dimanche 8 octobre 2023

Au Lion d'Or du Mont Luxor

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Les successeurs du Prophète parmi les saints sont au nombre de cinq ou six pour le tronc et de dix pour les branches qui s'y rattachent en deux groupes de cinq qui en font dix ou onze avec ceux du tronc où le second – Ḥasan – n'est pas toujours compté.

On ne peut donc pas les distinguer en ne qualifiant d'imamite que la branche aînée – celle de Mûsâ – puisque qu'ils suivent tous un Imam à l'exception du premier – 'Alî – qui suivait le Prophète avant d'être suivi par les suivants – Ḥasan et Ḥusayn.

On ne peut pas non plus les qualifier de « septimaine » ou de « duodécimaine » puisqu'ils ne sont ni sept ni douze mais dix ou onze à partir du sixième ou du septième qu'on peut alors qualifier d'ismaélien ou de mosaïque d'après leurs noms – Ismaël ou Mûsâ.

On peut aussi les qualifier de fatimide ou d'alawite d'après le califat ou la dynastie qui s'en revendique sans que leurs califes ou leurs dynastes puissent être compter parmi eux ni à titre de saint ni de juste parmi ceux qui précédent 'Alî comme Calife.

Le juste est juste par imitation d'un modèle. Le saint est saint par la possession d'une vision qu'il tient d'un prophète. Il est avéré qu'un juste puisse être saint et qu'un saint doive être juste mais il se peut que l'imitation du juste soit dépourvue de la vision du saint.

Le titre de Mahdi dont les califes fatimides se revendiquent à partir d'un onzième Imam ne peut être tenu pour celui du Vivificateur du Dîn qui est leur successeur dans le domaine de la sainteté qui s'y trouve scellée.

Les imams « 'alawîs » ont trois Portes dont la première servait d'émissaire au dernier d'entre-eux – Ḥasan al-Askarî – quand il ne fut plus libre de ses mouvements.

Les imams « akhbarîs » en ont quatre à la suite desquelles on cru avec la dernière à l’existence d'un douzième qui existait dans l'occultation parmi les « duodécimains ».

Les « sheykhîs » crurent plus tard à l'existence d'une Porte en contact avec cet Imam sans que cette Porte du fait du caractère occulte de ce contact renouvelé pour chaque génération ne puisse ce manifester parmi eux.

Ce n'est donc pas en tant que Porte que le Point du Bayân a révélé les lettres du Vivant que Dieu devait manifester bien qu'on s'interrogea sur cette identité : il n'était pas la Porte de l'Imam caché mais le Point de la manifestation du Vivant.

Les « salafîs » prirent Ghazâlî comme Imam en imaginant que leur Vivificateur revenait chaque siècle tandis que le Maître de la vivification des sciences ne s'interrogeait que sur le cinquième qui était celui du Phœnix de l'hégire.

Le Vivificateur du Dîn ne devait venir comme Mahdi qu'un siècle plus tard à la suite du Christ et du Sceau des prophètes en raison d'une similitude dans l'économie cyclique avec le Sceau des saints qui devait venir à la fin avec le fils de l'Homme.

La manifestation du Vivant par le Point du Bayân n'est que le versant oriental d'un adventisme universel qui correspond du point de vue des dates (1844) avec celui de son versant occidental qui annonce le retour du Christ – Isâ ibn Maryam.

Celle du « Quṭb az-Zaman » de Nioro dans le « wad al-Kabir » du « Quṭb al-Maktum » marque en 1920 une échéance eschatologique par rapport aux années (112) imparties à Seth à la suite d'Adam avant que la Parousie du Christ ne l'identifie au Nouvel Adam.

Le Lion d'Or est l'anagramme de Nioro au Mont Luxor pour ceux qui entendent la langue des oiseaux.

    

    

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