lundi 24 janvier 2022

Les pâmes de la myriade

Pour le dix-neuvième cycle du neuvième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

1

10

100

1 000

6

60

600

6 000

36

360

3 600

 36 000 

10 000

Pour le nombre des pâmes de la myriade qui est une représentation arithmétique de la sphère du Vivant dont al-Khidr est la face ancestrale, on omet le Janus et les cinq jours complémentaires qui sont en dehors de la décade.

De même, on ne compte que dix heures pour le cycle qui est réparti entre le jour et la nuit comme les cases d'un damier et le jour qui complète le cycle des semaines sans le bissextile qui est réparti par le phénix aux six mille lunaisons.

Au-delà de cette unité de mesure, les totalités représentées par l'alternance des bases décimale et sexagésimale expriment une douzaine d'ordres de grandeur dans la mesure du temps et de l'espace représenté par une équivalence du cercle et du carré.

Le cercle et les angles du carré ont en effet le même nombre de degrés et les rapports entre ces ordres de grandeur sont complexes : rappelons seulement qu'il y a trente-six pâmes par seconde, dix degrés par décan et cent cases sur le damier.

La décade de l'année est comme un arbre avec un tronc entre des racines et des rameaux qui sont comme autant de jours (30) pour chacune de ses racines et autant de mois (10) que le nombre de ses racines : « 1 + 2 + 3 + 4 » « 5 » ► « 6 + 7 + 8 + 9 »

Les cinq jours complémentaires apparaissent ici comme le tronc de l'Arbre de la connaissance qui s'enracine dans la Tetraktys de la décade au centre des quatre coins du monde qui sont comme les quatre saisons autour des solstices et des équinoxes.

Le solstice du Soleil invaincu est au centre des jours complémentaires, le troisième des cinq jours qui précèdent les soixante jours du Janus et donc le trente-sixième avant la Chandeleur où ils apparaissent comme ses trente-six chandelles.

Le dixième jour du Janus est au centre des 112 jours de l'Apocatastase qui répartit les septante-deux jours de la catabase et les quarante jours de l'anabase en les étendant jusqu'au cinquantième jour du Janus qui est celui de la Parentelle et des Prémices.

La Parentelle et les Prémices apparaissent trente-six jours avant l’Équinoxe où ils forment avec les chandelles de la Chandeleur les deux roues d'un quadrille autour des dix-sept jours de jeûne qui commencent le trente-troisième jour du Janus.

La chandeleur est en effet connue pour correspondre à la fin de l'hibernation du règne animal qui lui servait de repère et les Prémices au début des croissances du règne végétal qui initie le renouvellement des ressources alimentaires.

Le jour de la Parentelle où on élève l'âme des ancêtres sur les autels pour les accompagner dans leur pérégrination millénaire est donc l'aboutissement d'un jeûne qui rend cette élévation particulièrement solennelle.

Cette solennité n'est pas celle des festivités qui ouvrent la catabase quand on se rend sur la tombe des anciens qui demeurent dans les limbes où ils n'ont pas encore entamé leur pérégrination ancestrale – sauf pour les enfants qui accèdent directement aux autels.

Les soixante jours du Janus s'achèvent par conséquent dix jour après les Prémices et l'on voit qu'il y a là aussi deux décades autour de la quarantaine qui sont pour l'anabase comme les roues du quadrille qui entourent le jeûne entre le solstice et l'équinoxe.

Notons encore que les 112 jours de l'Apocatastase forment un ensemble de seize semaines qui en laisse trente-six pour la période estivale : « 16 + 36 = 52 » et donc en nombre de jours « 112 + 252 = 364 ».

Si les deux mois qui constituent les faces ancestrale et juvénile du Janus sont placés en-dehors de la décade nous devons supposer qu'il en est de même pour les heures du jour et de la nuit où deux heures sont alors consacrées au passage entre les décades.

L'opération arithmétique qui produit le nombre des pâmes de la myriade est donc :

« 1 x 36 x 60 x 60 x 10 x 30 x 10 x 10 000 »
=
« 3 888 000 000 000 »
   

    

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