jeudi 17 février 2022

Le plan du Fleuve Jaune

Pour le vingt-quatrième cycle du neuvième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Alam
al-Hâ'hût

Alam
al-Lâ'hût

Alam
al-Jabbârût

Alam
al-Malakût

Alam
al-Nasût

« Σ 1 = 1 »

« Σ 4 = 10 »

« Σ 2 = 3 »

« Σ 1 = 1 »

« Σ 3 = 6 »

« Σ 10 = 55 »

« Σ 6 = 21 »

   
- « al-Hâ'hût » est le monde de l'ipséité qui se réfère à Lui – « Huwa » (11) – l'Unique – « al-Wâḥid » – dans Son nom de Majesté – « Allâh » (66).

- « al-Lâ'hût » est le monde de la négation qui exclut toute divinité hormis la Sienne en se référant à Sa substance – celle « d'aṣ-Ṣamad » – qui tient Son unité de Sa nature incréée – le « lam yakun lahû kufuwan 'aḥad » de « l'Ikhlâṣ ».

- « al-Jabbârût » est le monde de la quiddité qui se réfère à Son attraction – celle « d'al-Jabbâr » – que l'annexe des éditions « Tawḥid » consacrée aux Noms divins qualifie d'irrésistible.

- « al-Malakût » est le monde de la souveraineté, celle du Roi – « al-Malik » – qui règne sur Sa création en instituant Sa lieutenance par un Sceau qui préside à Ses échéances cycliques.

- Cette lieutenance est celle du Nouvel Adam pour les cycles qui se succèdent autour de sa Parousie où le Christ règne sur le monde des hommes – « an-Nasût » – qui constitue son Royaume – « al-Mulk ».

Au niveau du « Lâ'hût », les quatre qui constituent la Décade ne sont que les limites de l'Unique représentée par l'Unité et par la Dyade qui Lui donnent une origine et une fin sur le plus petit intervalle pour chaque pâme.

La Somme de la Décade – « 55 » – correspond aux cinq paires de la Décade qui se constituent en décades autour du nombre cinq qui est au centre de l'Ennéade dès lors qu'on la lit comme l'une de ces paires – celle des deux « 5 ».

Mais on peut lire aussi « 50 » pour la Somme des cinq paires qui constituent les cinq décades de la Décade et « 5 » pour le nombre médian au centre de l’Ennéade comme pour la Dîme et sa décimale réparties sur une moyenne de onze parts (5,5).

C'est ce qu'on retrouve sur le plan du Fleuve Jaune où l'on voit le nombre cinq au centre de ce plan tel qu'on le retrouve dans l'écrit du Fleuve Lo ou dans le Carré magique de Saturne avec l'une de ses décades qui l'insère entre ses deux cinq.

Au niveau du « Jabarût », la Somme de la Dyade qui en constitue la fin (2) est aussi celle de son de son origine (1) telles qu'elles se manifestent au niveau du « Lâ'hût » et s'imposent au niveau du « Nasût » comme une extension.

Cette extension est liée à la nature même du « Jabarût » et à la constitution de ses deux principes qui nécessitent le redoublement des parts de la Dîme pour retrouver sa Décade avec sa décime qui elle ne change pas (10,5).

Le « Hâ'hût » est le monde de l'Unique que nous décrivons sans second et sans origine tel qu'Il apparaît après la Décade dans le nombre « 11 » et après la Dyade dans la Somme des six où Il reste comme une expression du Tao au-delà du Yin et du Yang.

Le « Lâ'hût » est le Tout du Tao dans sa Décade constituée par les deux principes du Pair et de l'Impair auxquels s'identifie la Vierge dans son corps de gloire et la Réalité muḥammadienne qui est un Esprit de synthèse semblable à l'Esprit Saint.

C'est dans cette totalité qu'apparaît le Premier des nombres de la Décade qui caractérise le « Jabarût » avec le Second où il est aussi le Premier des deux qui la suive dans le plérôme des douze cieux en précédant l'Unique dans la Somme des six.

Il faut que le Second apparaisse pour que l'Unique devienne le Premier des deux dans sa Décade et c'est la raison pour laquelle Il se manifeste toujours en premier comme la Nuit précède alors le Jour dans le monde de Sa manifestation.

Celui qui se manifeste dans le « Malakût » serait le Premier à être « engendré » par la Dyade du « Jabarût » alors que la Perle de la perfection décrit le Sceau des prophètes comme un Joyau serti au cœur des intelligences et des intelligibles.

Engendré par la Dyade où l'Esprit apparaît comme l'époux de la Vierge et non par l'Unique qui n'engendre pas – « lam yalid » – puisqu'il reste l'Incréé – « lam yakun » – que personne n'engendre au sommet du plérôme – « lam yûlad ».

 « 10 » 

 « 10 » 

 « 15 » 

 « 10 » 

 « 10 » 

Nous avons vu que sur le plan du Fleuve Jaune, l'une des cinq paires de la Décade est celle qui unit les deux nombres de la Somme « Σ 10 = 55 » et que par conséquent aucune d'entre elles n'engage le cinq médian qui s'y trouve également.

Par ailleurs, cette paire de cinq ne se trouve pas en périphérie là où les quatre autres paires occupent les quatre coins du monde puisqu'elle sert d'enceinte centrale au cinq médian dans un espace intermédiaire semblable au monde du Lâ'hût.

Dans le monde du Jabbarût – là où l'ipséité exerce son pouvoir d'attraction sur la Dyade du Tao – ces quatre paires reconstituent quatre décades qui avec la Décade centrale et le cinq médian reconstituent leur Somme – « (5 x 10) + 5 = 55 ».

Le cinq médian occupe le monde du Hâ'hût là où il exprime l'ipséité de la troisième personne du singulier – « Huwa » – avec son initiale – « Hâ » (5) – qui s'articule au « Wâw » (6) du Nasût dans le monde des hommes.

L'écrit du Fleuve Lo qui est semblable au Carré magique de Saturne retranscrit l'organisation de la Décade centrale qui sert d'enceinte au cinq médian dans cet espace intermédiaire situé en-deçà des quatre décades périphériques.

Ce n'est pas l'ennéade du carré de « 3 » qu'il faut considérer dans le Carré magique de Saturne mais la Constante (15) des huit directions qui est semblable à la Somme du cinq qui accompagne la Décade – « Σ 5 = 15 ».

Cette configuration est semblable à la hiérarchie du Pôle pour le « tasarruf » akbarien où l'on retrouve les quatre « Awtad » et les deux « Imâm » qui entourent le « Qutb » dans la triple enceinte – « (4 x 10) + (2 x 5) + (1 x 5) = 55 ».

   

    

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