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Retour vers la demeure des lettres
Pour
la demeure de la troisième sphère
parmi les huit sphères
célestes de la dix-huitième lettre :
« Ḍâd »
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« Il n’y a pas de doute au sujet de l’Heure » & « C’est Lui qui est le Maître de Sirius. »
« al-Kahf » – S 18 V 21 & S 53 V 49 – « an-Najm »
« Or,
ils demeurèrent dans la caverne [ avec leur chien ] trois cents
ans
auxquels s'en ajoutèrent neuf. »
S 18 V 25
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On peut supposer à partir du vingt-cinquième verset de la sourate « al-Kahf » (18) que les treize talismans du Livre des théophanies du Sheykh al-Akbar correspondent à un nombre de lunaisons sidérales (13) pour le cycle de l'année solaire (364).
Les vingt-neuf mansions qu'il fait correspondre aux sourates du Noble Coran dotées de lettres isolées en ajoute une qui peut correspondre pour les lettres arabes à la conjonction de l'Alif masqsûra et du Tâ marbûta comme totalité des cycles duodécimaux.
On doit même pouvoir faire correspondre cette conjonction à un premier jour complémentaire (1) dans une fonction semblable à celle qui complète le cycle sidéral dans sa valeur synodique réelle en alternant des mois de vingt-neuf et trente jours (354).
Le Tau grec correspond ici au nombre « 300 » et les neuf qui s’ajoutèrent à la fin de ce nombre d'années correspondent aux onze jours qui permettent théoriquement de les transposer dans un cycle de 365 jours.
Le motif symbolique est d'autant plus probant que les persécutions romaines auxquelles le récit des [ sept ] dormants d’Éphèse fait référence pour annoncer leur résurrection et par conséquent la nôtre ne durèrent pas plus de deux cents ans.
Et « Dieu qui détient le mystère des cieux et de la Terre est le mieux informé du temps qu'ils ont passé dans la caverne » indique en effet le verset suivant qui nous remémore le nombre des jours et des nuits que Jonas a passé dans le ventre de la Baleine.
Ces jours (3) et ces nuits (3) forment alors un nombre de phases (6) qui multiplie celui des centaines en réitérant par trois fois les cohortes de six cents ans qui se succèdent avant l'investiture du Sceau des saints muḥammadiens et la persécution des chrétiens.
Cette persécution nous mène au terme que Nostradamus se disant prophète « tel Mahomet de la tribu de Benjamin » situe en septembre 1999 deux siècles après le martyr de Pie VI qui coïncide avec cette investiture propre à la voie muḥammadienne.
Ce terme lui-même situé « avant après mars » [ 1992 ] en conjonction avec la demi-heure apocalyptique [ 360/48 ] est celui de la quarantaine de Seth dans son séjour paradisiaque qui correspond dans sa prophétie à la venue d'un roi d'effroi ou d'un juge terrible.
Le plérôme ptoléméen où Ophiuchus s'inscrit entre le Scorpion et le Sagittaire ne compte que douze constellations majeures mais traversées dans leurs maisons zodiacales par trente-six constellations secondaires qui déterminent leurs décans.
Parmi ces déterminations, Sirius et son chien indiquent au Milieu du Ciel le Solstice d'été et sa canicule entre deux saisons qui sont celles de la Paix et de la Concorde dans un cycle annuel qui n'en comptait alors que trois avec la Justice.
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« [ La vie quotidienne des Égyptiens ] était rythmée par les saisons. Or chaque nouvelle saison était un renouvellement, une renaissance.
« L'unité de mesure des jours était le décan et non la semaine, le dixième jour étant jour de congé. Mais en fait, les occasions de congé étaient nombreuses : toute l'année des fêtes religieuses rythmaient le cours de l'existence. »
[ Trois saisons de douze décans et trente-six décans par an à raison de trois décans par mois avec cinq jours complémentaires.
Mais ce décompte comme celui des douze ères zodiacales de Paul Le Cour est différent des lors qu'on les répartit par semaines ou dans la quadrature de leurs âges. ]
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Sous le regard des dieux – La femme au temps des pharaons (2003)
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« ... la reine d’Égypte – la douairière surtout – était responsable de tous les ateliers de tissage du palais.
« Les femmes sont-elles naturellement plus douées que les hommes pour tisser ? C'est possible mais ce partage des rôles a surtout une signification symbolique.
« J'ai trouvé dans certains textes une analogie entre le fil du métier [ sa trame ] et le cordon ombilicale. Ainsi la fileuse égyptienne ne tisse pas seulement une étoffe mais le fil même de la vie.
« Cette symbolique s'est transmise telle quelle à la civilisation grecque ; ainsi l'on peut dire que les déesses Isis et Nephthys – patronnes des travaux du fil – ont été réinterprétées dans la figure des Parques de la mythologie grecque. »
[ Et dans celle de Pénélope pour le récit homérique. ]
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Op. Cit. Ibidem (2003)
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« L'excision est une ancienne coutume africaine qui remonte à la plus haute préhistoire, [ elle ] n'a rien à faire avec l'Islam et [ ... ] les Égyptiens [ en ] ont hérité comme certains peuples africains.
« Au commencement du monde, le démiurge est hermaphrodite : il porte en lui les deux sexes. L'excision et la circoncision permettent de bien séparer les deux genres au moment de la naissance. »
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Sous le regard des dieux – Nasser contre l'obscurantisme (2003)
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« Pour certains, le mot « Mouqued » [ « l'Eau à l'envers » ] désignait l'Euphrate [ par rapport au Nil ] mais s'agissait-il vraiment de cela ?
« Il suffit de regarder une carte de l’Égypte pour voir que le Nil en deux endroits forme des méandres qui donnent l'impression qu'il coule à l'envers par rapport à son cours régulier.
« [ Claude Vandersleyen ] est parvenu à la conclusion que Thoutmosis III en descendant vers le Sud au-delà de la cinquième cataracte avait atteint la fameuse boucle où le Nil semble redescendre vers le Sud au lieu de couler normalement vers le Nord.
« C'est pourquoi Vandersleyen pense aujourd'hui que Thoutmosis III n'est pas allé en Syrie d'après le texte en question mais au Sud de l’Égypte vers la boucle du Nil. »
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Sous le regard des dieux – Pourquoi quitter le paradis ? (2003)
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« [ Sésostris III ] a passé dix-neuf ans de sa vie à lutter contre les futurs Soudanais [ ... ] du pays de Koush [ ... ] pour les empêcher d'envahir la Nubie et [ ... ] pour protéger l’Égypte. » [ ... ]
« Sésostris craignait qu'ils ne s'allient avec les ennemis de l’Égypte pour la prendre en étau et c'est d'ailleurs ce qui est arrivé un siècle plus tard quand le pays a été conquis par les Hyksos. » [ ... ]
« C'est le seul roi égyptien à avoir été réellement divinisé pour son action. On retrouve des temples qui lui sont dédiés jusqu'au Nouvel Empire dans les citadelles qui ont été reconstruites après l'invasion des Hyksos. »
« [ Notamment ] en Nubie dans le temple de Semné où il est représenté divinisé en train de légitimer l'accession au trône de son très lointain successeur Thoutmosis III.
« Une inscription nous apprend même qu'on faisait encore offrande à sa statue durant le règne d'Hatshepsout. » [ ... ]
« Pour son œuvre remarquable, Sésostris III a commencé à être divinisé vers la XIIIe dynastie [ à Assouan comme à Koummé par ailleurs. ]
« Parmi tous les écrits [ que son culte ] à laissés sur une stèle en Nubie, on peut lire : « Qui maintiendra cette frontière établie par ma majesté sera bien mon fils engendré par ma majesté. »
« Et en effet, ses successeur ont eut à cœur de pérenniser son œuvre et de protéger les frontières de l’Égypte – et l’Égypte et la Nubie lui ont témoigné leur reconnaissance. »
Cf. Christiane Desroches Noblecourt – Sous le regard des dieux – L'affaire Sésostris III (2003)
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« La thèse de l'ésotérisme templier fut soutenue par l'Allemand Schlegel dans son Histoire de la littérature ancienne et moderne dont une traduction française parut en 1829.
« Schlegel posait en principe que la littérature romanesque et mystique du Moyen Age reflétait l'idéal chevaleresque « tel qu'on le concevait à cette époque où fleurissaient les ordres chevaleresques religieux les plus remarquables »
« ... et qu'elle exprimait aussi « un grand nombre d'idées symboliques et de traditions particulières à quelques uns de ces ordres surtout celui des Templiers.
« Les allégories de caractère à la fois chevaleresque et religieux qu'on trouve dans le Parsifal ainsi que dans les Chansons d'Amour de Wolfram d'Eschenbach qui s'est inspiré des romans de la Table Ronde ...
« ... ne doivent pas – suivant Schlegel – « être considérés comme un jeu de l'imagination mais elles paraissent au contraire se rapporter aux traditions symboliques des Templiers. » [ ... ]
« Dans le Titurel la légende du Graal atteint sa dernière et splendide transfiguration sous l'influence d'idées que Wolfram semblerait avoir puisées en France et particulièrement chez les Templiers du Midi de la France ...
« La Chevalerie du Graal devient ici la Massénie, c'est-à-dire une Franc-maçonnerie ascétique dont les membres se nomment les Templistes ...
« ... et l'on peut saisir ici l'intention de relier à un centre commun figuré par ce Temple idéal, l'Ordre des Templiers et les nombreuses confréries de constructeurs qui renouvellent alors l'architecture du moyen âge ...
« Ce qui est bien curieux et ce dont on ne peut guère douter, c'est que la Franc-maçonnerie moderne remonte d'échelon en échelon à la Massénie du Graal. »
Cf. René Le Forestier citant Schlegel et Henri Martin [ pour ] Les épigones [ de ] La Franc-maçonnerie templière et occultiste aux XVIIIe et XIXe siècles (1970)
Si une filiation légendaire entre la Maçonnerie spéculative et les Templiers passe nécessairement par la Rose-Croix, celle qui déplace la Chevalerie du Graal depuis les Corbières vers la Champagne fut symboliquement immédiate.
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