samedi 20 septembre 2025

La cinquième relique

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Retour vers la demeure des lettres

Pour la demeure de la première sphère
parmi les sept sphères célestes de la septième lettre :

« Zây »

Concernant le collège invisible et la hiérarchie des saints, ils ne sont que onze : les sept substituts (7) et ceux auxquels ils se substituent (4) qui ne sont que quatre pour soutenir le monde et parmi lesquels se trouvent le Pôle (1) et ses deux acolytes (2).

Ceux qui disent quatorze – « 10 » et « 4 » – ne disent pas autre chose parce qu'ils considèrent les fonctions hiérarchiques (3) en les distinguant de leurs supports (4) jusqu'à ce qu'ils soient au nombre de leurs substituts (7).

Ceux qui disent dix-huit – « 10 » et « 8 » – ne disent pas autre chose parce qu'ils considèrent la valeur des lettres du Vivant – « al-ayy » – qui est dans la myriade – le « Ḥâ » (8) et le « Yâ » (10) – comme les acolytes qui entourent le Pôle immortel.

Ceux qui sont parmi les esseulés (3) considèrent néanmoins le Vivant qui ne meurt pas – « al-Qayyûm » – comme leur quatrième pilier dans l'angle où se tiennent les sept substituts dont le septième devient l'un d'eux quand leur Pôle se cache.

Mais si tu ne considère que leurs nombres avec leurs fonctions, ils ne sont que onze – « 10 » et « 1 » – quand leur Pôle apparaît avec la décade.

Ceux qui disent douze – « 10 » et « 2 » – sont dans les ténèbres mais c'est pour eux que le Pôle reste un pôle caché quand il apparaît parmi eux, le septième venant prendre la place du premier des deux et le premier devenant alors son second.

Cette réalité s'explique par le fait que l'année sidérale est subdivisée en quatre saisons de treize semaines dont la treizième est sabbatique et en treize mois de quatre semaines dont le septième jour est sabbatique également.

Ce qui fait quatre-vingt jours sabbatiques – « 28 » et « 52 » – avec les quatre qui servent de portes solsticiales au Solstice d'hiver : deux avant le Jour de la détermination et deux après puisque celui du milieu détermine alors le centre de la Semaine – un Mercredi.

Quand l'année synodique est subdivisée par douze mois de trente jours, on lui en assigne encore cinq qui sont répartis au gré des saisons ou rassemblés autour de ce Jour incommensurable qui les détermine dans leurs assignations perpétuelles.

Un deuxième jour incommensurable apparaît nécessairement à l'équinoxe du Printemps avec son bissextile comme sixième jour complémentaire quand il complète les cinquante-deux semaines de sept jours.

Leur Pôle apparaît alors comme l'un des deux ou trois incommensurables qui se manifestent avec leur bissextile dans un régime où ils se situent en-dehors des mois (5) ou des semaines (1) quand on leur assigne un jour fixe.

C'est pour cette assignation que leurs jours ont été fixés un Mercredi en le faisant correspondre au jour du Solstice d'hiver puisque celui du Printemps reste avec son bissextile en-dehors de leur cycle sidéral.

Ces trois jours incomparables seraient néanmoins semblables à ceux qui devraient célébrer le Maître des abeilles si l'on considérerait qu'il faut encore en ajouter un tous les onze cycles de cinq cents ans.

Mais il est possible qu'il faille au contraire en ôter un quand s'achève cette période de cinq mille cinq cents ans à ceux qu'on identifie tous les cinq siècles au Phœnix ponant, au Cerf blanc ou au Verbe du Lotus.

Le Phœnix ponant peut être identifié aux six mille lunaisons qui le caractérisent à raison de douze lunaisons synodiques par an, le Cerf blanc aux cinq cors qui caractérisent son grand âge et le Verbe du lotus à un cycle historiographique de cinq ans.

« ... de fait, de nombreux auteurs anciens parlent de la présence dans la collection impériale de Constantinople de deux objets différents : un [ linceul que Frale qualifie toujours de « suaire » ] qui rappelle beaucoup celui de Turin et le « mandylion ».

« Ce fait pourrait avoir une explication très simple. Selon certaines sources byzantines, le « mandylion » se trouvait habituellement dans la chapelle impériale de Pharos où il était conservé avec une autre célèbre relique, ...

« ... le « keramion », la tuile qui dans la ville d'Édesse fermait la cachette où pendant longtemps avait été enfermée l'image miraculeuse de Jésus.

« Selon la tradition, cette image était miraculeusement restée imprimée sur la terre cuite de la tuile [ qui devait selon toute vraisemblance sceller la cache où se trouvait le « mandylion » ].

« Aussi le « keramion » avait-il été apporté à Constantinople pour être exposé à la vénération des fidèles : mises l'une à côté de l'autre, les deux reliques formaient un ensemble suggestif qui rappelait la Passion. » [ ... ]

Cf. Barbara Frale – Les Templiers et le suaire du Christ – « Ecce Homo ! » – Quatre fois en double (2011)

Le Suaire, le Linceul, le Voile, la Coiffe et maintenant la Tuile : dès que le « keramion » entre en scène Frale nous parle d'un « suaire-mandylion » qui abolit toute discrimination entre ces reliques.

Il est pourtant tout à fait avéré que le « Mandylion » désigne un voile et le « Tetradiplon » un linceul – le « Suaire » qui évoque le chemin de Croix ne peut pas non plus être confondu avec la mentonnière du sépulcre.

« La « Stricte Observance » en Allemagne dont le nom véritable était celui de « Haut Ordre des Chevaliers du Saint Temple à Jérusalem » [ qui sous cette dénomination n'apparaît pas nécessairement comme celui de Salomon ] ...

« ... devait en effet à peu près tout au baron d'Empire Karl Gotthelf von Hund und Altengrotkau, seigneur de Lipse, chambellan de Son Altesse Sérénissime l’Électeur de Saxe, conseiller d'Auguste III de Pologne.

« Initié à l'âge de dix-neuf ans à Francfort, c'est lors de son séjour à Paris entre décembre 1742 et septembre 1743 qu'il s'était converti au catholicisme et que selon ses dires il avait été reçu dans un « Chapitre Templier » en présence de Lord Kilmarnock ...

« ... par un étrange et mystérieux Chevalier nommé « Eques a Penna Rubra » – Chevalier au plumet rouge – dont il eut l'intime conviction qu'il s'agissait en réalité du prétendant Stuart – Charles III (1720-1788) ...

« ... Grand Maître de la VIIIe Province  ce dernier lui confiant que sa mission d'après les ordres des « Supérieurs Inconnus » était de réformer, de « rectifier » la franc-maçonnerie. »

[ La huitième des neuf provinces de la « Stricte Observance » étant celle de la Haute-Allemagne : « Germania Superior as Danubam Padum et Tiberim ». ]

Cf. Jean-Marc Vivenza – Évolution de la situation de l'Ordre des Élus Cohen en 1773 ... – Lettre de Willermoz [ Un initié lyonnais au XVIIIe siècle ] de décembre 1772 au baron de Hund, Grand Maître de la Stricte Observance allemande (2020)

   

    

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