mardi 3 octobre 2023

Fragments élémentaires

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Nous devons théoriser cinq fractures si nous voulons articuler les éléments idéologiques auxquelles nous avons affaire quand nous considérons l'église moderniste du Quatrième Reich – celle du pape François :

1. fracture apostolique entre une gnose syro-phénicienne et la religion judéo-chrétienne

2. fracture patristique entre un arianisme dionysiaque et la théologie nicéenne

3. fracture paradigmatique entre une glose pythagorique et l'aristotélisme scolastique

4. fracture épiscopale entre un augustinisme janséniste et l'ultramontanisme pontifical

5. fracture conciliaire entre un traditionalisme tridentin et le modernisme œcuménique

Nous ne sommes pas sûr de bien étiqueter ces fractures mais suffisamment pour qu'on puisque établir une chronologie à partir de leurs fragments.

Les sceaux de la triade chrétienne et pythagorique – puisque que sa figure centrale est aussi la fin de la triade antérieure – transcendent ces fractures qu'ils assument ou anticipent en s'inscrivant dans une métaphysique qui s'impose à l'économie cyclique.

Si ces fractures sont des délitements et des éléments de discontinuité, l'autorité de leur continuité est toujours celle du Sceau qui la représente ontologiquement tant que sa triade reste inachevée et quelque soit son rapport avec l'origine de son témoignage.

Les cathédrales médiévales sont des lieux politique et religieux dédiés à la crosse épiscopale. Le pape et ses patriarches exercent une autorité monarchique dont le Principe est celui du Grand Monarque – le Souverain Pontife incarné par Grégoire-le-Grand.

On chercherait en vain dans ce genre d'endroit les éléments métaphysiques de cette incarnation mais les sièges épiscopaux furent édifiés là où des cryptes et des labyrinthes témoignaient d'un héritage évoqué par le Monde souterrain de Jean-Pierre Bayard.

Dans la Tradition cachée des cathédrales, Bayard évoque aussi la fermeture des cryptes et la destruction des labyrinthes qui les représentent entre 1768 et 1825 avec les multiples interprétations de leurs éléments primitifs – celles du pèlerinage et du cheminement.

C'est à la suite de l'augustinisme janséniste et sous l'action conjointe du gallicanisme royal et de l'ultramontanisme pontifical que nous assistons à ces destructions précédant et accompagnant la révolution qui profane leurs demeures sacrées.

Dans les fractures que nous théorisons, les réprouvés relèvent du fragment précédent sans qu'on puisse remonter vers ceux qui les précèdent dans leur réprobation. Seuls les sceaux permettent cette remontée à travers les cohortes du temps.

Grégoire-le-Grand se présente alors à eux comme le « Serviteur des serviteurs de Dieu » : c'est la « ubudiyya » du Sheykh al-Akbar mais en d'autres temps et sous d'autres cieux.

   

    

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