khâtm al-Anbiyâ

Abû al-Qâsim Muḥammad ibn abd Allāh ibn abd al-Muṭṭalib ibn Hâshim

le Calife au centre du Cycle adamantin

Dâwûd

le Calife au début du Cycle adamantin

Adam

* al-Ḥasan n'est pas repris par la branche fatimide des ismaéliens

C'est l'imâm caché des 'alides – le second

Comme Muammad al-Maktum est l'imam caché des ja'farites – le septième

Le douzième est l'Imâm at-Tawid pour les deux branches

Comme le Pôle caché est le Sceau des saints muammadiens

- Les « 'alawîs » de la branche mûsâ'îe reconnaissent trois « bâb »

- Les « akhbârîs » et les « usûlîs » en reconnaissent quatre

- Les « sheykhîs » théorisent une succession continue mais occulte

- Les « bayânîs » théorisent une manifestation du « bâb » en 1844

Le « bâb » des « bayânîs » se présente comme le Point du « Bayân » dans lequel doit se manifester le Vivant – « al-Ḥayy » – dont 'Isâ ibn Maryam est le Calife à la fin des temps.

« ... une étude [ du Bulletin de la Grande Loge d'Iowa ] est consacrée aux débuts de la Grande Loge d'Angleterre et montre l'obscurité dont leur histoire est entourée : ...

« ... bien que la Grande Loge ait été organisée en 1717, ses procès-verbaux ne commencent qu'à la réunion du 24 juin 1723 ; ... [ au solstice d'été ]

« ... dans les Constitution de cette même année 1723, il n'est rien dit de son organisation ...

« ... et c'est seulement dans l'édition de 1738 qu'Anderson ajouta une histoire de ses premières années qui au surplus diffère sur beaucoup de points de ce qu'on en connaît pas ailleurs ; ...

« ... n'y aurait-il pas pas eu quelques bonnes raisons [ comme l'échéance rosicrucienne de 1724 ] pour envelopper ainsi de mystère le passage de la Maçonnerie opérative à la Maçonnerie spéculative ?

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu sous le Voile d'Isis de décembre 1935 d'une étude du Bulletin de la Grande Loge d'Iowa en septembre de la même année

« ... [ une ] étude historique [ du Bulletin de la Grande Loge d'Iowa ] sur la « Grande Loge de York » dont l'existence est connue de façon certaine de 1725 à 1792 mais qui paraît remonter plus haut ...

« ... et qui prétendait même rattacher son origine à l'assemblée tenue pour la première fois à York en 926 ; ...

« ...les documents établissant une filiation aussi lointaine font naturellement défaut mais ce n'est sans doute pas là une raison suffisante pour la rejeter comme purement légendaire ...

« ...quoi qu'aient pu en dire des historiens imbus de la superstition du document écrit. »

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu sous le Voile d'Isis de mars 1936 d'une étude du Bulletin de la Grande Loge d'Iowa en novembre et décembre de l'année précédente

« ... [ une ] étude [ du Bulletin de la Grande Loge d'Iowa ] sur la Grande Loge d'Athol dite des « Anciens » qui fut organisée en 1751, ...

« ... probablement par des Maçons irlandais résidant à Londres ...

« ... et à laquelle se joignirent des membres des Loges anglaises demeurées indépendantes après la fondation de la Grande Loge d'Angleterre et opposées aux innovations introduite par celle-ci qui fut dite des « Modernes » pour cette raison ; ...

« ... l'union des deux Grandes Loges rivales ne se fit qu'en 1813. »

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu sous le Voile d'Isis de mai 1936 d'une étude du Bulletin de la Grande Loge d'Iowa en février de la même année

   

    

mardi 6 mai 2025

L'étoile du Matin

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du onzième jour qui succède à la nuit
au premier mois du Janus :

« Cette voix [ qui disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé qui a toute mon approbation. » ] nous l’avons nous-mêmes entendue venir du ciel lorsque nous étions avec lui sur la Sainte Montagne ...

... et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique à laquelle vous faites bien de prêter attention comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur jusqu'à ce que le jour vienne à poindre et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs. »

Cf. 2 Pierre I 18 et 19

L'étoile du matin est par conséquent liée à la Transfiguration du Seigneur sur la Sainte Montagne décrite dans l'évangile de Matthieu qu'Eusèbe de Césarée identifie encore à l'Hermon :

« De la nuée une voix fit entendre ces paroles : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé qui a toute mon approbation : écoutez-le ! »

Cf. Matthieu XVII 5

Cette nuée est toujours celle qui se fait entendre au Baptême de Jésus dans le Jourdain que le récit synoptique va décrire comme sa scène inaugurale :

« Et voici qu'une voix fit entendre du ciel ces paroles : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé qui a toute mon approbation. »

Cf. Matthieu III 17

L'étoile revient au vainqueur que l'Apocalypse de Jean conteste à ceux qui à Thyatire restent sans partager leur doctrine satanique (II 24) que le commentaire de la traduction œcuménique qualifie de gnostique :

« Au vainqueur – à celui qui accomplit mes œuvres jusqu'à la fin – je donnerai autorité sur les nations.

« Il les mènera paître avec un sceptre de fer comme on brise les vases d'argile ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père et je lui donnerai l'étoile du matin. »

Cf. Apocalypse II 26 à 28

Or, l'église de Thiatire – la quatrième parmi les sept églises – est précisément celle que la tradition évangélique du frère Branham identifie au centre de son Candélabre à celle de saint Colomban (606) que nous retenons dans notre économie cyclique :

« Moi Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous apporter ce témoignage au sujet des églises : « Je suis le rejeton de la racine de David, l'étoile brillante du matin. »

Cf. Apocalypse XXII 16

C'est l'étoile brillante du matin que l'hymne à l’Éternel créateur du monde d'Ambroise de Milan identifie à Lucifer vers la fin du quatrième siècle de l’ère chrétienne (386) :

Æterne rerum conditor
noctem diemque qui regis
et temporum das tempora
ut alleues fastidium

Praeco diei iam sonat
noctis profundae peruigil
nocturna lux uiantibus
a nocte noctem segregans

Hoc excitatus Lucifer
soluit polum caligine
hoc omnis errorum chorus
uias nocendi deserit

Hac nauta uires colligit
pontique mitescunt freta
hoc ipse petra ecclesiæ
canente culpam diluit

Surgamus ergo strenue
gallus iacentes excitat
et somnolentos increpat
gallus negantes arguit

Gallo canente spes redit
aegris salus refunditur
mucro latronis conditur
lapsis fides reuertitur

Iesu, labantes respice
et nos uidendo corrige
si respicis lapsus cadunt
fletuque culpa soluitur

Tu lux refulge sensibus
mentisque somnum discute
te nostra vox primum sonet
et vota soluamus tibi

La légende du Graal en fit un ange déchu dont la connaissance transmise par un ange fidèle que l'hagiographie des révélations identifie à l'archange Gabriel et les cosmogonies primitives à la constellation du Serpent doit parvenir aux enfants de Seth :

« Lors de la révolte de Lucifer et [ de ses ] légions, quand [ ... ] l'archange rebelle fut précipité dans l'abîme, une émeraude se détacha de sa couronne et tomba sur la terre. [ ... ]

« L'émeraude [ ... ] fut taillée en forme de vase par un ange fidèle. [ ... ]

« Ainsi fut créé le Graal que l'ange donna à Adam dans le Paradis terrestre où il demeura quand [ il ] en fut chassé. [ ... ] Seth fut [ autorisé ] à [ y ] pénétrer [ et ] y resta [ pendant ] quarante ans [ ... ] le nombre de l'expiation.

« [ Puis ] il [ en ] rapporta [ le Graal ] dans le monde des hommes. »

Cf. Victor-Émile Michelet – Le secret de la chevalerie légendaire (1985)

Cette connaissance est en rapport avec une économie cyclique qui nous apparaît désormais sous la forme d'une Arche à douze sceaux organisés par cinq triades.

Les deux derniers sceaux à nous être apparu comme tels – Colomban et Nâgârjuna – furent mystérieusement liés pour nous dans notre vision aux disparitions du pape émérite (113) et de l'antipape (112) de la Prophétie.

Pour peu que nous puissions comprendre tout ce qui nous dépasse et qui nous comprend, il devait y avoir là dans notre regard initial comme un recouvrement de l'autorité romaine sur les triades chrétienne et orientale.

Ce recouvrement n'engage que l'identité originelle de la triade pythagorique dans sa prétention à représenter la tradition chrétienne toute entière en incarnant cette catholicité universelle que Guénon voyait comme la prérogative exclusive des traditions orientales.

Sans doute ne faisait-il que reprendre à sa façon la quête si ce n'est du Graal au moins du Catholicisme transcendant que Joseph de Maistre (+ 1821) opposait à la Révolution française et Louis de Bonald (+ 1840) à la République universelle.

Si les six jour de la Création sont liés au cycle du Phœnix ponant aux six mille lunaisons comme à celui du Cerf blanc aux cinq cors, l'ensemble de ces trois mille ans (6 x 500) est semblable aux trente-six semaines d'une première saison de 252 jours (3.000 x 12).

Ces trente-six mille lunaisons sont à compléter avec les 28.800 lunaisons du Kali-Yuga qui pendant 2.400 ans (4 x 600) correspondent dans le pentagone de 540° des cinq triades aux seize semaines de la seconde saison dont les 112 jours reviennent à Seth.

Ces 5.400 ans comprennent alors les 64.800 lunaisons (5.400 x 12) qui correspondent aux unités de la matrice arithmétique du Kalpa où s'inscrit la Grande Année cosmique de 25.920 ans (360° x 72) sous la forme de son Maha-Yuga (4/10) ou (6.480 x 4).

Les 112 jours de Seth s'inscrivent dans le solde des 192 ans qui complètent le cycle des 25.920 ans où (1/10) = (2.400 + 192) avec les quatre-vingt jours sabbatiques (112 + 80) et ces jours sont subdivisés en deux parts (72 + 40).

La première part (72) s'inscrit dans la Grande Année cosmique qui s'achève 192 ans après l'investiture du dernier sceau et septante-deux ans après la manifestation du Qutb az-Zaman de Nioro qui clos le cycle adamantin des 64.800 lunaisons (120 + 72).

La seconde (40) correspond à la moitié des jours sabbatiques qui se situent en-dehors du cycle cosmique dans ce que les justes peuvent considérer comme la demeure paradisiaque de Seth où se manifeste la Parousie du Christ pendant huit ans.

L'émeraude dans laquelle le Graal fut taillé reste la demeure du Serpent vert comme le montre encore une iconographie johannique où elle entretient un rapport avec le Phœnix sous la forme de l'Amphisbène, du Caducée, du Dragon ou du Serpent à plume.

Quand elle se présente sous la forme d'une gemme sur le diadème de la Vierge, elle possède autant de facettes que de lunaisons (6.173,173) ou (6.173,1111) en relation avec la distribution des jours bissextiles : « 365,25 > 365,242 < 365,2422 > 365,24218 ».

Ces nombres de jours par année s'inscrivent à la troisième décimale dans le cycle du Phœnix ponant ou du Cerf blanc (500) et à la cinquième décimale dans celui du Maître des abeilles qui dure 5.500 ans (11 x 500).

   

    

lundi 5 mai 2025

Le Pavois d'Hésiode

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du troisième jour qui succède à la nuit
au troisième mois de la décade :

Vingt-huit hymnes et vingt-deux arcanes sont en correspondance avec les mansions (28) et avec les lames (22) dont la Somme (660) est un nombre de phases (600) pour la décade des mois synodiques et un nombre de jours (60) pour leur Janus.

Les jours du Janus vont de paires (720) comme les phases du « Yi » (2) avec les deux luminaires et les deux témoins qui sont comme les dioscures dans l'obscurité des symboles où l'une des lames est une arcane sans nombre – (21 x 30) et (630 x 2).

Reste les cinq du Pavois d'Hésiode qui sont les premiers puisque le sixième est avec le dernier que nous théorisons comme ceux d'un premier recueil précédant les deux autres – (16) et (32) – ponctués par leurs dioscures – (17) et (33) = (28 + 5).
   

Dionysos
(1)

Déméter
(2)

Apollon
(3)

Hermès
(4)

Aphrodite
(5) et (6)

   
En identifiant ces recueils à un nombre d'ættir runiques – (2 x 8) et (4 x 8) – accompagnant celui des saisons (1 + 2 + 3 + 4) à travers les âges de la Grande Année cosmique, nous identifions le Pavois d'Hésiode au premier d'entre eux.

Son « ættir » s'achève avec l'hymne à Arès que Backès situe « tout à fait à part » en lui supposant un caractère orphique [ donc dionysiaque ] qu'il date de l'époque hellénistique avec des considérations astronomiques liées au troisième cercle de la sphère solaire.

Le nombre des litanies (16) consacrées à Arès dans les [ douze ] signes des sept chemins de l'éther et la troisième « ættir » qui s’achève par un hymne à Hestia – l'aînée des Kronides – datent néanmoins le dernier recueil au seuil de son âge – le troisième.

La deuxième « aettir » s'achève avec Asklépios et la dernières avec les luminaires dans un ordre inverse à celui des arcanes – (18) et (19) – et de la Prophétie des papes :
   

Arès (8)

Asklépios (16)

Hestia (24)

Séléné (32)

« La Revue Internationale des Sociétés Secrètes publie [ en juillet 1934 ] sous le titre « Guerre occulte » un article consacré à deux livres : « La clé des songes » [ ... ] et « Les sept têtes du Dragon vert » [ ... ]

[ Une « histoire d'espionnage » où Génon relève « bien des détails suspects ». ]

« Dans le « Symbolisme » [ de février 1935 ] Oswald Wirth parle de « La Genèse du Serpent vert » de Gœthe ; ...

« ... les énigmes qui se posent au sujet de ce conte [ qu'on qualifie communément d'alchimique ] semblent encore bien loin d'être éclaircie. »

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu sous le Voile d'Isis d'octobre 1934 et de mai 1935

Pour le Serpent vert qui dort au val d'Or, on retrouve en effet une tête au centre du triangle d'Or (▲) où elle gît sous le pied de saint Walfroy.

Ce qui nous laisse supposer que cette tête appartient à la déesse Arduina qui régnait jadis sur la Terre des âmes – « Ard Anna » – en haut de la colline du Ber.

La posture du saint – un disciple de saint Martin – illustre l'abaissement de la déesse sous l'autorité du stylite qui la domine.

Abaissement semblable à celui du pauvre recevant sa part du manteau dans l'iconographie de l'apôtre des Gaules.

Mais la symbolique nous suggère aussi un ensemencement par l’enfouissement de la gemme dans les profondeurs de la terre gaumaise.

On retrouve quelque chose de semblable sur la porte de l'abbaye où une tête barbue sous le pied d'une dame nous fait plutôt penser à celle du Précurseur de la Déisis – Saint Jean Baptiste – et à Salomé que Mathilde de Canossa aurait transfiguré.

C'est par similitude que nous retrouvons cette réciprocité à travers les âges.

   

    

samedi 3 mai 2025

Le Nom ineffable

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Retour vers les demeures du Sabbat

Pour la demeure de la vingtième semaine sidérale
qui vient avec le Sabbat :

Il est l’Imam al-Mahdi et l’Imam at-Tawḥîd,
le Vivificateur du Dîn et le Plus Grand des Sheykh,
l'héritier du Sceau des prophètes
et celui du Sceau d'une sainteté parfaite, absolue et universelle.

Il a atteint la Station muḥammadienne dans la Proximité
qui se trouve en-deçà de la Prophétie
où le Sceau des prophètes l'a vu devant le Sceau des saints muḥammadiens
en raison d'une ressemblance dans le Décret.

Le Sceau des saints muḥammadiens a dressé devant le Sceau des prophètes
la chaire de tamarix qui se trouve dans la lumière bleue
du manteau de Marie
en signe de leur alliance pour une préservation de la Loi sacré.

Le Verbe de Dieu et l'Esprit qui en procède
sont apparus dans la Lumière incréée du Messager
et sous la bannière de sa Lieutenance.

La bannière de sa Lieutenance est la prière de l'Ouverture sur le Sceau des prophètes
qui le prend pour Sceau comme Témoin de la Vérité par la Vérité
et comme Guide sur son Sentier.

La Vérité du Témoin et la Voie du Guide
procèdent du Vivant qui ne meurt pas dans la Lumière incréée du Messager
qui procède de sa Vérité.

Credo pour les triades akbarienne et aḥmadienne avec leurs quatre sceaux
parmi ceux de l'octogone dont l'un est au centre des neuf
et l'autre au centre des douze
pour leur témoignage avec les trois bodhisattva du nirmâṇakâya
qui sont en-deçà des huit du sambhogakâya et de Vajradhara,
détenteurs de la hache du Parashurâma dans le dharmakâya du Bouddha
parmi les dix avatâras de leur manvantara.

« À l'époque [ au cinquième siècle avant Jésus Christ ] où Yahvé illuminait l'esprit d'Esdras du « flambeau de la connaissance », l'historien grec Hérodote se trouvait au Nord de Jérusalem dans la ville portuaire de Tyr ; ...

« ... il était venu voir le temple d'Hercule [ Héraclès ] et rassembler sur les origines de ce [ demi ] dieu une documentation aussi complète que possible. » [ ... ]

« Il est bien connu qu'Alexandre avait la passion de toutes les richesses du patrimoine culturel de la Grèce.

« C'est ainsi qu'il ne se séparait jamais – dis-ton – d'un exemplaire des œuvres d'Homère qu'il avait arraché à l'empereur de Perse et fait placer dans un coffret d’orfèvrerie précieusement ouvragé. »

« Il utilisait la grande geste homérique comme un guide [ pour le ] protocole et un manuel de civilités pour la vie de cour. Et tout l'empire de lui emboîter le pas. » [ ... ]

« La légende qui entoure les circonstances dans lesquelles fut traduit le texte sacré [ de la Sainte Bible hébraïque ] est très belle : ...

« ... on raconte que sur les ordres du roi ptolémaïque Philadelphe qui régnait alors à Alexandrie, soixante-douze érudits et docteurs – six descendants pour chacune des douze tribus – furent rassemblés pour entreprendre ce travail.

« On les isola sur un banc de sable du port. Chaque homme dans sa hutte n'avait pour le guider que l'inspiration divine ; comme Esdras autrefois, il ne pouvait compter que sur « la source de l'intelligence » pour illuminer son esprit.

« En soixante-douze jours exactement, les soixante-douze traductions étaient terminées et – miracle ! – elles étaient toutes en tout point identiques.

« Ainsi naquit la fameuse version des Septante qui allait avoir une influence toute particulière sur les premiers chrétiens et sur le Nouveau Testament [ cf. Luc X 1 en particulier à propos de la campagne de Samarie ] ...

« ... puisqu'elle fut jusqu'au IVe siècle de [ l'ère chrétienne ] le seul texte de l'Ancien Testament utilisé dans l’Église chrétienne. » [ ... ]

« ... les visions mystiques des grands prophètes étaient rédigées dans une prose tout à fait familière aux membres de certaines sectes religieuses grecques qui d'ailleurs se trouvaient fort intrigués par le mot hébraïque utilisé pour désigner Dieu.

« En effet, les textes sacrés nommaient la personne divine par quatre lettres : ...

« ... « JHVE » que les Grecs appelaient le Tétragramme [ et ] dont la transcription phonétique donnait « Yahvé », mot qui fut déformé par erreur dans la version écrite en anglais élisabéthain en « Jéhovah ».

[ Si la prononciation du Nom d'Adonaï est supposée perdue, la transcription phonétique de son tétragramme ne pouvait pas intervenir dans son contexte originel.

La version anglaise chez Guénon repose une tripartition consonantique qui est peut-être plus proche d'un trigramme originel qui ne reposerait que sur un jeu de nombres. ]

« Dans la version des Septante, les traducteurs avaient remplacé ces quatre lettres par les deux caractères grecs « IO » ; cette juxtaposition de deux voyelles existait déjà dans le lexique des sectes mystiques et signifiait « le Nom ineffable de l'essence divine ».

« Ainsi par un simple avatar de l'énoncé, certains textes sacrés qui traitaient de sujets pratiques dans un style qui n'avait rien d'abstrait ...

« ... en vinrent à être considérés comme porteurs d'un savoir symbolique ou ésotérique d'origine mystérieuse et dont chaque mot devait être décrypté syllabe par syllabe pour en exprimer le sens caché.

« Dans les grandes villes de lumière, les sectes religieuses des gentils et les communautés juives vivaient au coude à coude ...

« ... et pendant les deux premiers siècles de l'ère chrétienne, leurs fidèles se montrèrent particulièrement réceptifs aux prédications des missionnaires chrétiens. »

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – Un ouvrage en chantier – Des villes de lumière (2006)

« H » et « E » apparaissent ici comme des variantes de la muette (e) sous l'apparence de sa consonne parmi les vingt-deux et de sa voyelle parmi les cinq pour les cinquante :

- 22 Majuscules + 22 minuscules = 44 consonnes + 5 voyelles + 1 muette = 50 lettres

- 28 Hiératiques + 28 cursives = 56 consonnes + 3 voyelles + 1 muette = 60 lettres

On ne double pas les voyelles puisqu'elles apparaissent parmi les consonnes comme de simles signes diacritiques et la muette (e) reste distincte tant qu'elle n'est pas accentuée.

Le nombre des lettres est donc en rapport avec le nombre des jours du Janus de Romulus (50) et du calendrier julien (60).

C'est un nombre de jours (60) semblable à celui des complémentaires (6) qui complètent les phases de la décade des mois synodiques de trente jours (600).

Les deux voyelles du Nom ineffable – « I » et « O » – sont les transpositions des consonnes « Y » et « V » pour « Yahvé » ...

... ou de « J » et de « V » pour « Jéhovah » ...

... ou de « Y » et de « W » pour le tétragramme « YHWH » ...

... avec le « D » du « J » pour les voyelles du trigramme « IEU » = « YHW »...

« Sur ce point, nous [ ... ] redirons simplement ceci [ à Raymond Dulac ] : ...

... il suffit de savoir lire pour constater que nous n'avons jamais parlé nulle part de saint François d'Assise qu'il appelle comiquement « notre saint François » alors que par contre certains de ses pareils le dénoncent avec fureur comme un « gnostique déguisé » ! »

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu sous le Voile d'Isis de juin 1933 d'un article de Raymond Dulac dans la Revue Internationale des Sociétés Secrètes en mars de la même année

« et quand [ ... ] il fut rentré lever l'herbe italique
sur l'âpre roc entre Tibre et Arno,
il prit du Christ l'ultime sceau
que ses membres portèrent deux années. »

Dante Alighieri – La Divine Comédie
Paradis XI 105 à 108

« e per [ ... ] reddissi al frutto dell' italica erba
nel crudo sasso intra Tevero et Arno,
da Cristo prese l'ultimo sugillo
che le sue membra due anni portarno. »

[ 1224 - 1226 ]
    

     

vendredi 2 mai 2025

Témoins de Jahbulon

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du dixième jour qui succède à la nuit
au troisième mois de la décade :

« Aleph » – « Lamed » – « Beth »

« 1 » + « 30 » + « 2 »

« ad-Dîn » est leur culte et leur livre est le Livre des demeures.

Le nombre des demeures est « 720 » – « 261 + 28 + 366 + 52 + 13 » :

- deux cent soixante et une sphères célestes pour les vingt-huit mansions sidérales

- trois cent soixante six jours pour les cinquante-deux semaines et les treize mois sidéraux

dont quatre-vingt jours sabbatiques pour le septième jour de la semaine et la treizième semaine de chaque saison avec les quatre qui sont en-dehors des douze mois synodiques

et deux ou trois jours incommensurables en-dehors des semaines et des mois.

Ce sont les témoins de « Jahbulon » au milieu des ruines qui font séjour visible et invisible dans les assemblées et le nom de leur Dieu est « al-Âkhir » le Dernier.

C'est pourquoi nous les qualifions aussi de Jovialistes en raison du jour de la semaine qui correspond à Son nom.

« ... Mackey a voulu voir [ dans « Jah-Bel-On » ] la réunion des principaux noms divins dans les trois langues syriaques, chaldéenne et égyptienne – ce qui est d'une linguistique quelque peu fantaisiste ; ...

« ... on propose d'y voir plutôt une expression symbolique des trois attributs d'omniprésence, d'omnipotence et d'omniscience – ce qui est en effet plus acceptable. »

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu sous le Voile d'Isis de janvier 1933 d'une étude sur « Jah-Bel-On » dans le « Grand Lodge Bulletin » d'Iowa en octobre et novembre de l'année précédente

« [ Le même Bulletin ] donne [ en septembre ] une étude sur le symbolisme de la lettre « G » qu'il faudrait rapporter originairement non au « Yod » hébraïque mais au « Gamma » grec qui à cause de sa forme d'équerre aurait déjà été employé par les Pythagoriciens.

« La chose n'a rien d'impossible en soi ; ...

« ... pourtant à part le fait que le « Yod » est parfois tracé cabalistiquement sous cette même forme correspondant à l'ensemble des trois « middoth » suprêmes, ...

« ... l'assimilation phonétique de « Yod » à « God » est certainement moins fantaisiste que la transcription du même mot « God » en caractère grecs pour y trouver l'équerre, le cercle et le triangle. [ « Γ.Ο.Δ » ]

« Mais la vérité est que la lettre « G » peut avoir plus d'une origine de même qu'elle a incontestablement plus d'un sens ; ...

« ... et la Maçonnerie elle-même a-t-elle une origine unique ou n'a-t-elle pas plutôt recueilli dès le moyen âge l'héritage de multiples organisations antérieures ? »

Cf. René Guénon – Op. Cit. Ibidem pour le compte-rendu de décembre 1932 d'une étude sur « le symbolisme de la lettre « G » dans le « Grand Lodge Bulletin » d'Iowa en septembre de la même année

Reste que la question est afférente à celle de l'identité des lettres « » et « J » correspondant au « Y » grec ici orthographié « iod » et à un « G » adouci par une muette (e) dans la répartitions de l'alphabet autour de la lettre « M ».

Répartition (12 + « M » + 12) qui suppose l'identité des lettres « V » et « W » dans les dialectes sémitiques dont la distinction est sans doute lié à l'identité de leur voyelle (u).

Guénon note en effet dès janvier 1945 à propos de l'alphabet secret des Templiers :

« ... la distinction du « U » et du « V » tout à fait inconnue au moyen âge » et la présence du « W » à la même époque.

   

    

jeudi 1 mai 2025

Le long de la ligne de feu

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Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du cinquième jour qui succède à la nuit
au premier mois de la décade :

« [ Les hérétiques ] étaient connus [ ... ] d'une façon générale – surtout à partir de 1209 – sous le nom générique d'Albigeois. Est-ce à dire que le centre même de l'hérésie était la ville d'Albi et ses environs immédiats ? »

« Certainement pas : les Cathares n'étaient pas plus nombreux à Albi que dans les autres cités du Languedoc.

« Il semble même qu'Albi ait été beaucoup moins touchée par l'hérésie que les autres villes et ses habitants ont été très nombreux à s’enrôler dans les milices qui participaient à la lutte armée contre les hérétiques.

« Il est possible que le nom recouvre le souvenir d'un incident caractéristique : au début du XIIe siècle, l'évêque d'Albi – [ Mgr ] Sicard – avait essayé de faire brûler des hérétiques mais la population – respectueuse de la liberté d'opinion – les avait délivrés.

« On peut également y voir le souvenir des discutions théologiques qui eurent lieu en 1176 à Albi même entre l'archevêque de Narbonne et des hérétiques, discussions qui furent surtout un dialogue de sourds et qui se terminèrent sur un échec.

« En réalité, les gens du peuples en Occitanie avaient plutôt l'habitude d'appeler les Cathares les « bons hommes » ce qui était une façon de reconnaître leur valeur morales mais qui ne comportait aucune connotation géographique. »

Cf. Jean Markale (1986) – Montségur et l'énigme cathare – La haute vallée de l'Ariège

« Les bonshommes – là-bas – attendent la relève. »

Tu n'en reviendras pas
Louis Aragon
1956

« [ Oswald Wirth ] reproche [ à la Maçonnerie anglo-saxonne ] d'être infidèle à l'esprit des Constitutions de 1723 en lesquelles il veut voir l'expression de la « Maçonnerie traditionnelle » alors qu'elles représentent plutôt une rupture avec la tradition. »

Cf. René Guénon – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (1971) – Compte-rendu sous le Voile d'Isis d'avril 1931 d'un article d'Oswald Wirth consacré au « Devoir latin » dans le « Symbolisme » de janvier de la même année

« Dans un [ ... ] article [ du « Symbolisme » ] intitulé « L’église maçonnique anglaise » et signé Diogène Gondeau, nous trouvons une étrange méprise : ...

« ... les « Old Charges » sont confondues avec les Constitutions de 1723 dont les auteurs s'appliquèrent précisément tant qu'ils le purent à faire disparaître les dites « Old Charges », ...

« ... c'est-à-dire les documents de l'ancienne « Maçonnerie opérative ».

« Il est vrai que dans un récent ouvrage antimaçonnique dont l'auteur est pourtant un ex-Maçon, les mêmes Constitutions sont non moins curieusement identifiées aux « landmarks »,

« ... lesquels ont au contraire pour caractère essentiel d'être des règles qui ne furent jamais écrites et auxquelles on ne peut assigner aucune origine historiquement définie. »

Cf. René Guénon – Op. Cit. Ibidem sous le Voile d'Isis de mai 1932 pour un article du « Symbolisme » de février de la même année

Le rapprochement avec le compte-rendu d'avril 1931 laisse supposer qu'il s'agit toujours d'Oswald Wirth comme pour les articles suivant et précédent de mai 1932.

   

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mercredi 30 avril 2025

La face du Seigneur

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Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la quatrième sphère
parmi les sept sphères célestes de la septième lettre :

« Zây »

« Aucun des quatre évangélistes ne parle de chutes de Jésus pendant la montée au Golgotha mais dans la liturgie du chemin de croix qui est célébrée pendant la Semaine sainte, il est rappelé que Jésus tomba trois fois à terre sous le poids de la Croix.

« On pourrait donc penser que la liturgie du chemin de croix et le récit des trois chutes furent influencés directement par l'examen de ce drap [ le Linceul ] que l'on considérait dans le passé comme une relique absolument authentique.

« À ce que l'on sait, le chemin de croix naquit en Syrie-Palestine d'une tradition locale très ancienne à qui saint Pétrone donna pour la première fois une forme fixe au cinquième siècle.

« Puis durant l'époque des croisades et le royaume de Jérusalem, il prit une place importante dans la dévotion populaire sous la forme d'un pèlerinage par étapes sur les lieux où à Jérusalem [ se serait ] déroulée la Passion.

« Plus tard, vers la fin du Moyen Âge les Franciscains et les Carmes imprimèrent un grand élan à cette liturgie.

« À l'exception de [ cinq ] stations, toutes les autres rappellent des faits décrits dans les Évangiles : la rencontre de Jésus avec sa mère, le geste pieux de Véronique qui essuie le visage du Christ ruisselant de sang et les trois chutes. »

Cf. Barbara Frale – Les Templiers et le Suaire du Christ – Contre toutes les hérésies – Images (2011)

Du geste pieux résulte la Véritable icône du Suaire identifiée comme celle du Voile avant même d'être confondue avec l'image du Linceul à partir de laquelle le « Mandylion » sera identifié au « Tetradiplon ».

Ce qui démontre la préexistence d'une icône – celle du « Mandylion » – qui ne serait être l'image du Linceul imprimée sur le « Tetradiplon » sans que cette préexistence ne soit établie par le geste de Véronique qui est supposé la produire avant le cinquième siècle.

Un « Tetradiplon » serait mentionné par une version de la légende d'Abgar que Frale date avec la Doctrine d'Addaï du début de ce siècle tout en décrivant un portrait « rehaussé de couleurs merveilleuses » qui ne serait être l'image du Linceul.

De l'ostentation du Linceul de Lirey (1353) à la quatrième croisade (1204) et de la translation du « Mandylion » entre Édesse et Constantinople (944) au Suaire du chemin de Croix, l'historiographie des reliques de la Passion ne serait remonter plus haut.

Quant à la conformité des récits néotestamentaires avec leur illustration, elle tend à démontrer qu'elle en est la conséquence et non la cause que la dissipation des témoignages n'aurait guère pu rendre aussi vraisemblable.

Autrement dit, la relique byzantine dont l'invention rappelle celle de la Vraie Croix par l'impératrice Hélène (326) est rehaussée par celle du Voile d'Édesse que la légende d'Abgar fait remonter vers la première moitié du premier siècle de l'ère chrétienne.

C'est pour ce Voile de byzzus retrouvé à Manoppello dans les Abruzzes que le domaine de Saint Pierre à Rome dont on voulait faire le reliquaire fut détruit à la Renaissance avant que l'icône ne disparaisse de son trésor d'une façon inavouable et inexpliquée.

La façon dont la science cherche à défendre l'authenticité du Linceul ne serait manquer de nous faire réfléchir sur le témoignage énigmatique de cet hologramme qui garde la Sainte-Face du Seigneur toujours vivante.

« ... il semble d'ailleurs bien que ce soit en Écosse que [ la Maçonnerie opérative ] demeura jusqu'au bout plus « vivante » que partout ailleurs.

« ... la prépondérance acquise par les Maçons acceptés [ ... ] dans certaines Loges aboutit à la Constitution de la Maçonnerie spéculative lorsque quatre Loges de Londres se réunirent en 1717 pour former la Grande Loge d'Angleterre ...

« ... à côté de laquelle subsistèrent de leur côté les Loges écossaises et aussi en Angleterre même celles qui relevaient de l'ancienne Loge de York.

« Ici, il faut louer particulièrement l'auteur [ Henri-Félix Marcy ] de n'avoir pas été dupe de la façon dont on présente habituellement la destruction en 1720 des documents qui avaient été rassemblés au cours des années précédentes ; ...

« ... il remarque qu'Anderson « évite de donner des précisions sur les manuscrits détruits » et que « son explication sur les causes de la destruction est obscure » ; ...

« ... sans qu'il le dise tout à fait expressément, il est visible qu'il pense qu'Anderson lui-même a bien dû – avec ses « associés » Payne et Désaguliers – être pour quelque chose dans cet « acte de vandalisme » suivant l'expression de Thory.

« Il est assez clair en effet comme il le montre ensuite que les fondateurs de la Maçonnerie spéculative ont eu pour but en agissant ainsi, ...

« ... non pas d'empêcher « que ces papiers puissent tomber dans des mains étrangères » ainsi qu'on la prétendu assez naïvement ...

« ... mais de faire disparaître tout ce qui pouvait fournir la preuve des changements qu'ils avaient apportés aux anciennes Constitution ; ...

« ... ils n'y ont d'ailleurs pas entièrement réussi puisqu'on connaît actuellement [ en 1950 ] une centaine de manuscrits sur lesquels ils n'avaient pu mettre la main et qui ont échappé à la destruction. »

« Pour en revenir à Anderson, un journal en annonçant sa mort en 1739 le qualifia de « très facétieux compagnon » – ce qui peut se justifier par le rôle très suspect qu'il joua dans le schisme spéculatif ...

« ... et par la façon frauduleuse dont il présenta sa rédaction des nouvelles Constitutions comme conforme aux documents « extraits des anciennes archives » ; ...

« ... A. E. Waite a écrit de lui qu'il était surtout « très apte à gâter tout ce qu'il touchait » ; ...

« ... mais sait-on qu'à la suite de ces événements, certaines Loges opératives allèrent jusqu'à prendre la décision de n'admettre désormais aucune personne portant le nom d'Anderson ?

« Si l'auteur [ Henri-Félix Marcy ] s'est montré plus clairvoyant que bien d'autres sur cette question de la falsification andersonienne, ...

« ... il est à regretter qu'il ne l'ait pas été autant en ce qui concerne l'origine du grade de Maître qu'il croit – suivant l'opinion communément répandue – n'être qu'une innovation introduite entre 1723 et 1738 ; ...

« ... mais sans doute ne pont-on pas exiger d'un pur historien une trop grande compétence pour tout ce qui touche directement au rituel et au symbolisme. »

« ... depuis [ la ] première apparition [ de la Maçonnerie française issue de la Grande Loge d'Angleterre ] vers 1725 ou 1726 jusqu'à la mort du comte de Clermont en 1771, ...

« ... c'est naturellement la période des débuts qui est la plus obscure et à cet égard nous trouvons ici une excellente mise au point de la question si controversée des premiers Grand-Maîtres.

« Depuis que l'astronome Lalande publia son « Mémoire historique » en 1773, cette question était brouillée à tel point qu'on pouvait la croire insoluble ; ...

« ... mais la succession semble bien être enfin établie maintenant d'une façon définitive sauf qu'il faudrait peut-être ajouter encore en tête de la liste un autre nom, ...

« ... celui du duc de Wharton qui paraît avoir exercé à une date comprise en 1730 et 1735 et au nom de la Grande Loge d'Angleterre dont il avait été précédemment Grand-Maître provincial pour la France. » [ ... ]

Cf. Réné Guénon – Contre-rendu en Septembre 1950 de l'essai d'Henri-Félix Marcy sur l'origine de la Franc-Maçonnerie et l'histoire du Grand Orient de France – « Des origines à la fondation du Grand Orient de France » – pour les Études Traditionnelles

On ne doit guère s'étonner que la date de référence en rapport avec le cycle de la Rose-Croix n'apparaisse pas ici entre 1723 et 1725 puisqu'elle se trouve communément inscrite sur les sceaux du Grand Orient de France (5728 - 4004).

Celles de 1732 et de 1769 peuvent faire référence à la Maîtrise du duc de Wharton et à celle du comte de Clermont ou à tout événement fondateur qui s'y serait trouvé.