mercredi 30 avril 2025

La face du Seigneur

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Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la quatrième sphère
parmi les sept sphères célestes de la septième lettre :

« Zây »

« Aucun des quatre évangélistes ne parle de chutes de Jésus pendant la montée au Golgotha mais dans la liturgie du chemin de croix qui est célébrée pendant la Semaine sainte, il est rappelé que Jésus tomba trois fois à terre sous le poids de la Croix.

« On pourrait donc penser que la liturgie du chemin de croix et le récit des trois chutes furent influencés directement par l'examen de ce drap [ le Linceul ] que l'on considérait dans le passé comme une relique absolument authentique.

« À ce que l'on sait, le chemin de croix naquit en Syrie-Palestine d'une tradition locale très ancienne à qui saint Pétrone donna pour la première fois une forme fixe au cinquième siècle.

« Puis durant l'époque des croisades et le royaume de Jérusalem, il prit une place importante dans la dévotion populaire sous la forme d'un pèlerinage par étapes sur les lieux où à Jérusalem [ se serait ] déroulée la Passion.

« Plus tard, vers la fin du Moyen Âge les Franciscains et les Carmes imprimèrent un grand élan à cette liturgie.

« À l'exception de [ cinq ] stations, toutes les autres rappellent des faits décrits dans les Évangiles : la rencontre de Jésus avec sa mère, le geste pieux de Véronique qui essuie le visage du Christ ruisselant de sang et les trois chutes. »

Cf. Barbara Frale – Les Templiers et le Suaire du Christ – Contre toutes les hérésies – Images (2011)

Du geste pieux résulte la Véritable icône du Suaire identifiée comme celle du Voile avant même d'être confondue avec l'image du Linceul à partir de laquelle le « Mandylion » sera identifié au « Tetradiplon ».

Ce qui démontre la préexistence d'une icône – celle du « Mandylion » – qui ne serait être l'image du Linceul imprimée sur le « Tetradiplon » sans que cette préexistence ne soit établie par le geste de Véronique qui est supposé la produire avant le cinquième siècle.

Un « Tetradiplon » serait mentionné par une version de la légende d'Abgar que Frale date avec la Doctrine d'Addaï du début de ce siècle tout en décrivant un portrait « rehaussé de couleurs merveilleuses » qui ne serait être l'image du Linceul.

De l'ostentation du Linceul de Lirey (1353) à la quatrième croisade (1204) et de la translation du « Mandylion » entre Édesse et Constantinople (944) au Suaire du chemin de Croix, l'historiographie des reliques de la Passion ne serait remonter plus haut.

Quant à la conformité des récits néotestamentaires avec leur illustration, elle tend à démontrer qu'elle en est la conséquence et non la cause que la dissipation des témoignages n'aurait guère pu rendre aussi vraisemblable.

Autrement dit, la relique byzantine dont l'invention rappelle celle de la Vraie Croix par l'impératrice Hélène (326) est rehaussée par celle du Voile d'Édesse que la légende d'Abgar fait remonter vers la première moitié du premier siècle de l'ère chrétienne.

C'est pour ce Voile de byzzus retrouvé à Manoppello dans les Abruzzes que le domaine de Saint Pierre à Rome dont on voulait faire le reliquaire fut détruit à la Renaissance avant que l'icône ne disparaisse de son trésor d'une façon inavouable et inexpliquée.

La façon dont la science cherche à défendre l'authenticité du Linceul ne serait manquer de nous faire réfléchir sur le témoignage énigmatique de cet hologramme qui garde la Sainte-Face du Seigneur toujours vivante.

« ... il semble d'ailleurs bien que ce soit en Écosse que [ la Maçonnerie opérative ] demeura jusqu'au bout plus « vivante » que partout ailleurs.

« ... la prépondérance acquise par les Maçons acceptés [ ... ] dans certaines Loges aboutit à la Constitution de la Maçonnerie spéculative lorsque quatre Loges de Londres se réunirent en 1717 pour former la Grande Loge d'Angleterre ...

« ... à côté de laquelle subsistèrent de leur côté les Loges écossaises et aussi en Angleterre même celles qui relevaient de l'ancienne Loge de York.

« Ici, il faut louer particulièrement l'auteur [ Henri-Félix Marcy ] de n'avoir pas été dupe de la façon dont on présente habituellement la destruction en 1720 des documents qui avaient été rassemblés au cours des années précédentes ; ...

« ... il remarque qu'Anderson « évite de donner des précisions sur les manuscrits détruits » et que « son explication sur les causes de la destruction est obscure » ; ...

« ... sans qu'il le dise tout à fait expressément, il est visible qu'il pense qu'Anderson lui-même a bien dû – avec ses « associés » Payne et Désaguliers – être pour quelque chose dans cet « acte de vandalisme » suivant l'expression de Thory.

« Il est assez clair en effet comme il le montre ensuite que les fondateurs de la Maçonnerie spéculative ont eu pour but en agissant ainsi, ...

« ... non pas d'empêcher « que ces papiers puissent tomber dans des mains étrangères » ainsi qu'on la prétendu assez naïvement ...

« ... mais de faire disparaître tout ce qui pouvait fournir la preuve des changements qu'ils avaient apportés aux anciennes Constitution ; ...

« ... ils n'y ont d'ailleurs pas entièrement réussi puisqu'on connaît actuellement [ en 1950 ] une centaine de manuscrits sur lesquels ils n'avaient pu mettre la main et qui ont échappé à la destruction. »

« Pour en revenir à Anderson, un journal en annonçant sa mort en 1739 le qualifia de « très facétieux compagnon » – ce qui peut se justifier par le rôle très suspect qu'il joua dans le schisme spéculatif ...

« ... et par la façon frauduleuse dont il présenta sa rédaction des nouvelles Constitutions comme conforme aux documents « extraits des anciennes archives » ; ...

« ... A. E. Waite a écrit de lui qu'il était surtout « très apte à gâter tout ce qu'il touchait » ; ...

« ... mais sait-on qu'à la suite de ces événements, certaines Loges opératives allèrent jusqu'à prendre la décision de n'admettre désormais aucune personne portant le nom d'Anderson ?

« Si l'auteur [ Henri-Félix Marcy ] s'est montré plus clairvoyant que bien d'autres sur cette question de la falsification andersonienne, ...

« ... il est à regretter qu'il ne l'ait pas été autant en ce qui concerne l'origine du grade de Maître qu'il croit – suivant l'opinion communément répandue – n'être qu'une innovation introduite entre 1723 et 1738 ; ...

« ... mais sans doute ne pont-on pas exiger d'un pur historien une trop grande compétence pour tout ce qui touche directement au rituel et au symbolisme. »

« ... depuis [ la ] première apparition [ de la Maçonnerie française issue de la Grande Loge d'Angleterre ] vers 1725 ou 1726 jusqu'à la mort du comte de Clermont en 1771, ...

« ... c'est naturellement la période des débuts qui est la plus obscure et à cet égard nous trouvons ici une excellente mise au point de la question si controversée des premiers Grand-Maîtres.

« Depuis que l'astronome Lalande publia son « Mémoire historique » en 1773, cette question était brouillée à tel point qu'on pouvait la croire insoluble ; ...

« ... mais la succession semble bien être enfin établie maintenant d'une façon définitive sauf qu'il faudrait peut-être ajouter encore en tête de la liste un autre nom, ...

« ... celui du duc de Wharton qui paraît avoir exercé à une date comprise en 1730 et 1735 et au nom de la Grande Loge d'Angleterre dont il avait été précédemment Grand-Maître provincial pour la France. » [ ... ]

Cf. Réné Guénon – Contre-rendu en Septembre 1950 de l'essai d'Henri-Félix Marcy sur l'origine de la Franc-Maçonnerie et l'histoire du Grand Orient de France – « Des origines à la fondation du Grand Orient de France » – pour les Études Traditionnelles

On ne doit guère s'étonner que la date de référence en rapport avec le cycle de la Rose-Croix n'apparaisse pas ici entre 1723 et 1725 puisqu'elle se trouve communément inscrite sur les sceaux du Grand Orient de France (5728 - 4004).

Celles de 1732 et de 1769 peuvent faire référence à la Maîtrise du duc de Wharton et à celle du comte de Clermont ou à tout événement fondateur qui s'y serait trouvé.

   

    

 

    

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