dimanche 12 octobre 2025

Le gardien du Mystère

...

Retour vers la demeure des haltes

Pour la demeure du vingt-neuvième jour qui succède à la nuit
au premier mois de la décade :

« De tout temps, les foules ont voulu non seulement voir ou entendre, mais toucher le divin. Déjà elles se bousculaient à la suite de Jésus dans l'espoir d'effleurer seulement la frange de son manteau ; ...

« ... il les en dissuadait avec une ferme douceur, les ramenant en permanence à l'essentiel, l'accueil de la Parole et du Mystère, ...

« ... jusqu'à interdire à Madeleine de le toucher quand, au matin de la Résurrection, il se montra à elle qui pourtant l'avait oint de ses mains et qui de sa chevelure avait essuyé ses pieds. »

Cf. Joachim Bouflet dans l'avant-propos de son enquête sur les faussaires de Dieu

« Or il existe un discours apparitionnaire à forte connotation eschatologique qui pour certains de ses éléments remonte jusqu'à la nouvelle prophétie de Montan – [ au ] deuxième siècle – ... [ le nouvel évangile de Jean ]

« ... et qui – surtout depuis le XIXe siècle par réaction contre les dangers de l'immanentisme – porte sur le devenir de l'humanité un regard panoptique.

« Une lecture linéaire et littérale de l'Apocalypse de Saint-Jean sous-tend cette démarche, plus intellectuelle que spirituelle, ... [ le cœur reçoit ce que l’intellect perçoit ]

« ... à laquelle l'exhumation de textes prédictionnels anciens puis l'éclosion des mariophanies à partir de celle de la rue du Bac – en 1830 – viennent apporter ses lettres de créance. »

Cf. Joachim Bouflet – Faussaires de Dieu – La parole dévoyée – Dire dieu – Sources lointaines (2000)

« Jusqu'à la Première Guerre mondiale, toutes les expéditions archéologiques qui faisaient des fouilles en Palestine suivaient la méthode de Flinders Petrie et classaient les couches excavées sous des catégories assez vagues : ...

« ... « Amorrite », « Sémitique » ou autres qui furent sources de maintes confusions dans les travaux des archéologues biblistes.

« En somme, les savants choisissaient les classifications selon leur propre interprétation de l'histoire de l'Antiquité.

« Enfin en 1922 au cours d'une réunion dans les bureaux du Département des Antiquités du Mandat britannique sur la Palestine, quatre spécialistes [ ... ] se mirent d'accord sur l'usage d'un seul et unique système de classification ...

« ... inventé au début du XIXe siècle par le conservateur du musée danois qui avait établit trois grandes catégories par périodes : les âges de la pierre, du bronze et du fer. »

[ D'où la confusion possible entre l'âge d'Airain et celui du bronze qui précèdent l'âge de Fer et celui du fer dans une approches métaphysique – celle des nombres – quand elle reprend à la métallurgie une nomenclature qui recoupe cette classification. ]

« Soumis à une multitude de révisions, divisions, subdivisions en sections et sous-sections, ces trois âges qui marquaient – en théorie – l'apparition sur terre de chacun des trois matériaux furent adoptés comme mesure du temps.

« L'usage de ces termes se généralisa et on les emploie encore aujourd'hui.

« À l'époque où ils furent introduits – même si les fouilles montraient bien leur présence en Palestine – on était encore incapable de les dater avec précision mais déjà les archéologues biblistes étaient à pied d’œuvre ...

« ... et il commencèrent à suivre sur le terrain la conquête du pays de Canaan par Josué et son armée » [ qui relève du mythe biblique. ]

Cf. John Romer – La Bible et l'Histoire – Des Chroniques et des Rois – Israélites et archéologues (2006)

4

Krita

Or

3

Treta

Argent

Pierre

2

Dvapara

Airain

Bronze

Amorrite

Cananéen

1

Kali

Fer

Sémite

Israélite

   
Le passage de l'âge du bronze à celui du fer se situe ici au treizième siècle avant Jésus-Christ. Celui de l'âge d'Airain à l'âge de Fer entre le septième et le sixième siècle.

Ce qui correspond dans le second cas à la présence réelle des Juifs en Idumée pour l'historiographie de la région syro-palestinienne.

« ... la kabbale dont l'ange gardien des mystères est Raziel est une forme d'expression [ de la relation magique « entre la chose invoquée [ Aqueró ] et les caractères employés pour l'écrire ». ]

Le Pape note en se référent au Zohar que Raziel serait « le maître d'Adam » qui lui aurait transmis « un livre contenant une sagesse très haute ».

Cf. Gilles Le Pape – Les écritures magiques – Le lien entre le signe et l'objet qu'il désigne [ dans ] les moyens mis en œuvre entre l'ange et l'homme (2006)

Les caractères employés pour l'écrire sont dotés de lunettes glagolitiques (°) qui désigne les degrés de la forme géométrique. Ce qui justifie sans doute de placer la géométrie avant l'astronomie dans le Quadrivium des arts libéraux après la musique.

Pour Raziel comme pour le « Now Ruz » persan au Printemps, il s'agit d'un « Nouveau Soleil » ou de son Fils – « Mosis » – pour le Père d'Amon dont il est le Verbe – Abba Râ-Mosis – Moïse – le Fils d'Abba Râ-Amon – Abraham.

Comme ange gardien, il apparaît parmi les septante-deux qui se répartissent sur la Sphère (36) à raison de deux par décan (0) semblables aux septante-deux disciples du Christ qu'il envoie prêcher deux par deux en Samarie – cf. Luc X 1 et 17.

Mais on ne retrouvera pas Raziel dans le Traité des anges d’Édouard Brasey – ce qui laisse entendre qu'il se situe au centre de leur plérôme au niveau du Principe qui caractérise le grade supérieur de leur ordre (9 x 8 = 72).

Parmi les jours sabbatiques – « 52 + 28 » – il apparaît comme le maître des archontes – « 72 + 9 » – qui s'identifie au Metatron au sommet des hiérarchies dionysiaques et au Jour de la détermination au centre des complémentaires qui entourent le Solstice d'hiver.

LÂ ILÂHA ILLÂ HUWA AL-ḤAYY AL-QAYYÛM

WASI'A KURSIYYUH AS-SAMÂWÂTI WA AL-ARDA

WA HUWA AL-'ALIYY AL-'AẒÎM

S 2 V 255
   

    

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