mardi 1 février 2022

La décade des heures

Pour le vingt-et-unième cycle du neuvième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Nous avons évoqué une douzaine d'ordres de grandeur en dénombrant le nombre des pâmes (36) par seconde, ceux des degrés (10) par décan et des cases (100) sur un damier tout notant la complexité des rapports qu'ils entretiennent entre eux.

Dans cette complexité qu'on pourrait présenter de bien des façons, nous ne prenons pas en compte les phases (14) des cycles de la Semaine ni celles de la décade (600) des mois de l'année quand elles sont associées au Janus.

C'est que le Janus et la Semaine appartiennent sans doute à un ordre qui transcende l'alternance du Jour et de la Nuit à l'époque où les mois synodiques ne sont déjà plus que douze avec un Janus de cinquante jours et cinquante semaines de sept jours.

Ces douze mois (354) et ces cinquante semaines (350) nécessitaient quatre jours complémentaires qu'on distribuait au rythme des saisons avec celui qu'on introduira six jours avant les calendes (355) en ajoutant aussi dix jours au Janus (365).

On réintégrait de la sorte les jours (364) et les semaines (52) des treize lunaisons sidérales en désaccordant l'analogie (50) entre la Semaine et le Janus qui correspondait aux années (500) du Phénix et à ses lunaisons (6 000) avant les cohortes (600).

Ça ne veut pas dire qu'on ne puisse pas y trouver les phases que nous accordons aux mois synodiques de la décade comme le Sheykh al-Akbar en à l'usage pour les Oraisons hebdomadaires de la Semaine mais qu'elles sortent ici de notre propos.

Il s'agit en effet de reporter les nombres qui constituent les quorums par rapport aux bases décimale et sexagésimale qui opèrent dans les ordres de grandeur depuis la pâme jusqu'à la décade des heures qui s'y réfère.
   

Ordres
de grandeur

Nomenclature

Quorum

1

Pâme ou Syncope
de la Seconde

36

2

Seconde et Minute
de l'Heure

60 x 60

3 600

3

Décade
des heures

36 000

4

Heure
du Jour et de la Nuit

  (10 + 2) x 2  

12

12

5

Phase
du Mois synodique

60 / 2

30

30

6

Semaine sidérale
mensuelle et saisonnière

(6 + 1) x 4

28 x 13

  (6 + 1) x 13  

91 x 4

7

Mois synodique
de l'Année

10 + 2

12

8

Mois synodique
du Phénix

12 x 500

6 000

9

Janus de la Décade
des Mois de l'Année

  600 / 2 + 60  

360

10

Myriade
de la Décade

10 000

11

Degré des Décans
de l’Écliptique

10° x 36

360°

12

Case
du Damier

10 x 10

50 + 50

   
Concernant les vingt-cinq lettres du Carré paléochrétien qui entretient sans doute un rapport avec nos conceptions géométriques, nous nous trouvons devant une énigme et par la même devant sa résolution.

Soit il y avait déjà des chrétiens à Pompéi au début de la seconde moitié du premier siècle de leur ère – ce qui reste improbable – soit le « Sator » qui conduit les roues de Sa charrue dans le travail de Ses œuvres est déjà leur Père.

Et donc si l'anagramme des « Notre Père » ne constitue pas avec la Croix entre ses Alpha et ses Oméga la plus formidable des coïncidences, c'est le Père de Dionysos identifié à Zeus le jour du Sabbat qui accomplit le travail de Ses œuvres.

Nous tenons les charmes d'Ambelain et la présence d'une lettre cyrillique au centre des dispositifs comme des aspects très secondaires dans l'usage de ce Carré pour nous en tenir à la réalité des nombres.

D'une part la décade des lettres du « PATER И OSTER » avec la onzième qu'on retrouve au centre de la Croix et du Carré ; et de l'autre le nombre de leurs lettres (24) qui est celui des heures comme celui des prophètes coraniques ou des avataras de Vishnou.

La vingt-cinquième heure est encore au centre de l'horloge, en-deçà du mouvement de la roue là où elle s'identifie au retour du Manou pour le renouvellement du manvantara que le Noble Coran consacre à la création d'Adam et du Christ – cf. S 3 V 59 :

« Pour Dieu, l'origine de Jésus est similaire à celle d'Adam.

[ ... ]

Dieu lui a dit « Soit ! » et il fut. »

Et dans la mesure où l'un et l'autre sont aussi du nombre des prophètes à partir de la Parousie qui réalisera la Résurrection du Nouvel Adam, c'est à cette Nouvelle Création que le Chakravarti fait référence au centre de son chakra.

C'est en effet là que le « Kâf » d'Allâh informe le « Nûn » de son Calife dans une parfaite adéquation du symbole qui relie le « Kun ! » coranique avec les variations du « N » et du « И » cyrillique sur le Carré paléochrétien comme sur les Potales ou les Titulus crucis :

« T E И E T » – « P P И » – « I И R I »

Accessoirement, le Carré dont Il fait usage est celui de Mars et renvoi au gouvernement de la foudre qui est l'attribut de Zeus quand le Père des pères assume le fonction du Roi des roi. La constante de son carré est alors douze fois « 65 ».

La réduction de cette constante reste en rapport avec le nombre « 11 » qui unit l'Unique et sa décade mais sous les formes de l'Hexagramme et du Pentagramme qui sont les symboles du macrocosme et du microcosme – l'Homme et son univers.

C'est leur conjonction qu'occupent Sixte (6) Quint (5) au centre de la Prophétie des papes, Auguste (6) et Jules (5) au cœur de la décade des mois du calendrier julien réformé par Grégoire XIII (1572-1585) – le prédécesseur de Sixte Quint (1585-1590).

Leur place dans la décade sépare les mois en deux groupes de quatre – de mars à juin et de septembre à décembre – l'axe de la prophétie la sépare en deux périodes de 444 ans – de 1144 à 1588 et de 1588 à 2032 – auxquelles on ajoute deux bornes.

Les bornes couvrent l'espace entre le solstice et l’équinoxe – de septembre à décembre 1143 et de décembre à mars 2032 – puisque le milieu du signe qui caractérise la devise pontificale du pontificat de Sixte Quint se situe en décembre 1587.

Ces périodes – les quatre mois de la décade et les 444 ans de la prophétie qui captent les 365 éons de l'Abraxas dans leur miroir magique – ont un rapport symbolique avec la forme d'un carré qui serait comme une projection terrestre de la sphère céleste.

Et la sphère céleste représente ici les roues de la charrue du « Sator » dont la quadrature explique l'énigme des quatre cents ans qui séparent les dates où la réforme grégorienne a réintroduit les jours bissextiles qui caractérisent le Phénix – en 2000 et en 1600.

Nous disons qu'il s'agit d'une énigme dans la mesure où ces dates réintroduisent une approximation que la réforme grégorienne était supposée résoudre en amputant le Phénix aux six mille lunaisons d'un cinquième de 0,002 pour chacune de ses années.

D'autant que la distribution des jours bissextiles une fois tous les quatre ans (0,25) à l’exception des siècles (0,24) introduisait déjà le même référant (1/4) dans cette énigme.

   

    

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