...
Retour vers la demeure des haltes
Pour
la demeure du quinzième jours qui succède à la nuit
au
troisième mois de la décade :
●
La
nuit précède toujours le jour en lui consacrant un Nom divin. Puis
le jour se détache de la nuit pour apparaître avec le jour détaché
qui lui correspond :
Nuits |
Prophètes des nuits de l'enlacement |
Noms consacrés |
Prophètes des jours de l'enlacement |
Jours |
Dimanche |
Ya'qûb |
ash-Shakûr |
Idrîs |
Mercredi |
Lundi |
Lût |
al-Qahhâr |
Adam |
Jeudi |
Mardi |
Yûsuf |
al-Ghanî |
Dâwûd |
Vendredi |
Mercredi |
'Uzayr |
an-Nûr |
'Isâ |
Samedi |
Jeudi |
Idrîs |
al-Âkhir |
Mûsâ |
Dimanche |
Vendredi |
Sulaymân |
al-Muhsî |
Yûsuf |
Lundi |
Samedi |
Sâlih |
ar-Rabb |
Ibrâhîm |
Mardi |
Il
y a donc toujours six phases entre le jour et la nuit dans leur
détachement.
Cf. Introduction aux oraisons de la Semaine du Sceau muḥammadien introduites par Sidi abd ar-Razzâq Yaḥyâ – Charles-André Gilis (2012) ...
... [ et ] La chirologie dans l'ésotérisme islamique du Voile d'Isis (1932) pour les Aperçus sur l'ésotérisme islamique de René Guénon – abd al-Waḥid Yaḥyâ (1973)
Charles-André Gilis mentionne trois sortes de jours :
– un jour dont l'enroulement comprend une phase nocturne et une phase diurne
– un jour enlacé à la nuit dont il procède
– un jour détaché de cette nuit qui apparaît avec celui qui lui correspond.
« Le jour est circulaire mais la succession [ des phases ] n'est pas du même ordre : leur distinction s'opère à l'intérieur du jour mais [ elles ] ne sont pas le jour [ en ] lui-même. »
Cf. le « Kitab al-Azal » où le Sheykh al-Akbar parle des jours – « yawm » – qui enlacent leurs phases diurnes – « nahâr » – et nocturne – « layl ».
La
création du monde s'opère en six jours, celle du jour en six
phases. La Semaine commence alors un Mercredi.
Les permutations qu'on observe dans le futhark ancien au niveau des deux dernières occurrences pour les vingt-troisième et vingt-quatrième runes réitèrent celles des treizième et quatorzième runes qui les précèdent.
Ces premières permutations décrivent les rapports qu'une treizième lunaison sidérale entretient avec sa maison zodiacale – celle du Serpent – comme la tribu du Charpentier – celle de Joseph – génère Éphraïm et Manassé dans les généalogies bibliques.
La paire ferme la série et le renouvellement cyclique des séquences génère celles des vingt-quatre heures du jour qui comprennent avec les runes du fathark ancien leur propre clôture au terme de leurs trois ættir (3 x 8).
Ces trois ættir décrivent le Ciel, la Terre et la Sphère sublunaire dans une représentation que même le futhark le plus récent qui les ignore maintient en les regroupant en trois groupes de cinq avec une dernière occurrence qui clôture leur redoublement (2 x 8).
Ces ættir n'apparaissent pas dans leur système primitif – celui des premières permutations – mais ce maintiennent dans un système intermédiaire qui en comprend quatre (4 x 8) avec une rune qui comme la seizième achève leur ensemble.
C'est un passage tout à fait comparable à celui du nombre des saisons au cours des âges et leur trente-troisième occurrence peut être comparée dans sa fonction à celle qu'assume les Dioscures – Castor & Pollux – à la fin des hymnes homériques.
Dans le même ensemble, les Luminaires qui les précèdent occupent les fonctions qu'on retrouvent à la fin du futhark ancien pour les secondes permutations – celles des vingt-troisième et vingt-quatrième runes.
Les vingt-deux lettres hébraïques qui constituent avec les dix nombres clos les trente-deux voies de la Sagesse occupent en quelque sorte celles qui les précèdent dans le même décompte sans que la clôture n'y apparaisse en aucune manière.
Avec les consonnes et leurs voyelles auxquelles on ajoute une muette, se maintient des redoublements qu'on peut mettre en rapport avec les jours du Janus qui reprennent alors la fonction des Luminaires et des Dioscures.
Ces redoublements sont ceux des majuscules et des minuscules, des hiératiques et des cursives, des grandes et des petites lettres, isolées ou reliées qu'on retrouvent dans tous les alphabets et qui correspondent aux jours du Janus.
Mais comme il existe deux Janus de cinquante ou de soixante jours qu'on attribue au calendrier de Romulus ou au calendrier Julien, il faut qu'il y ait aussi deux systèmes avec deux nombres de consonnes – (22) ou (28) – et deux nombres de voyelles – (3) ou (5).
Ce qui fait : « 44 + 5 + 1 » = « 50 » ou « 56 + 3 + 1 » = « 60 » avec la muette.
Quand leur nombre (28) apparaît comme celui des mansions lunaires du régime sidéral, on constate cependant que le partage des lettres arabes en lettres lunaires (14) ou solaires (14) opère déjà le redoublement du premier système.
On peut ensuite sur le même principe identifier le Janus au Phœnix en exprimant le nombre de ses siècles (5) avec un nombre de lunaisons synodiques à raison de douze lunaisons par an : « 500 x 12 = 6.000 ».
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