mardi 17 juin 2025

Les trois rameaux

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du premier jour qui succède à la nuit
au troisième mois de la décade :

Je chante Hermès Argeïphontès à Cyllène, fils de Zeus et de Maïa (1)

en Arcadie où il paît ses moutons (2)

bienfaisant Messager des dieux né de Maïa (3)

fille d'Atlas aux cheveux superbes à qui Zeus avait fait l'amour (4)

timide sans qu'on la voie, évitant l'assemblée des dieux bienheureux (5)

dans l'ombre de la caverne où le Kronide (6)

faisait l'amour à la nymphe au plus profond de la nuit (7)

dès que le doux sommeil prenait Héra aux bras blancs (8)

cachés aux dieux qui ne meurent pas, les immortels ne voyaient rien
pas plus que ceux qui meurent [ ici-bas ] (9)

[ Les neuf premiers vers de l'hymne XVIII reprennent les neuf premiers vers de l'hymne IV ]

Que la joie demeure avec toi fils de Zeus et de Maïa (10)

[ La joie d'Hermès revient dans un douzième vers
s'y prenant ainsi par deux fois pour achever cet hymne là : ]

J'ai commencé par chanter pour toi,
maintenant je vais passer à un autre chant (11)

Sois dans la joie Hermès bienveillant qui donne les grâces et les biens (12)

[ Tandis qu'avec ces trois vers l'hymne IV introduit son propre développement : ]

Quand le dessein de Zeus-le-Grand vint à s'accomplir
et quand une dixième lune s'établit dans le Ciel (10)

alors apparurent au jour d'extraordinaires merveilles (11)

[ Maïa ] mit au monde un enfant plein de ruses et de séductions (12)

[ Ici le nombre des lunaisons (10) correspond à un nombre de vers
et la naissance d'Hermès est liée avec leur Janus a leur deux derniers mois ]

Hymne homérique (XVIII) pour Hermès
qui ne comprend que douze vers dont neuf parmi les cinq cents quatre-vingt
de l'hymne (IV) qui en comprend encore deux parmi les douze :

Que la joie soit avec toi fils de Zeus et de Maïa (579)

Pour moi je me souviens de toi mais d'un autre chant aussi (580)

Dix commandements pour un Dieu inconnu :

1. Nous vous avons interdit l'usure en vous prescrivant la dîme.

2. Nous vous avons aussi interdit la vengeance en vous prescrivant la justice et le pardon.

3. Remettez vos créances à ceux que vous avez endetté
pour qu'on vous remette les dettes que je vous avez contracté.

4. Honorez vos mères, vos sœurs, vos épouses et vos filles
en vous détournant des femmes dont la proximité ne vous a pas été autorisées.

5. Limitez le nombre de vos épouses au nombre de celles qu'il vous est prescrit d'honorer
chacune selon votre âge au centre de votre génération.

6. Offrez un refuge aux déshérités en leur donnant de quoi se restaurer.

7. Respectez les rapprochés en vous rapprochant de Celui qui les a attiré vers Lui.

8. Respectez les quatre-vingt jours du Sabbat
et les deux ou trois incommensurables parmi les dix qui nous ont paru remarquables.

9. Respectez les dix qui nous ont paru remarquables
et ceux qui sont incommensurables ou qui se trouvent parmi les jours du Sabbat.

10. Garde Le secret et ne soit pas présomptueux devant Lui.

Les jours à respecter sont donc au nombre de 85 ou de 86 : les jours de la Catabase et de l'Anabase tombent un Samedi ; les solstices et l'équinoxe d'Automne coïncident avec la treizième semaine de leur saison contrairement à celui du Printemps qui la précède.

Le nombre des épouses est donc limité à trois puisqu'on ne compte que trois générations (3 x 30) dans les quatre âges de l'existence (10) et (40 + 30 + 20) – l'enfance correspondant à dix et le mariage étant limité à partir de quinze ans.

Selon votre âge et au centre de votre génération ou par classes d'âge (5) – chaque génération (30) comprenant six classes d'âge (6 x 5) – trois en aval et trois en amont – la limite étant à partir de la première ou de la dernière – c'est-à-dire quinze ans.

Ceux qui se sont rapprochés sont ceux qui accomplissent les 400 et 4 jours de la « Khalwa » selon les modalités du carême (40) et de l'année sabbatique où selon des modalités qui ont été reconnues comme telles par ceux qui les accomplissent.

La dîme comprend onze tranches d'imposition avec des seuils d'imposition inversement proportionnels aux neuf décimes qui croissent régulièrement selon la succession des tranches – la onzième étant intégralement retranchée.

Les quatre âge de l'existence commencent par le dernier (10) comme le Janus commence par le dernier des jours de la Semaine – celui du Sabbat – et l'Année après l'équinoxe du Printemps avec le premier – le Jour dominical de la treizième semaine sabbatique.

Il y a donc quatre ordres de grandeur pour l'unité sabbatique : celui du septième jour de la Semaine, celui de la treizième semaine de la Saison et celui de l'année sabbatique pour les 400 et 4 jours de la « Khalwa » – (40 + 360 + 4).

Le mois sabbatique – le treizième mois sidéral – est reconstitué par les quatre semaines sabbatiques réparties sur chacune des quatre saisons avec les quatre jours sabbatiques qui entourent le Jour de la détermination.

Le Jour de la détermination qui correspond au Mercredi du Solstice d'hiver est l'un des deux ou trois jours incommensurables qui détermine à partir du centre de la Semaine la distribution des jours hebdomadaires dans leur cycle perpétuel.

Le deuxième jour incommensurable se situe avec son bissextile en dehors de ce cycle perpétuel à l'équinoxe du Printemps comme le Jour de la détermination se situe avec ceux qui l'entourent en dehors de la décade des mois synodiques (300) et de leur Janus (60).

« Tout l'effort bénédictin [ de la triade pythagorique ] a au début du Xe siècle cette aboutissement : Cluny. »

« Le travail de recueil des traditions passées a été fait ; ...

« ... le travail d'élagage de ce qui ne convenait pas également. »

« Le rameau hébraïque [ ... ] réduit à ses seules données sacrées : ...

« ... Moïse, David [ et ] Salomon.

« Le reste des écrits juifs ne servira plus que de parabole d'enseignement.

« Les Évangiles ont été adaptés difficilement à l'Occident qui conserve surtout la version de saint Paul [ leurs épîtres ] et les « philosophes » [ ses théologiens ] celle de saint Jean.

« Le rameau grec recueillit par saint Benoît [ et Grégoire ] complété par les gloses et [ les ] éditions musulmanes est surtout pythagoricien et platonicien. [ « ishrâqî » ]

« Aristote – plus accessible aux laïcs – ne l'emportera [ par la scolastique ] qu'au XIIIe siècle.

« Le rameau celte latent dans les populations apporté par les Druides chrétiens – Pélage, Patrick [ et ] Colomban [ puis ] plus tard [ au XIIe siècle ] Malachie [ d'Armagh ] – constitue en quelque sorte la matière.

« Le dolmen devient cathédral [ ... ] la Vierge Noire, Notre-Dame. »

« Tout ceci constitue une science qui pour être [ matérielle ] dépasse cependant le savoir intellectuel [ par ses réalisations architecturales. ]

« La tradition chrétienne est formée.

« Les fondations de la civilisation chrétienne d'Occident sont fermement établies. »

« La construction commence. » [ Avec l'abbé Bernon et ses douze moines ]

« De Gigny [ dans le Jura ] sur un terrain donné [ à Cluny ] par Charles III de Bourgogne en 910. »

[ La tête savante de l'Ordre bénédictin passera de Fleury aux confins de la Bourgogne et de l'Aquitaine à Sainte-Seine – en Bourgogne – quand les Francs passeront la Loire.

C'est de là – nous dit Charpentier – que Benoît d'Aniane – l'abbé Witizza – soudera « définitivement »  en Catalogne  « les ordres de Saint-Benoît et de Saint-Colomban ».

Mais c'est de Fontaine – deux siècles après la fondation de Cluny – que la greffe irlandaise resurgira.

Cf. Louis Charpentier – Les mystères templiers – Cluny [ et ] La lignée (1967)

   

    

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