samedi 28 octobre 2023

Les gardiens de la vraie pierre

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« La bataille de Culloden eut lieu le 16 avril 1746. La défaite des Highlanders contre les les fusiliers anglais du duc de Cumberland marqua la fin des espoirs de restauration des Stuarts sur les trônes d’Écosse et d'Angleterre.

« La défaite s'accompagna d'une répression sauvage. Le mode de vie traditionnel des Highlanders fut mis sous l'éteignoir avec une intensification de la pression contre les clans, les tartans et même la cornemuse. »

Cf. John-Erich Nielsen – Le pendu de Saint Andrews – La pierre du Destin (2016)

C'est aussi la date à partir de laquelle la maçonnerie écossaise cessa de l'être pour n'être plus que rosicrucienne en vue de l'échéance adventiste de 1844 qui la rendait disponible à l'aventure impériale du bonapartisme.

« La croix de Saint André est un croix en forme de « X ». Son nom provient de la forme de la croix qui aurait été utilisée pour supplicier saint André.

« Sur fond bleu, elle orne le drapeau écossais, le plus vieux drapeau national encore en usage.

« Selon la légende, le roi des Pictes – Angus II – et ses hommes furent encerclés lors d'une bataille contre les Angles. Le roi se mit alors à prier pour leur délivrance.

« Durant la nuit, saint André qui avait été martyrisé sur une croix diagonale apparu à Angus et l'assura de la victoire.

« Le lendemain, un sautoir blanc apparut sur un fond de ciel bleu encourageant les Pictes tandis qu'il faisait perdre confiance aux Angles furent battus.

« La croix de Saint André devint alors – selon cette légende – le drapeau écossais. »

Cf. John-Erich Nielsen – Op. Cit. Ibidem (2016)

Cette légende apparaît d'abord comme une réitération de celle de l'empereur Constantin devant le pont Milvius qui aurait vu le Labarum dans le ciel du 28 octobre 312 comme signe de sa victoire sur Maxence.

Ce qui ne prive pas l'insigne de son sens réel – celui de la lettre Khi (600) dont le graphisme en grec est celui d'un Tau (300) syro-phénicien – même si le signe de Constantin n'est pas un Chrisme mais la Croix du Sud apparue parmi les constellations.

Son appropriation paléochrétienne revient plus sûrement à Saint Colomban auquel les évangélistes font correspondre un âge qui commence en 606 démontrant qu'il y a là au moins dans leurs spéculations apocalyptiques un élément probant.

Bien sûr cet âge ne s’achève pas en 1520 avec Luther mais en 1296 avec la royauté écossaise qui emprunte alors un transit semblable à celui des Cathares de 1244 en vue d'une revivification du Laurier six siècles plus tard.

Six siècles qui nous mènent encore jusqu'à l'échéance adventiste de 1844. Mais pour une raison en rapport avec leur terme eschatologique, ils furent comprit dans les deux cas comme un septénaire au bout de leur unité sabbatique.

Donc 1944 pour le Laurier cathare et 1996 pour la Pierre du destin que le calendrier de James Ussher (+ 1656) en usage par le régime écossais nous invite dès la seconde moitié du XVIIe siècle à rétrocéder de quatre ans.

Cette rétrocession dans le calendrier universel de l'archevêque d'Armagh rappelle celle du calendrier révolutionnaire (1792) par rapport à son échéance (1793) dans le cycle du Sacré-Cœur (1673) qui réitère un temps apocalyptique de 360 ans.

Donc 2032 pour le cycle du Sacré-Cœur et 1992 pour la Pierre du destin à laquelle s'ajoute une quarantaine qui correspond dans l'héritage adamique de Seth à une période de quadrature dans la succession des Grandes années cosmiques de 25.920 ans.

On doit donc considérer Saint Colomban comme un Sceau parmi les Onze des cinq triades du Kali yuga à la place de Vajradhara qui manifeste l'Esprit du Bouddha parmi les Quatorze de la Tétraktys avec Zoroastre et Lao Tseu.

Il occupe ici la place de Grégoire-le-Grand entre le Christ et François d'Assise dans la triade chrétienne avec une simultanéité qui est déjà celle d'Auguste et de Jésus pour la triade pythagorique qu'achève le Grand Monarque sur le siège pontificale :
   

Les cinq triades du Kali yuga

Pythagorique

Chrétienne

Orientale

Akbarienne

Aḥmadienne

Pythagore

Auguste

Jésus

[ Vajradhara ]

'Isâ

Grégoire

Colomban

Padmasambhava

Muḥammad

Muḥammad

François

Nichiren

Muḥyi'd-Dîn

Muḥyi'd-Dîn

Aḥmad

   
Reste l'indice « 606 » pour l'âge de Saint-Colomban qu'on retrouve curieusement sur les chrismes carolingiens où il représente à la fois la lettre Khi (600) du Christ et les deux cédilles du Stigma (2 x 3) qui s'opposent sur le pied du Tau (300).

Le Tau (300) dont la toise passe sous la anse par le sommet de la hampe du Rhô (100) ou par le centre de la croix du Khi (600) a ici une valeur médiane semblable à celle de l'Upsilon (400) entre l'Alpha (1) et l'Oméga (800).

« Dès 542 après [ l'ère chrétienne ] saint Brendan [ ... ] fonda la première colonie chrétienne sur [ l'île ] d'Eileach an Naoimh. Vingt ans plus tard, le moine Columba vint [ sur l'île ] d'Iona et fit d'Eileach an Naoimh son lieu de méditation et de prière. »

Cf. Björn Larsson – Le Cercle celtique (1992)

   

    

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