vendredi 28 janvier 2022

Les pâmes du Phénix

Pour le vingtième cycle du neuvième mois de la décade
comprenant la nuit et le jour :

Le nombre des pâmes de la myriade en rapport avec la décade
et le nombre des pâmes pour le Phénix du point de vue du Janus

1

x

36

x

60

x

60

x

10

36

2 160

129 600

1 296 000

Pâme

Seconde

Minute

Heure

36

2 160

129 600

1 555 200

x

36

x

60

x

60

x

12

1 555 200 pâmes Nuit et Jour

1

x

10

x

30

x

10

x

10 000

1 296 000

38 880 000

388 800 000

3 888 000 000 000

Heure

J / N

Mois

Année

1 555 200

46 656 000

559 872 000

279 936 000 000

x

12

x

30

x

12

x

500

46 656 000 pâmes par lunaison et 559 872 000 pâmes par année
pour les deux luminaires
à raison de douze lunaisons synodiques par an

Les 279 936 000 000 pâmes du Phénix aux six mille lunaisons
sans les jours complémentaires et les bissextiles qui s'y trouvent distribués

« 5 + (1 / 4 - 0,01 + 0,002) = 5,242 »
par année

« La spécificité de cette voie [ ... ] est rendue palpable par le fait que le « dikhr » instauré par Lakhdar récite la « perle de la perfection » on fois, au lieu de douze. Fait anodin en apparence, mais qui possède un important poids symbolique.

« Cette récitation aurait été le fait du cheikh Tijâni lui-même et elle symbolise ainsi un retour aux sources du Tijânisme.

« Une lecture ésotérique [ celle d'Hampâté Bâ ] souligne également le fait que le chiffre onze est celui de la pure spiritualité, de la communion avec Dieu, il [ a ] la valeur du nom divin de la pure transcendance [ ... ].

« Alors que, pour sa part, le douze est le nombre de l'engagement temporel, voire de la guerre. » [ ... ]

[ Mais pour Hamahoullâh, c'est « le temps du retrait, de la spiritualité pure » et pour la voie des « Douze grains », celui « des accommodements avec le colonisateur ».

Cette différence qui assigne à la voie des « Onze grains » une réserve « à l'adresse de la puissance coloniale » est à notre avis sans fondement. ]

Cf. Felice Dassetto, Pierre-Joseph Laurent et Tasséré Ouédraogo – Un islam confrérique au Burkina Faso. Actualité et mémoire d'une branche de la TijâniyyaIslam africain, Tijâniyya, HamallismeLa Tijâniyya des « Onze grains » (2013)

Pour Dasseto & consorts, tout est « mystique » : la « tarîqa » – qu'on pourrait qualifié de « voie » initiatique – et « la pure transcendance » – ce qui serait bien évidemment un contre-sens et un oxymore.

La valeur du nom divin qui lui correspond (11) est problématique : celle du Nom de Majesté – « Allâh » – est « 66 » et celle de son initiale – « Alif » – est « 111 » qui est la valeur du Pôle – « Qutb » – et « 1 » qui apparaît comme Son nombre transcendant.

« S'agissant de l'ésotérisme islamique [ Hampâté Bâ ] ne peut [ pas ] être considéré comme une autorité [ écrit Sidi Abd ar-Razzâq Yaḥyâ dès 2009. ]

« Ses « précieux enseignements sur la Science des lettres et des nombres » sont contestés au sein même de la « tarîqa tijâniyya » [ ... ]

« [ ... ] où l'on fait remarquer que ses spéculations hasardeuses sur le symbolisme du nombre douze à propos de la récitation rituelle de la « wazîfa » sont inadéquates, et même inintelligibles.

« La vérité est que la querelle entre les partisans des « onze grains » et des « douze grains » est tout à fait artificielle : il n'y a jamais eu au sein de la « tarîqa tijâniyya » d'autre obligation que celle de réciter onze fois la « wazîfa ».

« La « douzième récitation » n'a d'autre origine qu'une anecdote relative à la vie du Cheikh Aḥmad Tijânî – qu'Allâh soit satisfait de lui ! – qui, rencontrant ses disciples au moment moment où ils terminaient les onze fois récita à son tour la « wazîfa » : [ ... ]

« [ ... ] le symbolisme applicable n'est donc nullement celui du nombre douze, mais bien celui de la somme « 11 + 1 », ce qui est bien différent » [ ... ]

Cf. Abd ar-Razzâq Yaḥyâ – L'héritage doctrinal de Michel Vâlsan. Le vénéré Cheikh Mustafâ Abd al-AzîzL’œuvre guénonienne à la lumière de l'Islâm (2009)

Sur l'anecdote, la version d'Hampâté Bâ est un peu différente puisque ce sont les disciples qui reprennent la onzième récitation de la « Perle de la perfection » pour que le Cheikh puisse leur donner sa bénédiction « comme à l'accoutumée ».

Quant à l'explication des initiés, elle serait la suivante : « [ ... ] d'un point de vue ésotérique, le nombre onze égale le nombre douze [ qui émane de lui ].

« En outre, douze étant le nombre du sacrifice, de l'action temporelle, voire de la guerre, il convient à l'état d'exil où se trouve [ ... ] le Cheikh [ Hamahoullâh ].

« Quant au nombre onze, il est le nombre de la pure spiritualité, le nombre de l'ésotérisme et de la communion mystique avec Dieu.

« Il symbolise l'unité de la créature rejoignant l'Unité du Créateur. Il est encore, entre bien d'autres choses, la valeur du nom divin « Huwa » – Lui – nom de pure transcendance que répètent les soufi [ sic ] à la fin de leurs réunions mystiques. »

Cf. Amadou Hampâté Bâ – Vie et enseignement de Tierno Bokar. Le sage de BandiagaraOrigine de la pratique des « onze grains » et des « douze grains » (1980)

Le symbole que Sidi Abd ar-Razzâq Yaḥyâ applique pour « les mois de l'année islamique » au mois de Ramadan et pour « les frères de Yûsuf » à ce prophète est remarquable mais inapproprié.

Inapproprié parce qu'il ne s'applique qu'au nombre « 11 » pour la somme « 10 + 1 » où il représente l'unité de la décade et l'unicité de l'Un sans second qui apparaît dans la décade comme le Premier des deux.

C'est ainsi que nous pouvons dire que les onze sceaux du Kali yuga dans les cinq triades du Trismégiste ne sont que deux quand ils représentent les témoins de l'Apocalypse pour manifester le Premier d'entre eux dans sa Parousie.

C'est-à-dire le Premier des deux et Celui des dix si on emprunte avec Sri Matsya la symbolique des dix avataras du Manvantara qui forment une décade à partir de la quadrature du cercle par sa Tétraktys – « 4 + 3 + 2 + 1 = Σ 10 ».

On pourrait croire que le nombre « 12 » exprime aussi cette réalité en associant la dyade à la décade mais dans un ordre inversé et dès lors redondant. C'est au nombre « 21 » qu'il faudrait se référer ici en l’interprétant comme la somme des six – « Σ 6 ».

Le mois de Ramadan et le Joseph perdu que ses frères ont vendu en Égypte apparaissent alors parmi les douze maisons zodiacales ou les douze tribus comme cette unité sabbatique qu'occupent le septième jour de semaine et la treizième semaine des saisons.

Cette treizième semaine n'a pas d'autre signification pour cette mathématique : elle se réfère à une treizième lunaison dans l'ordre sidéral des maisons zodiacales dont il ne reste que les jours complémentaires que nous avons déjà mentionné.

Ces jours complémentaires (5) complètent les douze mois synodiques de trente jours (360 + 5) et les bissextiles en doublent un sixième (1) qui reste attaché au cycle des semaines (52) de l'année (364 + 1) en rapport avec les jours (28) des treize lunaisons sidérales.

   

    

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